Dimension éthique des entreprises ORH 2010 Résumé ch 5-9

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

PLAN D’ACTION DU BAR WAVERLY

TRAVAIL

PRÉSENTÉ

DANS LE CADRE DU COURS

DIMENSION ÉTHIQUE DE LA GESTION DES ENTREPRISES

ORH2010

TABLE DES MATIÈRES

DESCRIPTION DE L’ENJEU 2

CONSÉQUENCES 4

CAUSES 5

SOLUTIONS 7

CONCLUSION 17

BIBLIOGRAPHIE 18

DESCRIPTION DE L’ENJEU

Le Bar Waverly, restaurant bar situé sur Saint-Laurent, dans le Mile End, a ouvert ses portes le 4 décembre 2010. L’entreprise est ouverte de 16h à 3h à tous les jours et sa capacité maximale est de 160 personnes. On y sert des bières locales, des cocktails signatures, des cafés et à manger. À Montréal, l’industrie des restaurants et des bars est très présente, elle est variée et de qualité. Bien que l’offre ne constitue pas un besoin essentiel pour les consommateurs, avec ses 610 établissements du genre en 2016, selon Montréal en statistiques, elle stimule considérablement le tourisme et l’économie de la ville. Malgré que les propriétaires ne soient pas souvent sur place, l’esprit d’équipe est une valeur primordial au Waverly et les gérants s’efforcent d’établir un lien de confiance et d’encourager la communication. On y choisit les employés en fonction de leurs compétences, mais aussi de leur affinité. L’industrie des bars est survoltée et il s’agit d’un bar très achalandé, il faut donc non seulement être expérimenté et prêt à servir une foule de clients, il faut aussi se tenir les coudes entre collègue et travailler ensemble lors de soirées mouvementées. Les parties prenantes principales de l’entreprise sont donc l’administration, les employés, les multiples fournisseurs (breuvage, nourriture, matériel, etc.), les clients majeurs et les gens du quartier.

Steve est à l’emploi du Waverly depuis près d’un an maintenant. Il est bartender, ce qui signifie qu’en soirée, en l’absence des gérants, il est responsable de l’établissement. D’ailleurs, il fait un excellent travail, ayant à coeur le bien-être de la clientèle et ses collègues l’apprécient beaucoup.

Cependant, Richard, le propriétaire, a eu vent de vol de bouteilles à son établissement du Mile End. Les circonstances sont douteuses et les vols concordent avec les quarts de travail de Steve. Au début, il n’y avait rien d’alarmant, quelques consommations pendant son quart de travail. Les dirigeants se disaient qu’il avait simplement oublié de les payer. Puis, de plus en plus de consommation, jusqu’à ce que des bouteilles de spiritueux complètes soient dérobées. Richard ordonne au gérant, Simon, de renvoyer Steve. Simon considère que la décision est hâtive et qu’il faudrait investiguer d’avantage.

Malheureusement, suite à nos observations, force est de constater que Steve est bel et bien le fautif. Par contre, on s'interroge sur ce qui l’a poussé à agir. Après lui avoir présenté les faits, Steve admet sa faute, en avouant qu’il a pris exemple sur d’autres employés, mais il n’a pas voulu les dénoncer afin de maintenir un climat agréable étant donné le très fort esprit d’équipe. Cela démontre qu’il n’est pas mal intentionné et qu’il a à coeur l’harmonie au Waverly. Alors, il aurait été préférable que Steve s’interroge sur le comportement éthique à avoir, sur les valeurs de l’entreprise et ses valeurs communes avec celle du bar. On peut comprendre qu’il veuille être loyal à l’égard de ses collègues, mais il a également un devoir envers son employeur et il aurait été irrévocablement préférable qu’il choisisse d’être honnête et qu’il s’abstienne de voler les biens de l’entreprise.

Malgré son aveu, nous avons quand même tenu à chercher davantage afin d’éviter que la situation se représente étant donné qu’il s’agit d’un acte illégal qui peut entraîner de lourdes conséquences. Un écart de conduite est définit comme un comportement qui n’est pas en cohérence avec le système de valeurs partagé par les membres de l’entreprise et qui est à l’opposé de ce que celle-ci reconnaît comme juste. D’abord, l’observation faite nous porte à croire que les valeurs importantes au Waverly sont l’honnêteté, la loyauté, l’esprit d’équipe, l’assiduité au travail et le service à la clientèle. Cependant, on ne peut pas dire que Steve fait un choix en cohérence avec ces valeurs en volant son employeur. Au contraire, il s’agissait d’une fraude répétitive malhonnête et déloyale envers son employeur, les fournisseurs, les investisseurs et les employés du bar.

CONSÉQUENCES

En effet, le geste peut sembler banal pour Steve, mais il a un impact d’abord sur les parties prenantes du bar, en commençant par les employés. Steve est témoin du comportement des autres employés qui ont commis le même écart de conduite que lui. On peut donc supposer que d’autres employés sont témoins du comportement

...