Etude de l’impact de la catastrophe de 1999
Étude de cas : Etude de l’impact de la catastrophe de 1999. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bebeuch • 21 Novembre 2022 • Étude de cas • 948 Mots (4 Pages) • 334 Vues
Devoir intermédiaire
Le thème de recherche est l'étude de l’impact de la catastrophe de 1999 à travers une approche ethnographique et ses modifications au sein d’une population.
Les motivations ne sont pas clairement exprimées mais on peut penser que son activité professionnelle l'a orientée vers ce choix.
En ce qui concerne la motivation il y a deux intérêts principaux qui vont débouchées sur sa recherche.
Dans un premier temps sa position semble être de « participation observante . En effet, nous pouvons lire qu’elle est venue au Venezuela non pas comme chercheuse mais comme actrice. Elle a « découvert » cet évènement à travers l’ONG Enfants du monde-droits de l’homme sans savoir que cette catastrophe aller être un futur travail de recherche. Ensuite elle est revenue au Venezuela un après dans le cadre d’un mémoire de DEA dans un cadre plus universitaire que professionnel cette fois ci.
Il y a aussi un aspect de motivation intellectuel qui attire la chercheuse. En effet, selon elle, la catastrophe n’est pas simple à aborder et c’est ce genre de complexité qui la pousse à choisir ce thème. La chercheuse semble être attirée par la faisabilité d’une telle approche. En effet elle parle de « bricolage ethnologique ».
Tout d’abord la question de départ doit être construite à la base des premières idées et réflexions. La question de départ est de connaître quel peut être l'impact de la catastrophe sur les populations ?
Forte de ses contacts lorsqu’elle était sur le terrain avec une ONG elle revient une seconde fois avec pour bagage tout ce passé enfoui dans sa mémoire ses prises de note et ses lectures sur le concept de la violence. Partant de ce concept de violence, l’autrice semble dire que l’observateur risque d’avoir un sentiment de répulsion et/ou de fascination qui peuvent « brouiller » et perturber son approche ethnologique. Une autre question qui s’impose « naturellement » reste dans le domaine de la faisabilité de la recherche c’est-à-dire de savoir si une ethnographie de la catastrophe peut être envisageable, et à quelles conditions ? Ensuite, si cela peut être envisageable, nous pouvons nous poser la question de : Comment aborder ce moment premier durant laquelle la catastrophe se produit et les difficultés de trouver une posture juste lors des observations participantes ?
L’objet de recherche est une évolution plus précise du projet et dans cet article il semble mouvant. Au début l’objet de recherche se base sur la première phase de la catastrophe et ses urgences avec la mobilisation et la collecte des témoignages et des points de vue de l’évènement produits a posteriori (après coup). Elle utilise des récits construits à partir d’une démarche de participation observante. (L’assistance dans les refuges). Elle se base sur les données et sur ses impacts, autrement dit, elle a essayé de percevoir les modifications sur la vie des personnes. Au fil du temps elle commença à s’interroger sur les liens qui unissent telle ou telle famille et la catastrophe commençait à devenir moins visible. Elle se rendait compte qu’il ne fallait pas appréhender la catastrophe uniquement comme une donnée(théorique) mais comme une construction. Au-delà du drame il y a des constructions individuelles et collectives qui prenaient corps autour du désastre, une transformation avec un impact protéiforme : social, symbolique, politique, scientifique et humanitaire. Elle prend une certaine distance par rapport à l’évènement en regardant ce qu’il y a autour notamment avec le traitement politico médiatique et le phénomène de déplacement des populations et sa gestion par les pouvoirs publics et par les ONG.
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