Financer son entreprise
Fiche de lecture : Financer son entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Valerie Gamo • 3 Novembre 2021 • Fiche de lecture • 792 Mots (4 Pages) • 355 Vues
[pic 1][pic 2][pic 3]
[pic 4][pic 5][pic 6]Financer son
entreprise
avec Philippe Massol
Fichiers d’exercice
Ces fichiers d’exercice sont un complément au cours « Financer son entreprise » de https://www.linkedin.com/learning/.
Exemples de pitch decks
Sur ce site vous trouverez les pitch decks des start-up les plus connues :
https://piktochart.com/blog/startup-pitch-decks-what-you-can-learn/
Ce site vous propose de comparer différents types de structure d’un pitch deck :
https://www.lafabriquedunet.fr/blog/art-pitch-startup-exemple-deck/
Exemple de calcul avec la clause de Full Ratchet
Première levée de fonds
Supposons qu’au départ le fondateur a 100 % de l’entreprise avec 1 000 actions et il
a investi 10 000 € en cash. Une levée de fonds de 100 000 € s’est faite à une valeur pre- money de 400 000 €.
Cela veut dire que chaque action est valorisée :
400 000
1 000
= 400
L’investisseur obtient donc :
100 000
400
= 250
L’investisseur a donc 250 actions sur un total de 1 250, soit 20 % du capital :
Valorisation à | 400 000 € | ||
Apport en € Nombre d’actions % du capital | |||
Fondateur | 10 000 | 1 000 | 80 % |
Investisseur 1 | 100 000 | 250 | 20 % |
Total | 110 000 | 1 250 | 100 % |
Deuxième levée de fonds
Si l’entreprise a des difficultés et doit faire une deuxième levée de fonds quelques années plus tard, elle aura une valorisation de l’entreprise inférieure à celle du premier tour.
Le premier investisseur a surpayé le premier tour de table et la clause du full ratchet lui permettra de récupérer ce qu’il aurait obtenu au premier tour si la valeur avait été celle du deuxième tour de financement.
À une valorisation de 300 000 €, une action aurait été valorisée à :
300 000
1 000
= 300
L’investisseur aurait obtenu :
100 000
300
= 333
Il aurait donc détenu 333 actions sur un total de 1 333 soit 25 % de l’entreprise et non
pas 20 % :
Valorisation à | 300 000 € | ||
Apport en € Nombre d’actions % du capital | |||
Fondateur | 10 000 | 1 000 | 75 % |
Investisseur 1 | 100 000 | 333 | 25 % |
Total | 110 000 | 1 333 | 100 % |
Le fondateur se retrouve donc avec non plus 80 % de son entreprise au deuxième tour,
mais avec seulement 75 %.
Si lors de la deuxième levée de fonds un deuxième investisseur investit 100 000 €, la va- leur d’actions sera de :
300 000
1 333
= 225,05
Il obtiendra donc :
100 000
225,05
= 444
Au deuxième tour de table, on obtiendra :
Valorisation à | 300 000 € | ||
Apport en € Nombre d’actions % du capital | |||
Fondateur | 1 000 | 56,3 % | |
Investisseur 1 | 333 | 18,8 % | |
Investisseur 2 | 100 000 | 444 | 25,0 % |
Total | 100 000 | 1 778 | 100 % |
Sans la clause de full ratchet, les choses auraient été différentes.
Avec une valorisation à 300 000 € au deuxième tour de table, la valeur d’une action aurait été de
300 000
1 250
= 240
Valorisation à | 300 000 € | ||
Apport en € Nombre d’actions % du capital | |||
Fondateur | 10 000 | 1 000 | 80 % |
Investisseur 1 | 100 000 | 250 | 20 % |
Total | 110 000 | 1 250 | 100 % |
...