Fiche de lecture La Guerre des Métaux : la face cachée de la transition énergétique et numérique

Fiche de lecture La Guerre des Métaux : la face cachée de la transition énergétique et numérique

Biographie et bibliographie de l’auteur

L’essai qui nous est donné à l’étude a pour titre La Guerre des métaux : la face cachée de la transition énergétique et numérique, publié en 2018 par les éditions LLL (Les Liens qui Libèrent). L’auteur de cet ouvrage est Guillaume Pitron, un journaliste français spécialisé dans l’étude des impacts écologiques, économique et géopolitiques des nouvelles technologies. Il est également chercheur agrée au sein de l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques). Guillaume Pitron a été récompensé d’une trentaine de prix français et étrangers, comme par exemple prix du livre d’économie en 2018 pour La Guerre des métaux rares ou encore Best Documentary Long à l’American Golden Picture International Film Festival aux États-Unis, en 2021 pour le film La Face cachée des énergies vertes. Il a également participé à des présentations dans de grandes institutions internationales comme l’UNESCO, des universités mais aussi des médias ainsi que des festivals littéraires.

Dans sa bibliographie, on compte trois ouvrages notables. Du côté de ces derniers, il est notamment l’auteur de l’Enfer Numérique, voyage au bout d’un like publié en 2021 aux éditions LLL ainsi que le roman Prométhium publié la même année aux éditions LLL également.

Contexte académique de l’ouvrage

Tout d’abord, Guillaume Pitron déclare différentes raisons à l’écriture de son ouvrage dans une interview donnée au journal 20 minutes. Il parle notamment d’un article publié en 2010 sur les métaux rares comme le nouveau pétrole mais également de l’enjeu de la Chine qui possède un monopole dans le domaine des métaux rares. De plus, il met en exergue l’existence de mine de cobalt et leur enjeu pour la production de véhicules électriques.

L’ouvrage a été publié le 10 janvier 2018, dans un contexte spécifique. En effet, si l’on se penche sur la potentielle année d’écriture, à savoir 2016 – 2017, de nombreux éléments viennent questionner l’usage des métaux dans la transition écologique et énergétique. L’association Amnesty International a notamment publié un article en début d’année 2016, témoignant de l’enjeu social de la production de smartphone et de voitures électriques, impliquant le travail d’enfant dans des mines de cobalt. Emmanuel Macron, ministre de l’économie, avait lancé en 2015 un projet de "mine responsable", lancée par Emmanuel Macron plus écologique. En Articque, des centaines de projets miniers sont mis à l’arrêt à la suite de la chute du cours des matières premières, questionnant les impacts écologiques sur la faune et la flore de la région.

Aussi, peu après la publication de son ouvrage, en novembre 2018, la notable grève des Gilets Jaunes a débuté à la suite de la mise en place de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, visant à entamer une transition énergétique. Ce qui vient mettre en lumière les questions de transition énergétique.

Résumé de l’argumentaire

L’ouvrage se divise en deux parties. La première consiste en une description de la transition énergétique et numérique face à son argumentaire écologique. Puis, Guillaume Pitron s’attelle à la tâche d’expliquer l’enjeu géopolitique lié aux métaux rares, par l’usage des pays producteurs des métaux rares pour se développer économiquement, en mettant l’accent sur le pays leader de cette production la Chine.

Tout d’abord, lors de sa description de la transition énergétique et numérique, l’auteur présente les deux types de métaux. Et tout au long de son argumentaire ce sera cette analyse qui sera étudiée pour justifier de sa théorie. Il existe donc deux formes de métaux, les abondants comme le fer et les rares comme le gallium. Ils sont dit rares du fait de la concentration faible sur les régions du globe ainsi que leur faible production. Il nous donne notamment des données pour appuyer son argumentaire, le gallium est produit à raison de 600 tonnes par an tandis que le fer est de 2 milliards de tonnes. Cette faible production implique également un prix élevé, le gallium coute 9000 fois plus que le fer. Il met en avant le rôle majeur de ces métaux dans les nouvelles technologies et leur nécessité dans la nouvelle marche du progrès.

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