Economie de la croissance
TD : Economie de la croissance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Morgane Blanc • 6 Janvier 2022 • TD • 1 315 Mots (6 Pages) • 313 Vues
TD ECONOMIE DE LA CROISSANCE
DOCUMENT 1
- Compréhension :
A - Au sens large, le progrès technique recouvre donc l’ensemble des innovations de toute nature, ayant un impact positif sur la production. C'est progrès technique sont à la base des inventions, issus de la recherche. Mais quand ces inventions sont utilisés à l'industrie, on parle d'innovation et donc de progrès technique.
Pour Solow, le progrès technique prend diverses formes. Il peut s'agir d'une meilleure organisation du travail et de l’équipement existant. Il peut aussi être incorporé dans de l'équipement nouveau. Il peut de plus se présenter sous la forme d'amélioration des qualifications de la main-d’œuvre.
B – Le monétarisme s'est développé à la fin des années 1960, mais a gagné en importance dans les années 70, en faisant reculer l'inflation aux États-Unis et au Royaume-Uni. Les monétaristes, en particulier l’économiste américain Milton Friedman (qui a reçu un Prix Nobel d'économie pour ses travaux sur le monétarisme), préconisent une progression annuelle de la masse monétaire calquée sur la croissance. Le volume de la monnaie en circulation (la masse monétaire) doit être suffisant pour financer les transactions correspondant à l’activité économique d’un pays. Pas plus pas moins.
C - La courbe de Phillips est née grâce à Bill Phillips, un économiste néo-zélandais. Lors de son étude sur l'inflation et le chômage au Royaume-Uni, Bill Phillips a remarqué une corrélation entre l'inflation et le taux de chômage, qu'il a matérialisée dans une courbe appelée la courbe de Phillips. Cette courbe montre que lorsque les salaires augmentent, le chômage diminue et les prix augmentent. À l'inverse, lorsque le chômage augmente, l'inflation diminue. Le lien entre l'augmentation ou la diminution du taux de chômage et l'inflation réside dans le fait qu'en période de forte augmentation du chômage, les salariés ne demandent pas d'augmentation de salaire.Cela donne aux dirigeants politiques un choix d'objectifs à atteindre au moyen des politiques budgétaires et monétaires
- Résumé : vous proposerez un résumé du texte en 300 mots environ.
Robert Solow, économiste keynésien, il est à l'origine de la théorie néoclassique de la croissance. Son analyse a mis en lumière le rôle déterminant du progrès technique. Il a joué un rôle important dans les débats de politique économique au début des années 60.
Robert Solow est un auteur prolifique, comme sa bibliographie en fait foi, mais ce sont deux articles de facture très technique, publiés en 1956 et 1957, qui ont assuré sa notoriété. Dans son article de 1956, il montre qu'une croissance stable est possible, en levant une hypothèse, celle de la fixité des coefficients de production. celui de 1957 propose des méthodes de mesure empirique des sources de la croissance, jetant les bases de ce qu'on appelle la comptabilité de la croissance
Mais son message principal, consiste à mettre en lumière, le progrès technique dans la croissance. Croissance qui s'explique par 3 facteurs : l'augmentation du capital et de la main-d’œuvre, et par le progrès technique. Le progrès technique prend différente forme, comme une meilleur organisation du travail et de l'équipement, ou sous forme d'amélioration des qualifications de la main-d’œuvre.
Sa carrière fût bousculé par des guerres et des débats concernant l'économie.
Tout d'abord celle opposé aux théoriciens postkeynésiens, qu'on appela la guerre des deux Cambridge. Les postkeynésiens n'acceptais pas le modèle de croissance stable. Solow a répondu au critique, entre autres, en introduisant un nouveau concept, celui de taux de rendement du capital.
Puis face aux néolibéraux, qui s'en sont pris à la courbe de Phillips. Solow acceptant que la Courbe de Phillips n'avais pas la stabilité qu'il lui prêtait, il n'accepta pas la notion de taux de chômage naturel. Solow raconte qu'avec la montée de la popularité de nouvelle théorie, il a commencé à enseigner de la "macroéconomie d'opposition". Il est devenu l'un des critiques les plus acharnés de ces nouvelles approches qui mettent l'accent sur l'autorégulation des marchés et prônent le désengagement économique de l’État.
- Question
A – La carrière de Solow, a été marqué par de vives controverses. La première est la plus connue, elle l'opposé aux théoricien postkeynésiens. La plupart de ces derniers était basés à Cambridge, en Angleterre, alors que Solow et son principal allié, sont de Cambridge. C'est pour cela qu'on l'appela la guerre de deux Cambridge, qui a fait rage dans les années 50 et 60.
Les postkeynésiens considérait qu'un modèle de croissance stable ne pouvait exister. Selon eux, la faille principale de ce modèle. A partir du moment où la mesure du capital dépend, entre autres, du taux de profit, le modèle néoclassique de détermination des prix et des revenus, dont on déduit la stabilité de la croissance, s'écroule. Solow a répondu à cette critique, entre autres, en introduisant un nouveau concept, celui de taux de rendement du capital.
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