Compte rendu Autour de l'autochtonie Réflexions sur la notion de capital social populaire Jean – Noël RETIERE
Commentaire de texte : Compte rendu Autour de l'autochtonie Réflexions sur la notion de capital social populaire Jean – Noël RETIERE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ana Zgarbur • 1 Janvier 2016 • Commentaire de texte • 589 Mots (3 Pages) • 1 301 Vues
Compte rendu
Autour de l'autochtonie
Réflexions sur la notion de capital social populaire
Jean – Noël RETIERE
Jean – Noël RETIERE est Maître de Conférences en sociologie et socio-histoire à l’Université de Nantes. Les principales thèmes de recherche sont l'engagement et bénévolat (champ social, judiciaire, civique), les classes populaires (travail, culture) et la socio-histoire de l’Etat (tabac). Il à publié : « Nourrir, vêtir, socio-histoire de la solidarité d’urgence à Nantes », « Vivre sa foi, nourrir les pauvres : Sociohistoire de l’aide alimentaire confessionnelle à Nantes des années trente à nos jours» et «Nourrir les pauvres : assister et/ou entreprendre? ».
Le texte, « Autour de l'autochtonie » de Jean – Noël RETIERE a paru dans la revue Politix, vol.16, N°63, dans la rubrique « Fréquentations militantes » en 2003, pp. 121- 143.
L'auteur va s'interroger sur le rôle du capital d'autochtonie pour les classes populaires dans la vie publique. Progressivement, il va décrire comment il à ressenti l'influence des racines familiales dans cet participation, ensuite une définition de la notion de capital d'autochtonie, et au final une présentation des enjeux scientifiques et sociaux qui pose, selon lui, la question de l'autochtonie. Au fil de cette étude, les problématiques vont changé, pour arriver à l'objectif de découvrir en quoi l'autochtonie est un enjeu de luttes entre les groupes sociales.
Dans une microsocieté, comme la ville Lanester, J.N. Retière remarque une hiérarchisation des habitants, avec des classes mieux intégrées dans la « communauté de référence » locale et les habitants distants de tout les implications sociales. Les premiers détient le capital d'autochtonie, et pour eux tout participation et engagement devienne comme une respiration, un donne de soi et une confiance gagné. Des exemples des personnalités sont présenté : des candidats à l’élection, des élus qui s'occupaient à titre gratuit de la mutuelle, théâtre, préparations administratives, responsabilités politiques, comme un résultat d'une reconnaissance du mérite. Les autres, constituent une population de « récente implantation », éloigné des sphères de décision, des réseaux enracinés de sociabilité « colonisées » par l'aristocratie locale. Pour souligner cet grand écart entre les deux groupes, l'auteur nous montre comment l'image de la nouvelle mairie est perçu :
– pour « l'endocratie » c’était un lieu plein des souvenirs, « leur » hôtel de ville, qui occupai une place spécifique et circonscrite.
– pour les « anonymes » le bâtiment a représenté le lieu administrative fréquenté par nécessité, dont on se sent distant.
Pour compléter la recherche, les mutations dans les profils du recrutement des pompiers est analysé. La possession d'un capital d'autochtonie ne représente pas un accès directe à des positions, comme il était avant. Une évolution des critères et une formation continue, va exclure les moins dotés intellectuellement, qui ont eu seulement des ressources d'autochtonie.
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