Etude d'articles sur les jeunes mères précaire / ASH

Dans l’article présente dans l’ASH n’2768 du 13/07/2021, nous découvrons l’organisation du suivi des jeunes mères précaires au sein de l’Hôpital Delafontaine à Saint-Denis. Dans une première partie, nous présenterons les caractéristiques psychosociales de ce public. Dans une seconde partie, nous verrons quels sont les acteurs institutionnels et les professionnels en situation d’intervenir dans les situations d’errance présentée. Enfin, nous définirons la précarité et l’errance et nous présenterons une solution provisoire qui permet à des femmes en situation de précarité de satisfaire différents besoin (matériel, sociaux, psychoaffectifs).

Le public présente dans ce texte sont les futures mères et les jeunes mères précaires. Elles peuvent cumuler différentes difficultés. Beaucoup sont sans domicile fixe. A cela peut s’ajouter aussi le fait d’être en situation irrégulière sur le territoire. Ce n’est pas cité dans le texte mais il peut également avoir des problématiques d’ordre médical comme diverses pathologies, l’alcoolisme ou la toxicomanie. Ces jeunes femmes sont en détresse. La première problématique est celle du logement ou de l’hébergement. Vivre dans la rue est difficile et dangereux, et cela le devient encore plus avec la présence d’un nourrisson. Elles rencontrent des difficultés pour leur accès au droit mais aussi au domaine de la santé selon leur couverture sociale (sans ouverture de droits, AME, CSS avec participation financière, CSS sans participation financière). Les situations évoquées sont préoccupantes en raison de la vulnérabilité des jeunes mères précaires et des jeunes futures mères précaires. La vulnérabilité des femmes enceintes est d’ailleurs reconnue par la loi. Le fait de se trouver à la rue est une cause de vulnérabilité supplémentaire. Ces jeunes femmes ne disposent pas des conditions nécessaires afin de prendre soin d’elle et de l’enfant à venir. Elles n’ont pas de stabilité. Lorsqu’elles parviennent à être hébergées, c’est souvent de manière très temporaire et elles peuvent être déplacées d’un hôtel à l’autre. Il est alors compliqué de se déménager toutes ses affaires en étant enceinte ou accompagné d’un nourrisson et parfois d’un ou plusieurs autres enfants.

Les futures mères et les jeunes mères précaires nécessitent une prise en charge adaptée à leur situation. L’urgence de leur situation avec un enfant à venir ou un nourrisson ne permet pas de perdre de temps. Il est essentiel de trouver une solution d’hébergement rapidement lorsqu’elles sont à la rue afin de garantir leur sécurité mais aussi leur survie ainsi que celle du bébé. De bonnes conditions sont nécessaires au bon développement de l’enfant à naître ainsi que du nourrisson. Cela n’est pas possible sans un minimum de stabilité. Au sein de l’Hôpital Delafontaine à Saint-Denis, ces femmes peuvent bénéficier d’un accompagnement pluridisciplinaire au sein de l’unité de psychopathologie périnatale avec la présence d’une pédopsychiatre, deux psychiatres, cinq psychologues, une puéricultrice et des assistantes de service sociale. L’hôpital oriente également ces jeunes femmes vers des associations qui peuvent les soutenir concernant certaines besoins (couches, lait, vêtements). De manière plus générale, les professionnels

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