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Les symboles du pouvoir de l’empereur et l’exercice du pouvoir impérial

Cours : Les symboles du pouvoir de l’empereur et l’exercice du pouvoir impérial. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Février 2022  •  Cours  •  1 340 Mots (6 Pages)  •  501 Vues

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Paragraphe 2 :Les symboles du pouvoir de l’empereur et l’exercice du pouvoir impérial

Les empereurs romains, ne manquaient pas de revêtir les attributs symboliques de leur pouvoir. Symboles qui témoignent que ce sont autant de signes d’absolutisme de l’empereur, que

ce soit avec Constantin, même avant lui, et ce sera aussi le cas après Constantin.

Les principaux symboles, ou attributs symboliques :

Tiare : couronne ou trirègne, c’est la triple couronne des papes, montre le pouvoir spirituel de l’empereur. Il peut être considéré comme un vicaire de Dieu (un représentant de Dieu sur terre).

Elle symbolise aussi le pouvoir de juridiction et d’administration de l’empereur sur l’empire.

Diadème : réservé à la représentation de Dieu sur terre, montre le caractère divin.

Sceptre : symbole du bâton de pasteur, du bâton de commandement ; en cela l’empereur est un guide.

Manteau de pourpre : vêtement précieux connoté du faste oriental et symbolise la couleur du sang, de la vie. Il symbolise la richesse ainsi que le pouvoir de l’empereur qui est sans faille. Lien avec la proskynèse : rite où on s’incline, se prosterne, s’agenouille.

L’anneau impérial avec le sceau impérial : anneau symbole d’union entre l’empereur et le peuple, et le sceau symbolise le pouvoir d’authentification des actes impérieux.

Sous Constantin 1er le fondement du pouvoir impérial se trouve dans le christianisme et la succession du pouvoir va changer. Ce passage est considéré de droit divin, et Constantin cherche à faire que l’hérédité soit le fondement de la passation du pouvoir. Cependant, après la mort de l’empereur Julien (363), le pouvoir cessera d’être héréditaire jusqu’à la dynastie Valentiennne. Par ailleurs, l’empereur bien que titulaire de cette force de représentation de dieu sur terre, il porte des titres qui manifestent les caractères de son pouvoir. Il est dominus noster (notre maître). Il est le maître absolu de l’empire. Il est aussi triomphator (celui dont on ne triomphe pas).

Il exerce le pouvoir législatif, sans concurrence institutionnelle, par les leges de l’empereur à portée générale. Par ailleurs l’empereur exerce en totalité le pouvoir judiciaire, il est le juge suprême de l’empire romain, et délègue son pouvoir à des juridictions, dont les agents sont nommés par l’empereur. Le schéma judiciaire au Dominat suit le schéma administratif. Il est le maître de l’empire, et son pouvoir est légitimé par le christianisme. Il a des pouvoirs diplomatiques, il a en charge les traités et exerce les plus importants commandements.

À partir de la fin de son règne, l’empire rentre dans une période de division.

Section 3 : La division de l’empire romain

La division de l’empire est évidente, car elle est l’aube du dominat avec l’expérience de la tétrarchie. Malgré la volonté de maintenir l’unité de l’empire, il va y avoir une fin à ce processus. Dès le début du dominat il y avait déjà une idée de division, mais ce n’était qu’une division de fait qui respectait l’unité romaine. Comment expliquer la division et ce qu’il adviendra de l’avenir oriental de l’empire romain ?

Paragraphe 1 : Le crépuscule de l’unité impériale

Constantin le grand ne pouvait oublier les problèmes posés par la succession des tétrarques. Bien conscient de cela par le contexte de sa propre accession à la tête de l’empire et, pour assurer la pérennité de l’empire, il fallait donner à son régime de droit divin, un mode de transmission successorale bien établi. Mais que choisir ? La succession au pouvoir impérial est, pour lui, héréditaire. Donc en vertu du droit du sang (jus sanguinis), par les liens de filiation et au profit des enfants mâles (masculinité). S’il reste seul Auguste au cours de son gouvernement il ne manquera pas de faire accéder au rang de César ses fils. Peut-être pour les mettre à l’épreuve, comme s’il s’agissait d’un genre de rituel initiatique pour choisir le meilleur plus tard au poste d’Auguste. Cette pratique se répétera dans le temps. Lorsque meurt en 337, il n’a pas réglé la question successorale. On voit alors l’émergence d’un empire collégial entre 337 et 350. Au final c’est l’un des fils de Constantin 1er, Constance II, et qui va demeurer seul empereur. Il est suivi par l’empereur Julien l’Apostat, puis par l’empereur Jovien.

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