Le réchauffement climatique et la technologie
Compte rendu : Le réchauffement climatique et la technologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar igastaka • 26 Mai 2022 • Compte rendu • 729 Mots (3 Pages) • 342 Vues
ARTICLE : RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE : LA TECHNOLOGIE SUFFIRA-T-ELLE A REGLER LE PROBLEME ? publié par Thomas Baïetto sur le site web de France Télévision.
Actuellement il y a un consensus, même s’il reste encore des climatosceptiques, sur le fait que l’activité humaine est à l’origine du dérèglement climatique, dû à la combustion de matières fossiles par l’homme (pétrole, charbon, gaz) qui génèrent des émissions de CO2 qui font monter la température terrestre. Il y a aussi un consensus sur la nécessité d’agir contre ce phénomène qui met en danger l’avenir de la planète (extinction des espèces, évènements climatiques incontrôlables, migrations de populations, etc.). En revanche, quand il s’agit de mettre en place des actions pour lutter contre le réchauffement de la planète, les approches sur la nature de ces actions et de l’urgence sont assez différentes.
J’ai choisi cet article parce qu’il permet d’illustrer deux pensées différentes vis-à- vis de l’action contre le changement climatique, qui peuvent être définies comme Soutenabilité faible et Soutenabilité forte.
Commençons par la Soutenabilité faible, qui est l’objet de cet article Ses partisans considèrent que la solution pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre est la technologie. Le progrès technique permettra de développer l’utilisation des énergies renouvelables à grande échelle et de remplacer les énergies fossiles, et même d’absorber le CO2 qui se trouve dans l’atmosphère. Cette façon de penser existe depuis des année et l’article mentionne par exemple des responsables politiques français, comme le Président Macron ou le parti LR, comme des partisans de cette ligne d’action.
L’article expose les critiques qui sont faites à la Soutenabilité faible, la principale étant le facteur temps. En effet, nous pouvons lire les avis de plusieurs experts scientifiques sur l’évolution du climat qui affirment que les démarches bureaucratiques et la construction des infrastructures nécessaires pour la mise en place de grands projets de développement des énergies renouvelables prendraient tellement de temps que les résultats seraient trop tardifs pour régler la crise climatique. En outre, pour réaliser ces grands projets, on serait toujours obligés d’utiliser des énergies fossiles, par exemple les éoliennes nécessitent du pétrole et du charbon pour être fabriquées et déplacées. En résumé, la transition écologique ne peut pas se faire d’un claquement de doigts et pendant une longue période il sera encore nécessaire d’avoir recours aux énergies fossiles.
Donc, pour ceux qui s’opposent à la Soutenabilité faible, Il n’y aurait aucune base scientifique qui permette d’affirmer que le progrès technique résoudra le problème de la crise climatique et cet excès de confiance non justifié serait même démobilisateur pour agir sérieusement contre le réchauffement de la planète.
La deuxième approche, celle de la Soutenabilité forte, non mentionnée explicitement dans l’article mais qui est présente dans ses conclusions, part du principe que les dommages causés à l’environnement restent en partie irréparables et certaines ressources épuisables sont irremplaçables. Le progrès technique est donc clairement insuffisant et la vraie réponse est le changement d’un modèle économique basé sur la consommation et la recherche permanente de l’augmentation de la croissance. On préconise la décroissance comme solution.
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