Biographie mme de Lafayette

Mme de Lafayette : biographie

Mme de Lafayette (1634 – 1693) est une écrivaine française, des courants classique et précieux.

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne naît le 18 mars 1634 à Paris. Sa famille, aisée et de petite noblesse, évolue dans l’entourage du cardinal de Richelieu.

Son père meurt quand elle a 15 ans. En 1650, alors qu’elle en a 16, elle est envoyée à la cour, et devient dame d’honneur de la reine Anne d’Autriche. Elle commence alors à acquérir une éducation littéraire, et apprend l’italien et le latin avec le grammairien Ménage. Ce dernier l’introduit dans les salons littéraires les plus importants de l’époque, chez Catherine de Rambouillet ou encore Madeleine de Scudéry. De plus, être à la cour lui permet d’être introduite à l’aristocratie, et elle se lie avec Henriette de France et sa fille.

La même année, sa mère se remarie avec Renaud de Sévigné, un oncle du mari de la marquise de Sévigné. Malgré leurs huit ans de différence, les deux femmes deviennent de proches amies.

Les nombreux intellectuels qu’elle fréquente contribuent à former son esprit littéraire.

En 1655, Marie-Madeleine devient comtesse de La Fayette, quand elle épouse François Motier, un veuf désargenté de trente-huit ans. Avec cet homme discret, elle a deux fils. Il mène une existence retirée dans son domaine familial, en Auvergne, et elle l’accompagne, tout en retournant souvent à Paris. En effet, elle commence à s’introduire à la haute société de la Cour et ouvre avec succès son propre salon littéraire.

Elle s’établit définitivement à Paris en 1959. Son mari, silencieux, avec qui elle a vécu cinq ans mais entretient des relations conflictuelles, ne souhaite pas intégrer la cour, et il y a historiquement peu de trace de lui. Il meurt le 26 juin 1683.

À la Cour, elle fréquente étroitement La Rochefoucauld, de 1655 à 1680. Celui-ci l’introduit à de nombreux grands écrivains, comme Racine, Boileau, ou encore Jean de Segrais.

Familière des salons de la capitale, elle ne tarde pas à commencer elle-même à écrire. En 1662, elle publie pour la première fois sa nouvelle La Princesse de Montpensier, écrite avec Ménage. À l’époque, il n’est pas considéré convenable pour une femme d’écrire, alors son livre est publié anonymement.

En 1970, avec La Rochefoucauld, elle publie Zaïde, qui est signé sous le nom de Segrais. Le deuxième tome paraît l’année suivante.

En 1678, elle publie anonymement La Princesse de Clèves, qui lui est rapidement attribué. Cette œuvre à un succès immense et aura une grande influence sur la littérature précieuse de l’époque.

Après les morts de La Rochefoucauld en 1680 et de son mari en 1683, Mme de Lafayette se retire peu à peu de la vie sociale de l’époque.

Elle meurt en mai 1693 à Aulnay-sous-Bois.

Ses livres Histoire d’Henriette d’Angleterre en 1720, La Comtesse de Tende en 1723 et Mémoires de la Cour de France en 1731 sont publiés à titre posthume.

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