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Les jeunes et les médias

TD : Les jeunes et les médias. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Octobre 2018  •  TD  •  13 493 Mots (54 Pages)  •  618 Vues

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JOSSE Marine[pic 1]

CASSÉ Marion

BENOIST Matthieu

STASSE Léna

GRANDSIRE Loriane

0

Méthodologie des Sciences Sociales

[pic 2]

  1.  Sommaire

a)Introduction        3

b)Développement        3

Référence n°2         5

Référence n°3        6

Référence n°4         7

Référence  n°5         9

a)Introduction        11

b)Les guides d’entretien exploratoire:         12

1.Guide d’entretien élève        12

2.Guide d’entretien documentaliste        13

c)Les synthèses d’entretien        14

1.Synthèse de l’entretien n°1        14

2.Synthèse de l’entretien n°2        15

3.Synthèse de l’entretien n°3        16

d)Conclusion des entretiens exploratoires        17

Annexe n°1        19

  1. Introduction

Comment et par quels médias les lycéens s'informent-ils ?

La période que nous traversons actuellement est marquée par divers événements à la portée nationale voire internationale (élections, attentats…). Nous cherchons donc à savoir par quels moyens et médias les lycéens ont accès à l'information.

Nous pensons que cette question est précise puisque nous nous intéressons à un segment spécifique de la population, à savoir les lycéens. Cette question est aussi univoque par le fait que l'on se focalise sur les médias. De même, celle-ci nous semble réalisable car nous souhaitons sélectionner et enquêter auprès des lycéens choletais (différents établissements), Cholet étant la ville de nos études. Par ailleurs, la thématique des médias est en adéquation avec les sujets interrogés puisque ces derniers y sont confrontés quotidiennement. La pertinence est également de mise car notre question est ouverte et notre position d'étudiants dans le supérieur nous permet d'avoir un point de vue externe.

Nous préparons notre enquête avec plusieurs hypothèses :

  • La majorité des lycéens sont informés par les réseaux sociaux ; avec l'évolution technologique les jeunes ont constamment accès à Internet et son information (portables, tablettes…)
  • Les journaux au lycée favorisent un intérêt pour l'information « papier » ; les abonnements du lycée permettent aux jeunes de s'intéresser à l'actualité écrite (celle-ci étant gratuite et à portée de main)
  • Les lycéens sont plus tournés vers les informations télévisées lorsqu'ils sont chez leurs parents ; contrairement aux jeunes les parents s'intéressent beaucoup à l'information télévisée (JT, infos continues), le fait d'être à la maison permet aux lycéens d'y être confrontés.
  • Les nouvelles applications téléphoniques permettent une information en continu (type Le Monde ou Le Figaro) qui était d'abord en version « papier » ; les jeunes étant de plus en plus connectés, le fait d'avoir directement accès à l'information sur son portable favorise un certain intérêt à l'actualité.
  1. Les lectures exploratoires

  1. Introduction

Dans l’objectif d’éclairer notre question de départ, à savoir: « Comment et par quels médias les lycéens s’informent-ils ? », nous avons sélectionné 5 références car la complémentarité de leur sujet nous a permis d'observer et de comprendre le fait que les jeunes soient en train de révolutionner leur manière de s’informer. Ces références nous amènent à réfléchir sur l’exclusion de la jeunesse dans le débat public, sur les politiques médiatiques des 10 dernières années, croisées avec l’utilisation réelle des médias par la jeunesse.

Pour aller plus loin, nous avons voulu retracer les liens qu’entretiennent ces jeunes avec les médias et ce depuis l’enfance. Nous nous sommes posés la question de savoir comment les jeunes sont perçus par les médias du service publique et les organismes privés. Aussi, nous avons sélectionné une enquête existante pour comprendre les tendances générales de la population en matière d’information et principalement sur internet. Une des références choisie se porte plus spécifiquement sur la dépendance envers le réseau social numérique Facebook dans laquelle il est fait part du concept de surcharge informationnelle, l’«infobésité ». Enfin, nous nous sommes penchés sur l’utilisation que font les lycéens d’internet puisqu'il s'agit du média préféré du public visé.

  1. Développement

Référence n°1        
 JEHEL Sophie, « Le déséquilibre des politiques médiatiques à l'égard des jeunes. Indice ou accélérateur de leur marginalisation dans l'espace public ? »,Agora débats/jeunesses, février 2012 (N° 64), p. 45-59.        

Avant d’enquêter sur la manière dont les jeunes (lycéens choletais) s’informent, il est nécessaire de comprendre comment et quelles informations viennent à eux. Celles-ci proviennent principalement des médias mais leur accessibilité et les enjeux qu’ils entraînent sont-ils conscientisés dans la politique publique? Quelle part d’information est réservée à la jeunesse ? Pour le savoir, Sophie JEHEL propose de reprendre les grandes lignes du contexte médiatique des dix dernières années afin de constater l’évolution des politiques médiatiques sur les questions de jeunesse et d’analyser leurs (in)adéquations.        En s’intéressant à l’évolution des programmes et des chaînes télévisuelles, l’auteure met en exergue que malgré la volonté de « protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO »(en négociation depuis 1989 et conventionné en mars 2007), le lancement de la TNT n’a pas favorisé la diversification de programmes spécialisés. Cet avènement a même entraîné la suppression de nombreux documentaires et journaux d’informations adaptés à un jeune public. Le programme pour enfant compte pour grande majorité de dessins animés, tandis que celui des adolescents (même si tout autant accessible aux plus petits) est principalement constitué de télés-réalités.        En se contentant du développement d’un marché, sans y associer une « politique de programme jeunesse », l’offre globale permet une socialisation par les médias, l’assimilation de normes et de valeurs diffusés. Il semblerait donc qu’il y ait de grandes incohérences dans la politique publique puisqu’on remarque également une très forte augmentation des programmes au contenu à risques. Cette surexposition aux images violentes et aux messages sexuels pour des publics non-préparés, entraînerait la banalisation de comportements asociaux ainsi que le risque de marginalisation.        « En façonnant une représentation sociale de jeunes partageant une culture différente de celle du reste de la population, l’acculturation médiatique a éloigné dans le même temps les jeunes des préoccupations des politiques publiques. » (page 55)

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