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SCS4001 TN3

Dissertation : SCS4001 TN3. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Juin 2018  •  Dissertation  •  3 288 Mots (14 Pages)  •  692 Vues

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Note         Très bon travail. Présentation bien argumentée et bonne documentation. 37/40

TABLE DES MATIÈRES

Introduction……………………………………………………………….............. p.3

L’emploi et la vie professionnelle ……………………………………….…p4 à 6

La place dans la société……………………………………………………….....p.6 à 7

L’accès au savoir ……………...………………………………………………...… p.7 à 8

La vie politique ………………...………………………………………………......p.8 à 9

La vie personnelle ………………..……………………………………………....p.10 à 11

Conclusion…………………………………………………………………...............p.11 à 12

Bibliographie………………………………………………………………….....….p.13 à 14

BRODEUR, Violette (1982). «Le mouvement des femmes au Québec», Les presses Solidaires, p.42.  

Introduction

La société comme nous la connaissons tire ses racines de la dernière cinquantaine d’année.  Auparavant, les femmes, bien qu’elles faisaient partie de la société, ne pouvaient pas y participer ou encore y jouer un rôle marquant. Elles avaient plutôt un rôle muet  puisqu’elles ne pouvaient pas faire part de leurs opinions peu importe le domaine. Femmes à la maison était souvent le terme utilisé pour les décrire. La situation change de cap dans les années 1960, concordant avec le début du mouvement féministe.

Tranquillement, leur rôle muet passe de rôle présent dans la société. Les termes mère et épouse prennent tranquillement un autre sens. L’apogée de la révolution tranquille pousse un nouveau type de mouvement féministe à se développer avec l’initiative de Thérèse Casgrain.  

À l’issue des dernières remontées, le rôle des femmes a énormément changé dans la société actuelle. Bien qu’il reste encore du travail à faire affin d’atteindre le plein équilibre, le rôle des femmes sur le marché du travail à fait quelques avancées et elles y occupent désormais une place plus importante. Outre le concept de l’emploi au sein de la situation féminine, leur place dans la société, l’accès au savoir, leur vie personnelle ainsi que la politique sont d’autres concepts gravitant autour de la femme. De ce fait, cette analyse permettre de faire un tour global de ces différents termes et de mettre en perspective l’importance du mouvement féministe au Québec. Ainsi, elle se veut comme une amorce permettant de prendre dans son ensemble le mouvement et d’en avoir une plus forte compréhension.

L’emploi et la vie professionnelle

Les trente dernières années représentent un avènement pour les femmes au travail. En effet, ce domaine a eu beaucoup d’expansion et elles prennent davantage leur place dans les différents domaines professionnels. Progressivement, les femmes taillent leur place sur le marché du travail en tentant de trouver une égalité avec les hommes, mais les différences sont encore grandement présentes.  

Ceci étant dit, un facteur intéressant est le fait que le taux de chômage au Québec n’est pas plus élevé pour les femmes. De ce fait, elles ne se voient pas plus affectées par ce phénomène social. En 2017, il tourne autour de 9%, pour les deux sexes.  D’un côté, cela peut semble comme une donnée en faveur de la femme. Lorsque l’analyse est creusée, il est possible de se rendre compte que bien que les femmes occupent une majeure place sur le marché du travail, cette place est surtout prise par des emplois à temps partiel. Bien que cette place soit sensiblement la même depuis les années 80, elle vient teinter la donnée précédente. Les emplois atypiques, à temps partiel et temporaires, sont majoritairement occupés par les femmes. Cela serait causé par les obligations familiale ou personnelles ou encore par les études. Les retombées des luttes féministes notent toutefois une ascension des emplois permanents dans les dernières années au détriment des postes temporaires.

Un autre aspect à tenir compte implique la notion de rémunération. De nombreuses luttes sont faites annuellement afin de tenter de trouver la parité salariale. Toutefois, selon le Comité Consultatif des femmes, en 2015, le revenu annuel féminin était 25% moins élevé que celui de leurs homologues masculin. De ce fait, le mouvement féministe tend à atteindre l’équité salariale qui permettrait autant aux hommes qu’aux femmes d’obtenir le même salaire pour le même emploi. Bien que le concept d’égalité salariale soit inscrit dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, celui d’équité va plus loin. Il exige un salaire égal pour « un travail différent mais équivalent ».  Plusieurs aspects peuvent indiquer les écarts entre les salaires. Ces aspects ont été mis en branle par la société et ont créés une discrimination systémique résultant de facteurs économiques, culturels et historiques.  Ainsi, les stéréotypes ont un impact direct sur l’équité salariale : société patriarcale, l’homme était perçu comme le pourvoyeur principal faisant en sorte qu’il devait ramener le plus gros salaire à la maison. Existe aussi la ségrégation professionnelle mène la femme à jouer un rôle dans des domaines faisant le lien avec leur rôle traditionnel de mère ou d’épouse. Ces domaines inclut le transfert de connaissances, la patience, l’empathie, la douceur, la compassion,… Autre élément aussi est la sous-évaluation des emplois féminins qui mènent à un sous-salaire de ces derniers. Par exemple,   les métiers de secrétaire ou de vendeuse peuvent être facilement sous-évalués.

Plusieurs métiers sont dits traditionnellement féminins et ils étaient occupés en 2010 par 57% de femmes. D’un autre côté, les métiers traditionnellement masculins ne sont occupés que par 19% de femmes.  Les femmes occupent des métiers en éducation, en santé et dans les services sociaux.

À l’inverse, plusieurs avantages peuvent faire leur apparition en tant que femmes aux Québec. Des privilèges et des mesures sont mises en place afin d’intégrer davantage les femmes sur le marché du travail. Comme la société tente à mener la femme à son plein épanouissement, le Ministère de l’Emploi met sur pied des mesures afin de lui permettre cet épanouissement. Parmi ces mesures, existent Ma place au Soleil, Pacte pour l’emploi et le Régime québécois d’assurances parentale. Chacune à leur façon, elles permettent d’accompagner les femmes dans leur épanouissement professionnelles. Elles font fi de leurs situations personnelles et ne visent que l’intégration. Par exemple, Ma place au Soleil se voit aider les mères monoparentales dans leur intégration. De ce fait, l’accès à la profession et à la formation n’est qu’à la hausse.

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