Les obstacles à l’égalité des sexes et les avantages possibles pour les entreprises et l’État de se doter d’une pratique paritaire

Les obstacles à l’égalité des sexes et les avantages possibles pour les entreprises et l’État de se doter d’une pratique paritaire, tant au niveau de la proportion hommes et femmes en milieu de travail qu’au niveau salariale, et ce, plus particulièrement au Canada

A la lumière de l’analyse sociologique précédemment établis, il convient de se rappeler de la question fondamentale de ce rapport et d’y apporter une réponse claire : Comment une pratique de la parité des sexes au canada pourraient être entravé et quelles seraient les avantages pour une organisation ou pour le gouvernement canadien de s’en doter.

Bien que nous puissions être fier du travail accompli par le gouvernement libéral actuelle, il n’en reste pas moins que plusieurs obstacles liés au sexe de l’employé existent encore au sein de notre société contemporaine canadienne. Les mentalités archaïques qui stipulent que la femme est inférieure à l’homme circulent encore dans les esprits de différents acteurs comme certains employeurs, certains médias et une tranche de la population. Ses vagues idéologiques des années pré-guerre font revivre des pratiques inégalitaires qui tirent la société vers le bas. Quelques exemples les plus courant seraient les inégalités salariales entre les hommes et les femmes pour un même emploi, les inégalités des chances pour l’accès à des postes de décideurs et de hauts cadres, les barrières omniprésentes pour une femme d’avancer dans le rang hiérarchique au sein d’une organisation. Ce qui est le plus alarmant est que ces exemples de discrimination ne reflètent que la sphère explicite du problème. En effet, l’inégalité des sexes engendre également des retombées péjoratives beaucoup plus implicite : des remarques désobligeantes quotidiennes, du harcèlement psychologique, des idées préconçues fondé sur les stéréotypes et les préjugés sur le milieu du travail, etc. Ses malheureux mais réels exemples découlent de l’idée sous-entendu que la femme n’a pas sa place dans le marché du travail. Il est compréhensif que cela engendre parfois chez la femme des pertes de motivation, des taux de roulement élevé, des difficultés d’intégration qui n’ont pour cause que l’idéologie de l’inégalité des sexes omniprésente au sein de la société. Il serait intéressant de mentionner également le rôle indéniable des médias dans la banalisation de la problématique en favorisant les messages sexistes qui favorise l’acceptation des inégalités. La télévision transmet implicitement à la population des valeurs qui dédramatise le fléau. A titre d’exemple, selon madame Julie Miville-Dechêne, présidente du Conseil du statut de la femme du Québec (CSF), elle s’exprime sur le modèle déplorable que suit la télévision, « La femme-objet, le prince charmant, l'hyper sexualisation : les valeurs sont à l'opposé de l'indépendance des femmes. »

Comment arriverons-nous à faire basculer les valeurs ancrées de ses acteurs important de notre société afin d’émanciper le Canada tant sur le plan économique que sur le plan social ?

Pour contrer ces obstacles, selon nous, le principal défi actuel serait d’arriver à faire réaliser combien une pratique paritaire au sein du marché du travail serait bénéfique pour tous. Cela n’engendreraient que des répercussion positives qui permettront

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