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De trop grands écarts de richesses sont-ils mauvais pour l'economie?

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Par   •  11 Avril 2018  •  Discours  •  817 Mots (4 Pages)  •  662 Vues

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De trop grand écart de richesses sont-ils mauvais pour l’économie ?

Définition inégalités économique : désignent la répartition non uniforme des richesses disponibles dans la population

La moitié du patrimoine mondiale de l’humanité = 1% les plus riches→société actuelle = société égalitariste mais paradoxalement de plus en plus inégalitaire.

7/10 personne vivent dans un pays ou les inégalités se sont creuser ces 30 dernières années.

De plus, le salaire des plus riches ne cesse d’augmenter.

Différents types d’inégalités économiques :

  • Salaires
  • Revenus
  • Patrimoine                            

NON

OUI

  • Théorie du « ruissèlement » : revenus des plus riches=réinjectés dans l’économie (consommation, investissement)contribue a la croissance.
  • « Certains degrés d’inégalité peut ne pas être un Pb dans la mesure ou cela incite les individus a exceller, a se battre, a épargner et a investir pour aller de l’avant » Margaret Thatcher et Ronald Reagan dans débat au FMI.
  • exemple Norvège : ne connaît pas la cirse, très bonnes situation macro-économique MAIS trop bonne santé économique baisse du temps de

Travail, hausse des salaires et perte de compétitivité.

  • L’organisation de coopération et de dvpt économique (OCDE) : « augmentation des inégalités entre 1985 et 2005 a couté en moyenne près de 4,7 points de croissance cumulés dans les pays avancés ».
  • Aide sociale de l’état face aux inégalité de revenus : incite les individus a prendre plus de risques dans leurs activité économique et a innover  bénef pour la croissance économique ( PIB).
  • Une distribution égalitaire des revenus ne pousse pas à augmenter sa productivité, à changer de professionsdiminue innovation, mobilité sociale, investissements et donc croissance Eco
  • L’hypothèse de Kaldor selon laquelle la propension marginale à épargner des plus riches est plus élevée que celle des pauvres : si le taux de croissance est directement relié à la proportion du revenu national qui est épargné, les pays à plus forte inégalité doivent connaître une croissance plus forte
  • Une taxation plus forte réduit le taux de rendement après impôt de l’épargne, réduit l’incitation à accumuler le capital → incitation a l’investissement et par voie de conséquence le taux de croissance.

Introduire par : "Dans la littérature économique classique les inégalités étaient considérées comme ayant un impact positif sur la création de richesse. Les auteurs estimaient que les incitations à travailler, à s'éduquer, à innover qui en découlaient, étaient porteuses de croissance", analyse Guillaume Allègre, chercheur à l'OFCE. Mais depuis, beaucoup de travaux empiriques sont venus mettre à mal ce lien.

  • " Schématiquement, il a pour postulat que les pauvres vont essayer d'exproprier les plus riches en augmentant les impôts. Ce qui a des effets négatifs sur la croissance”(car baisse revenus réel des plus riches donc baisse investissement )propos de Guillaume Allègre.
  • Enrichissement des uns au détriment des autres augmentation de la misère quand d’autre s’enrichissentbaisse investissement/consommation de la part des ménages les plus pauvres baisse PIB
  • CONTRE IDEE DU RUISSELEMENT : contestation du FMI : plus la fortune des riches s’accroit moins forte est la croissance : lorsque la part du gâteau des 20% les plus aisés augmente de 1%, le produit intérieur brut progresse moins dans les 5 ans qui suivent  les avantages des plus riches ne ruissellent pas vers le bas contrairement aux convictions des économistes néolibéraux qui défendent l’idée de ruissèlement.
  • Les inégalités peuvent être un fardeau pour l’économie d’après Corrado Gini (Le coefficient de Gini est une mesure statistique de la dispersion d'une distribution dans une population donnée, développée par le statisticien italien Corrado Gini. Le coefficientde Gini est un nombre variant de 0 à 1, où 0 signifie l'égalitéparfaite et 1 signifie une inégalité parfaite.  En France, le coefficient de Gini est de 0,303 en 2012).
  • De fortes inégalités pèsent sur l’éducation et la santé pénalisant ainsi la croissance future (familles les moins aisées = accordent moins d’importances aux études a cause de faible revenus mais aussi d’une culture commune les incitant a préférer se professionnaliser rapidement)
  • Problématique de la mobilité sociale : plus une société est inégalitaire plus la mobilité sociale est faible (écart plus grand entre les différentes classes sociales, moins de relations entre les différentes classes, cultures de plus en plus hétérogène). Ce qui a pour conséquence que la position sociale des gens dans la société n’est pas régie au mérite mais par piston donc société = moins à même d’innover et de créer des richesses.
  • Les personnes les qui ont le moins de richesses (ex: les chômeurs) peuvent se décourager et ne plus se sentir valorisé par la société de part leur "inutilité" et peuvent se sentir en marge de la société or dans la théorie des relations humaines on a vu que la valorisation était l'un des principal facteur de la productivité, donc de l'accroissement de la création de valeurs ajoutées et donc de la croissance économique.

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