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Les Investissement étranger Au Maroc

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Par   •  12 Décembre 2012  •  2 329 Mots (10 Pages)  •  1 564 Vues

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PLAN

Introduction

I- Définitions et mesure des investissements directs étrangers

A-Qu’est ce que l’investissement direct étranger ?

B- Difficultés de mesure de l’investissement direct étranger.

II- Impacts économiques de l’investissement direct étranger

A-IDE et formation de capital.

B-IDE et apport de technologie.

C-IDE et productivité.

D-IDE et transfert de savoir-faire managérial.

E-IDE et exportations.

F-Les effets d’entraînements de l’IDE sur les fournisseurs, les concurrents et les gouvernements.

G-IDE et emploi.

III – Evolution de l’IDE au Maroc

Conclusion

INTRODUCION

L’investissement international, étant l’un des vecteurs essentiels de la globalisation de l’économie, aura tendance à croitre, mais à des rythmes différents selon les secteurs d’activité.

Aussi, le Maroc a intérêt à prendre les dispositions adéquates pour rendre attractifs ces secteurs d’activité qui sont à croissance rapide et moyenne des IDE à l’échelle mondiale: industries d’électronique grand public, textile et confection, agroalimentaire, domaine pharmaceutique, télécommunications, service de réseaux, etc.

Ces activités s’inscrivent, globalement, dans les avantages comparatifs et compétitifs du Maroc.

D’après les études portant sur l’attractivité des différents pays en matière d’investissement étranger, le Maroc se trouve être classé dans le cercle n°3, celui des « pays potentiels », c’est-à-dire ceux qui pourraient accéder à la « Short List », cercle n°2, s’ils arrivaient à améliorer les “conditions necessaries” de l’attractivité.

I- Définitions et mesure des investissements directs étrangers

A- Qu’est ce que l’investissement direct étranger ?

Les investissements directs étrangers sont définis par le Fonds Monétaire International (FMI) comme:

« Les investissements effectués afin d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise exerçant ses activités sur le territoire d’une économie autre que celle de l’investisseur. Le but de ce dernier étant d’avoir un pouvoir de décision effectif dans la gestion de l’entreprise ».

C’est donc la notion d’intérêt durable et de pouvoir de décision et par conséquent de gestion qui distingue l’IDE de l’investissement de portefeuille. L’investissement direct suppose ainsi l’engagement dans une activité productive.

Selon le FMI, l’IDE peut revêtir différentes formes :

 La création d’une nouvelle entreprise ou l’extension des capacités de production d’une entreprise appartenant à l’investisseur.

 La prise de participation (supérieure au seuil de 10 à 20% selon les pays) dans le capital d’une entreprise déjà existante.

 Les flux financiers entre affiliés d’un même groupe : avances de trésorerie, prêts, augmentation de capital.

Les bénéfices réinvestis à l’étranger, « qui correspondent à la part des bénéfices d’une filiale d’entreprise multinationale qui n’est pas restituée à la société mère. Les bénéfices ainsi retenus par la filiale sont considérés comme étant réinvestis dans cette filiale. Cette forme d’investissement peut représenter jusqu’à 60% des flux sortants d’IDE dans des pays comme les États-unis ou le Royaume Uni ».

La Banque de France définit, quant à elle, l’IDE par les éléments suivants :

 La détention à l’étranger d’une unité ayant une autonomie juridique ou d’une succursale ;

 La détention d’une proportion significative du capital, donnant à l’investisseur résidant un droit de regard dans la gestion de l’entreprise étrangère investie (participation égale ou supérieure à 10%) ;

 Les prêts et avances à court terme consentis par l’investisseur à la société investie, dès lors qu’un lien de maison mère à filiale est établi entre eux.

B- Difficultés de mesure de l’investissement direct étranger

Dans la mesure où les nouvelles formes d’IDE échappent pour la plupart d’entre elles à une appréhension statistique, la comptabilisation de l’IDE se réduit aux investissements qui relèvent des opérations traditionnelles.

Les statistiques existantes sur l’IDE, et qui sont loin d’être précises, proviennent essentiellement de trois sources:

• Des registres des ministères ou organismes nationaux

• -Des enquêtes gouvernementales.

-Études établies sur la base des bilans Financiers

-Des statistiques Nationales de la balance des paiements

• Des statistiques nationales de la balance des paiements

Au Maroc, jusqu’en 1990, les statistiques sur les investissements étrangers établies par l’Office des changes ne distinguaient pas entre IDE et investissements de portefeuille. Ce n’est qu’à partir de cette date qu’on a commencé à trouver une distinction dans la présentation de ces données mais sans mentionner le seuil retenu à cet effet.

 A partir de 1995, la balance des paiements marocaine commence à être présentée selon les recommandations de la cinquième édition du Manuel du FMI éditée en 1993.

 Les données disponibles sur l’investissement direct étranger sont celles fournies par l’Office des changes (notamment des flux, destination sectorielle et pays d’origine), à côté des données émanant de la ‘‘Direction des Investissements Extérieurs’’ depuis le début des années 1990 et portant sur les grands projets d’investissement.

Les difficultés de mesure des investissements étrangers sont encore plus grandes quand on cherche à passer d’une mesure des flux d’IDE à celle de leurs stocks.

Selon l’OCDE, les flux d’IDE représentent la somme des

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