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Place et rôle du transport dans l'économie

Thèse : Place et rôle du transport dans l'économie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Mars 2018  •  Thèse  •  1 820 Mots (8 Pages)  •  2 357 Vues

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LA PLACE ET LE RÔLE DU               TRANSPORT DANS          L’ECONOMIE

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Sommaire :

1. Introduction :        2

Les objectifs :        2

I. Première partie :        3

1. Rôle historique des transports        3

2. L'importance économique du transport        4

3. Les transports dans la croissance économique générale        5

II. DEUXIÈME PARTIE        6

1. Les infrastructures de transport        6

2. Interactions entre infrastructures et croissance économique        6

Conclusion        7

Bibliographie        8

Webographie        8


1. Introduction :

Le transport joue un rôle essentiel dans le développement économique et  commercial des pays et, partant, dans le bien-être de leur population.
 Pour produire des biens et des services les entreprises dépendent des transports qui leur permettent d'obtenir des matières premières, des pièces détachées  de la main d'œuvre et de l'énergie et de faire parvenir les biens manufacturés, les produits agricoles et les services aux consommateurs locaux et aux marchés internationaux. 

Le rôle principal du transport est de fournir ou d'améliorer l'accès à différents endroits pour les particuliers et les entreprises. Les transports facilitent ainsi un éventail plus large d'interactions sociales et économiques que ce qui serait autrement possible.

Alors, Dans quelle mesure le transport  a un impact sur l’économie ?

Les objectifs :

  • Savoir la place et le rôle du transport dans l'économie
  • Comprendre l'importance du transport dans l'économie
  •  Les soubassements théoriques de ce thème

I. Première partie :

1. Rôle historique des transports

  • L’histoire économique montre que, de tout temps, ce sont surtout les régions et les pays disposant d’un avantage comparatif dans le secteur des transports qui ont été prospères et puissants. Pendant longtemps, les transports maritimes ont été déterminants: c’est uniquement grâce aux performances de sa flotte marchande qu’un pays petit, périphérique et pauvre en ressources naturelles comme le Portugal a pu devenir une grande puissance coloniale, voire une puissance mondiale pendant un certain temps.
  • Par la suite, cette règle s’est appliquée aux transports terrestres, lorsque les chemins de fer ont commencé à devenir au XIXe siècle le principal moteur de l’industrialisation et de la modernisation. Il n’est donc guère surprenant que, pour rattraper le retard pris sur leurs précurseurs britanniques, les États continentaux aient presque partout subventionné l’extension de leur réseau ferré, chaque commune cherchant coûte que coûte à y être raccordée. À la fin de la Seconde Guerre

2. L'importance économique du transport

L'importance économique de l'industrie du transport peut donc être évaluée d'un point de vue macroéconomique et microéconomique: 

  • Au niveau macroéconomique (l'importance du transport pour l'ensemble de l'économie), le transport et la mobilité qu'il confère sont liés à un niveau de production, d'emploi et de revenu au sein d'une économie nationale. Dans de nombreux pays développés, les transports représentent entre 6% et 12% du PIB. En regardant un niveau plus global pour inclure les coûts logistiques, ces coûts peuvent représenter entre 6% et 25% du PIB. De plus, la valeur de tous les actifs de transport, y compris les infrastructures et les véhicules, peut facilement représenter la moitié du PIB d'une économie avancée.
  • Au niveau microéconomique (l'importance du transport pour certaines parties   de l'économie), le transport est lié aux coûts de production et de consommation. L'importance d'activités et d'infrastructures de transport spécifiques peut ainsi être évaluée pour chaque secteur de l'économie. Habituellement, des niveaux de revenu plus élevés sont associés à une plus grande part du transport dans les dépenses de consommation. Le transport représente en moyenne entre 10% et 15% des dépenses des ménages, alors qu'il représente environ 4% des coûts de chaque unité de production dans le secteur manufacturier, mais ce chiffre varie considérablement selon les sous-secteurs.
  • L'importance du transport, inséparable de l'échange, n'est pas à démontrer dans une économie moderne basée sur une multitude d'échanges. Le bon fonctionnement des activités de production et du marché — concurrence entre producteurs, division des tâches tant au plan national qu'international entre les divers facteurs de production et entre les différentes localisations — se heurte à l'obstacle de la distance, contrainte spatiale que le transport permet de surmonter. En réduisant cet obstacle majeur qu'est la distance, c'est-à-dire en abaissant le coût du déplacement physique des biens et des personnes, le transport, comme le commerce auquel il est intimement lié, permet l'expansion des échanges, étend les activités de production et contribue à la création des richesses. Il est donc créateur d'utilités et constitue, au sens économique, une activité de production. On pourrait même considérer le transport comme un facteur de production indispensable , au même titre que le travail et le capital  par exemple, chacun de ces facteurs devant être combiné ou, dans une certaine mesure, substitué aux autres de la façon la plus judicieuse en vue d'assurer au rythme le plus rapide le type de développement le plus approprié.

3. Les transports dans la croissance économique générale

  • Le développement économique, correspondant à une intensité toujours accrue des échanges, suppose un volume de transport toujours plus considérable. Ce parallélisme des flux de trafic et de la croissance générale a souvent été mis en lumière mais on a constaté aussi que si l'évolution des flux de transport épouse assez fidèlement celle des productions, la tendance exponentielle à long terme du trafic est sensiblement plus élevée que celle des productions de base ou industrielles.

  • Les transports ont, dans le monde moderne, une importance primordiale. La vie économique moderne est basée sur des transports massifs et à bon marché. La relation entre l'utilisation optimale des facteurs et la mise en valeur des ressources naturelles, d'une part, et le progrès des transports de l'autre, est évidemment symétrique. Le développement économique peut dès lors se mesurer à la rapidité et à la densité de la circulation des biens, c'est-à-dire au volume des transports.

  • Au plan structurel, le progrès des transports correspond au développement économique général et des indices relatifs aux transports peuvent constituer une mesure assez satisfaisante de ce développement général. Au plan conjoncturel, la corrélation entre les trafics et l'activité économique est si étroite que certains chiffres de transport sont considérés parmi les meilleurs indices conjoncturels.

                                                                         

II. DEUXIÈME PARTIE

1. Les infrastructures de transport

  • Les infrastructures de transport peuvent être définies par l’ensemble des installations qui permettent la circulation et l’utilisation des différents moyens de transport. Elles sont spécifiques à chaque mode de transport, et sont conçues pour permettre la circulation de certains types de véhicules, ou d’accueillir certains moyens de transport. On note que les modes et les moyens de transport sont complémentaires surtout dans un cadre d’échange caractérisé par l’inter modalité.

2. Interactions entre infrastructures et croissance économique

  • Les choses se compliquent dès lors que l’on tente d’avancer des chiffres précis à l’appui de ces constats manifestes, autrement dit dès que l’on souhaite établir un lien significatif et solide entre, d’un côté, les réseaux de transport existants et leur développement, de l’autre le niveau et le dynamisme de la valeur ajoutée. Cela provient d’abord de la fréquente pénurie de données, mais aussi et surtout de la complexité inouïe des interactions entre infrastructures et croissance économique. Soulignons avant tout qu’il ne peut y avoir de valeur ajoutée sans infrastructures, car la mobilité est un bien fondamental, indispensable à toute fin de production et de consommation. C’est finalement aussi la raison pour laquelle, presque partout dans le monde, l’État considère que son devoir est de construire les réseaux de transport et d’en assurer le financement, du moins en partie. Les infrastructures rendent donc la croissance possible, mais dans quelle mesure la favorisent-elles? Pour simplifier, la croissance économique est le résultat de l’évolution de l’emploi et de l’accroissement de la productivité. Une région mieux desservie grâce à un nouveau tronçon d’autoroute ou un nouveau tunnel ferroviaire peut attirer les emplois et les contribuables, ce qui se traduit par une croissance de l’activité, qui ne se serait pas manifestée autrement. L’échange de marchandises et de personnes s’en trouve en ne peut fournir de réponse définitive – celle ci étant éminemment politique –, même si elle contribue à affermir la base sur laquelle se fait l’évaluation des facteurs sous-jacents

  • Les politiques publiques contemporaines accordent une attention particulière au rôle du capital public dans la croissance économique. La capacité de l’Etat d’optimiser l’allocation des ressources disponibles dans le processus productif ainsi que dans l’affectation sociale de ces ressources constitue l’un des enjeux majeurs.
  • La plupart des études réalisées concernent les pays développés notamment les Etats-Unis, l’Europe et plus récemment certains pays asiatiques. Les investissements en infrastructures s’accompagnent généralement d’avantages économiques considérables, qu’il s’agisse d’une augmentation de la production à court terme ou d’une hausse de la croissance.

 

Conclusion

De même que la théorie économique est loin d'avoir intégré l'espace dans ses raisonnements et que l'économie des transports est une parente pauvre de la science économique, le rôle du progrès des transports dans le processus structurel du développement n'a guère inspiré la réflexion déductive ni suscité de recherches inductives.

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