Réchauffement climatique-Culture média
Commentaire de texte : Réchauffement climatique-Culture média. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar andoue • 22 Février 2019 • Commentaire de texte • 1 821 Mots (8 Pages) • 510 Vues
Culture et médias
387-123-MO, groupe 01
TRAVAIL PRATIQUE
Thème de l’environnement : Le réchauffement climatique
Travail présenté à
Département de sciences sociales, économie et sociologie
Le 06 mai 2016
- INTRODUCTION
Les activités humaines tels que les consommations quotidiennes, le mode de vie modifient grandement le climat, et ce, dû aux grandes quantités de gaz à effet de serre émissent dans l’atmosphère. De nombreux scientifiques associent le réchauffement climatique aux émissions des gaz à effet de serre provenant de ces activités humaines et dénoncent entre autres l’impact de ces activités sur l’environnement. En analysant brièvement des articles de presse, il a été possible de constater l’ampleur des impacts qu’ont occasionnés les activités humaines sur l’environnement.
Selon un article publié en novembre 2015 dans le Monde Diplomatique par Jean-Pierre Gattuso et Al. Intitulé « acteurs et victimes du réchauffement de la planète». Les auteurs dénoncent les dommages engendrés par le réchauffement climatique dû aux activités humaines. Selon eux, le réchauffement de la planète provoque « l'acidification et la montée du niveau marin sur les organismes et les écosystèmes marins et ceci risquent d'être importants s’ils se cumuleront à d'autres dégâts causés par l'homme, tels que la surexploitation des ressources vivantes, la destruction des habitats et les pollutions diverses.»[1] Ils somment entre autres les pays de prendre conscience de l’ampleur que prend la situation afin de réagir sinon cela aura un effet dévastateur sur l’humanité. D’un autre côté, le nouveau gouvernement canadien formé par Justin Trudeau reconnaît le danger du réchauffement climatique. En effet, dans un article publié en décembre 2015 dans le quotidien Le Monde, le premier ministre Justin Trudeau a fait l’annonce que l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta sera plafonnée dans le but de rompre avec le conservatisme de l’ancien premier ministre canadien Stephen Harper. Autrement dit, l’exploitation des sables bitumineux, une activité reconnue comme étant être le moteur économique de l’Alberta, mais qui n’est pas pour autant sans danger pour l’environnement ne sera pas exploité de la même façon affirme M. Trudeau. Celui-ci assure que le gouvernement de l'Alberta reconnaît l'importance de tenir compte des changements climatiques. L’exploitation des sables bitumineux étant une activité très polluante et est responsable d’une grande partie des émissions de de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, M. Trudeau entend alors plafonnée l'expansion de l'exploitation des sables bitumineux à 100 mégatonnes [millions de tonnes] par an d'émissions de gaz à effet de serre, contre 70 mégatonnes aujourd'hui. De plus, Le premier ministre sous-entend que l'Alberta va instaurer une taxe sur le carbone, soit de 20 dollars la tonne en 2017 et qui augmentera à 30 dollars l'année suivante[2]. Ainsi dit, le carbone sera taxé pour quiconque dépassera le plafond établie par le gouvernement. Questionné sur la censure dont a été victimes plusieurs scientifiques du gouvernement Harper, M. Trudeau assure que ceux-ci auront le plein droit de parler aux médias et à quiconque qui les interroge sur leur recherche. Dans un autre article publié dans le quotidien le devoir, l’auteur Alexandre Shields dresse un portrait des conséquences des bouleversements climatiques sur l’environnement et la population dans un avenir proche. En se basant sur une étude publiée dans la revue scientifique médicale britannique The Lancet, il fait ressortir les effets des changements climatiques sur la santé soient une augmentation des vagues de chaleur, des inondations, des sécheresses et des tempêtes, avec des impacts indirects incluant des menaces sur la santé des populations liées à la pollution de l'air, la propagation des vecteurs de maladies, de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition, des déplacements et des problèmes de santé mentale. En plus des problèmes de santé, la production agricole constituerait aussi un problème, car «Dans plusieurs régions du monde, même une hausse des températures relativement modérée engendrera des impacts catastrophiques pour la production agricole. Selon la Banque mondiale, une hausse de 2 °C d'ici 2040 entraînera par exemple un recul de 10 % de la production africaine d'ici 2050, tandis que 40 % de ses terres consacrées au maïs devraient devenir " inutilisables " dans la décennie 2030. " Des températures extrêmes pourraient nuire aux récoltes de riz, de blé, de maïs et d'autres cultures importantes et menacer la sécurité alimentaire " des pays pauvres, estime aussi l'institution. L'Afrique et l'Asie du Sud-Est seraient les premières victimes de ces pénuries de denrées essentielles à la survie. La part des populations en état de malnutrition risquerait par ailleurs de flamber " de 25 % à 90 % " en fonction des pays. » De plus, l’acidité des océans dus aux émissions de carbones bouleversera la vie marine. Plusieurs espèces seront menacées et les coraux pourront disparaître si le taux de co2 dans l’atmosphère ne diminue pas. Et sans oublier selon l’auteur, le risque de subir au cours des prochaines années des évènements météorologiques extrêmes. Toutefois, malgré les objectifs de plusieurs pays à réduire leurs émissions à 2,70 d’ici 2100 afin d’améliorer l’environnement semble selon les experts des objectifs très optimistes, car le cumul des objectifs nationaux donne un résultat entre 2,7 et 3,5 degrés. Ce sont particulièrement l'Inde et la Chine qui influenceront le résultat final, estime le climatologue. Rappelons que cette dernière est responsable de 25 % des émissions de gaz à effet de serre. Il est très difficile d'évaluer précisément où en seront la Chine et l'Inde en 2030, dit Jouzel. Cela dépendra de leur taux de croissance. Ça peut beaucoup varier. Il reste à ce niveau une grande marge d'imprévu et d'inconnu.
Tous les articles examinés relatent l’urgence d’agir afin de protéger l’environnement et pointent les activités humaines comme étant les principales causes du réchauffement climatiques. Toutefois, il existe des enjeux politiques et économiques reliés aux activités qui contribuent aux émissions des gaz à effet de serre dans l’environnement et cela a pour effet rendre plus difficile à amener le gouvernement à prendre plus de décisions dans le but de protéger l’environnement. Aucun article ne propose de solution possible, selon ceux analyser le problème semble être avant tout un enjeu politique où le gouvernement doit prendre des mesures et instaurer des normes sévères afin de réduire le réchauffement climatique.
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