Ecole du savoir

Les parcours se construisent bien en dehors de l’école et bien en dehors de la famille. Ils sont construits par les politiques de la ville, par plein d’éléments qui façonnent des cultures d’institutions puis des parcours dans telle ou telle filière.

La territorialisation des politiques éducatives

L’inspection dans un parcours se fait d’une manière territorialisée.

• Quelles conséquences de cette territorialisation sur le rôle des parents sur l’éducation scolaire ?

Dans les années 80 : premier stratège : l’Etat -> premier constructeur des parcours scolaires des élèves -> conception de l’école juste et méritocratique. Les parents font confiance à l’école et les parcours scolaires vont être construit autour de l’offre de scolarisation 🡪 va définir les parcours scolaires des élèves.

Dans les années 60 -> politique d’ouverture du secondaire à des enfants qui n’y avaient pas accès -> parcours scolaires transformés. Cette démocratisation n’est pas liée uniquement à une élévation du niveau générale, mais pour des raisons économiques, politiques -> il faut une ouverture du secondaire vers une certaine catégorie sociale.

Au départ -> répartition et parcours liés à l’organisation des filières (ressort de l’Etat) -> importance des politiques éducatives. L’Etat structure, modifie les parcours des individus en fonction de l’offre de formation -> idée du SE : considérer que le SE = homogène, uniforme -> unicité dans chaque filière = gage de justice 🡪 convenait à tous.

Accès à l’emploi -> peu de différences -> les acteurs considéraient que cette orientation dépendait quasi uniquement des résultats de l’élève et de l’offre étatique de formation.

L’idée était celle de gestion des flux de l’élève, ce n’était pas les trajectoires des individus. Pour gérer cette organisation /répartition, on met en place la « carte scolaire » à partir de 1963 (Fouchet). Elle permet de répartir les élèves dans un certain nombre d’établissement selon le lieu d’habitation. A cette époque, acceptation du choix d’établissement en fonction du lieu par les parents car on pensait que tous les établissements étaient égaux (état) stratégie).

A partir des années 80 🡪 stratégies différentes au niveau politique et au niveau de la perception des acteurs sur l’école au niveau de l’orientation et de l’utilité des parcours scolaires.

• Décentralisation et déconcentration des pouvoirs de l’état afin de mieux percevoir les besoins dans chaque endroit.
• Un des ressort : la montée du chomage fait qu’on se demande ce qu’il faut faire pour améliorer les choses.
• 1989 : loi d’orientation proposée par Lionel Jospin (ministre de l’EN) 🡪 les parents sont des acteurs à part entière du SE ; mettre l’élève au centre du SE, c’est adapter les besoins 🡪 c’est un système qui doit s’adapter aux individus.

Fatalement, le rôle de l’école dans la société se transforme.

1. Territorialisation des politiques éducatives

1. Les politiques de la ville

Dans le primaire c’est le maire qui a le pouvoir, d’inscrire les enfants dans telle ou telle école.

Les actions des villes sur les politiques éducatives, sont importantes dans la mesure ou l’école primaire est gérée par la municipalité. Et le secondaire / lycée / collège, sont gérés par le département.

• On voit bien les relations entre écoles et politiques éducatives.

Les politiques en matière de réseaux de communication, d’implantation d’infrastructure définissent un certain nombre de territoire dans la ville. Il existe des territoires dans la ville qui sont liés à un certain nombre de politiques.

Prise de conscience au niveau des individus, mais aussi politiques. Quand chacun trouve un emploi qui correspond, alors les choses peuvent rester stables. On voit bien qu’il y a des zones ou le chômage est plus élevé que la moyenne et vice versa.

1. Politique scolaire : de la logique de l’unicité à celle des logiques territoriales

Point culminant de l’unicité : 1975 : loi Haby qui uniformise le secondaire premier cycle avec la notion de collège unique.

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