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DM ECONOMIE

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Par   •  13 Février 2020  •  Guide pratique  •  1 266 Mots (6 Pages)  •  666 Vues

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                                        DM ECONOMIE

  1. Définir la notion de consommation

La notion de consommation se définit comme un acte de destruction plus ou moins rapide d’un bien ou d’un service en vue de satisfaire un besoin.  La consommation est motivée par les besoins qu’un individu cherche à satisfaire, à l’aide d’un bien ou d’un service prévu à cet effet.

Dans la consommation finale on distingue la consommation marchande et la consommation non marchande.

La consommation marchande correspond à la consommation de bien et service vendue sur un marché. (= il faut une demande solvable) et la consommation non marchande correspond à la consommation de bien gratuit ou quasi-gratuit.

  1. Identifier les composantes de la consommation effectives des ménages

La consommation effective des ménages comporte tous les biens et les services des individues afin de satisfaire leurs besoins.

Les composantes de la consommation effectives des ménages comprennent donc,  L

  1. Décrire et expliquer l’évolution de ces composantes depuis 1960

On peut constater

L’alimentation représentait 29 % du total du budget de consommation des ménages en 1960 et seulement 17 % en 2017.

L’évolution du coefficient budgétaire d’un poste dépend de l’évolution du volume de la consommation de ce poste ou de cette catégorie  et de celle de son prix relatif.

La diminution de la part de l’alimentation dans le budget total de la consommation provient du fait que la consommation d’alimentation a moins augmenté en volume que les autres catégories de biens et de services (1,6 % par an) alors que la consommation totale par habitant a augmenté en volume de 2,8 % par an.

Cela provient du fait que les besoin alimentaires des individus ne sont pas extensibles indéfiniment, même si la qualité de l’alimentation peut augmenter. Il est donc logique que, plus un pays s’enrichit, plus la part relative de l’alimentation dans la consommation totale diminue.

Consommation : part des dépenses dans l’alimentation

La part en valeur des dépenses d’alimentation (y compris le tabac), est passée de 29  % du budget de consommation en 1960 à 17  % en 2017. Par habitant, le montant consacré à la dépense alimentaire a certes progressé, de 1 322 euros en 1960 à 3 081 euros en 2017 (en euros constants de 2014), mais cette hausse est plus faible que pour les autres postes de consommation.

La très nette hausse des niveaux de vie a permis de desserrer la contrainte des dépenses de première nécessité.

Les effets des inégalités sociales continuent de se faire sentir de différentes manières.

Le poids de l’alimentation est d’autant plus élevé que le niveau de vie des ménages est faible. Les 10 % des ménages qui ont le niveau de vie le plus faible consacrent environ 18  % de leur budget à l’alimentation à domicile, alors que pour les 10  % qui ont le niveau de vie le plus élevé cette part est d’environ  14  %. Depuis le début du siècle, si les écarts entre riches et pauvres se réduisent pour les dépenses d’alimentation à domicile, ils se maintiennent, voire s’accentuent pour les repas à l’extérieur (données s’arrêtant en 2009).

Part des dépenses dans le budget pour le logement

La part budgétaire consacrée au logement (y compris l’énergie et l’ameublement) a progressé sensiblement entre 1960 (24 %) et 1975 (30 %). Elle a, depuis, continué à très légèrement augmenter (31  % en 2017), mais cette plus faible progression traduit en réalité la croissance du nombre de ménages propriétaires : leur part dans le nombre total de ménages a augmenté tout particulièrement entre 1973 (45 %) et 1988 (54 %).

En effet, les nouveaux propriétaires, ne payant plus de loyers, ne font plus face aux mêmes dépenses de consommation de services de logement, mais à des dépenses d’autres natures (dépenses d’investissement-logement, remboursement d’emprunts).

Part des dépenses pour le transport

Le poids du poste des dépenses de transport dans le budget des ménages a progressé fortement entre 1960 (11  %) et 1990 (17  %), puis a légèrement baissé (14  % en 2017).

L’essor de l’automobile est le principal facteur de la hausse de la part des transports.

Le taux d’équipement des ménages en automobiles était de 30 % en 1960. En 2006, plus de 80 % des ménages possèdent au moins une voiture, et un tiers en possède deux ou plus.

Il en résulte une part croissante des dépenses d’utilisation des véhicules personnels dans le budget des ménages d’autant plus forte que la hausse de leurs prix a été très forte par rapport à l’inflation (prix des dépenses d’entretien et de réparation et prix des carburants).

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