Libéralisation financière
Dissertation : Libéralisation financière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hamzabejja • 1 Mai 2017 • Dissertation • 3 124 Mots (13 Pages) • 902 Vues
CONCOURS NATIONAL D’ACCÈS AUX ÉCOLES DE MANAGEMENT (CNAEM)
(ENCG / ESI)
FILIERE ECONOMIQUE ET COMMERCIALE
OPTION TECHNOLOGIQUE
PROPOSITION DU COORIGE POUR L’EPREUVE : ECONOMIE - DROIT
ECONOMIE
PREMIERE PARTIE : NOTE DE SYNTHESE (sur 10 points)
Introduction …………………………………… …. 2 points
Problématique : le Maroc a pris la voie de la libéralisation commerciale et l’intégration dans l’économie mondiale, cependant, les chiffres du commerce international montrent qu’il ne profite pas suffisamment de sa politique d’ouverture ce qui rend urgent le renforcement de ces politiques sectorielles en vue de renforcer sa position internationale.
Développement ………………………………………6 points
- Le Maroc ne profite pas suffisamment de sa
- l’ouverture a des effets indéniables sur : la croissance, le développement des exportations, l’élargissement des marchés, la création d’emploi…
- elle constitue une condition de développement à coté des autres réformes économiques, administratives, politiques, juridiques ….
- Pour ce faire le Maroc a renforcé son ouverture commerciale : adhésion à l’OMC, conclusion des ALE, attraction des politiques commerciales …..3 points
- vue ses effets bénéfiques, le Maroc a opté pour l’ouverture commerciale pour renforcer son développement
- IDE …
- Conséquence : le taux d’ouverture est passé de 51.2% en 2000 à 64.7% en 2013 ;progression des échanges commerciaux dans le cadre des ALE de 107 en 2008 milliards dh à 167 Milliards en 2013.
- des difficultés persistent empêchant de profiter pleinement de l’ouverture
- le solde du commerce marocain reste pourtant déficitaire ; la part de marché mondiale reste très faible (0,117 % en 2013) et progresse très lentement comparativement aux pays concurrents qui ont vu les leurs augmenter.
- les exportations marocaines progressent moins proportionnellement que les exportations mondiales : le Maroc ne profite pas toujours des phases de développement du commerce mondial ;
- Malgré leur progression les échanges commerciaux dans le cadre des ALE ont contribué à l’aggravation du solde commercial à concurrence de 34% en 2013 (surtout l’accord avec l’UE qui y a participé de 28%).
- …. mais dispose des atouts pour renforcer sa position à l’international à condition de revoir ses politiques sectorielles ……………………………...3 points
- Pour consolider ses atouts et saisir ses opportunités en matière du commerce international le Maroc a mis en place des politiques sectorielles en vue de promouvoir son commerce extérieur :
- Pour renforcer son offre productive et améliorer sa position internationale le Maroc a mis en place un ensemble de politiques dans le cadre du plan émergence (secteurs automobile, aéronautique de l’offshoring …)
- Cependant ses politiques restaient insuffisantes et manquent d’efficacité vue le manque de coordination entre elles (vision verticale en « silo ») ; la fragilité du tissu productif ; manque d’implication des partenaires économiques et sociaux ;
- En fin la politique des ALE est contre performante dans la mesure où leur conclusion n’était pas bien préparée et leur multiplication a crée une sorte de « bol de spaghetti » suite au manque de cohérence entre eux ce qui les a rendu plus coûteux et moins efficaces.
- Le Maroc peut saisir encore ses opportunités à condition d’adapter ses politiques sectorielles et de renforcer la promotion de son offre exportable
- vue la stabilité politique et économique dont jouit le Maroc, il peut encore profiter de la reprise de commerce mondial, de l’amélioration de la productivité des entreprises de la baisse de la compétitivité des asiatiques en terme de coût de travail et du développement du sourcing du proximité pour se positionner confortablement ;
- pour ce faire le Maroc devra se concentrer sur le renforcement de la cohérence de ses politiques sectorielles, la structuration et la mise à niveau de son secteur privé, l’implication des partenaires sociaux (syndicats, société civile…), l’amélioration de sa diplomatie économique pour promouvoir son offre exportable et en fin le développement d’un système d’intelligence économique.
Conclusion …………………………………… ….… 1point
Présentation et qualité de la rédaction …………… 1point
N.B : - Pour le nombre de mots : - 0.25 points pour 4 mots de plus.
DEUXIEME PARTIE : QUESTION DE REFLEXION (sur 10 points)
SUJET : Dans quelle mesure l’ouverture commerciale permet-elle la croissance économique ?
Introduction …………………………………… …. 2 points
Les mots-clè :
- L’ouverture commerciale : pratique consistant à développer les échanges commerciaux avec le reste du Monde par la réduction voire même la suppression des barrières à l’entrée, elle peut se faire dans le cadre multilatéral, régional ou bilatéral à travers la conclusion d’accords de libre échange ou encore l’intégration d’une zone de libre échange ; elle peut être mesurée par le taux d’ouverture ;
- La croissance économique : augmentation durable des richesses créees dans un pays pendant une période bien déterminée mesurée principalement par le PIB.
Problématique :
L’ouverture commerciale peut avoir un effet favorable sur la croissance économique. Cependant la relation n’est pas automatique et son effet dépend de la compétitivité et du modèle de croissance adopté par chaque pays..
Développement ………………………………………6 points
- L’ouverture commerciale est source de création de richesses
- L’ouverture commerciale permet d’élargir les marchés, d’augmenter les débouchés et de booster les exportations
- le libre échange permet d’augmenter la production via les exportations avec plus de spécialisation et une allocation optimale des ressources (théories traditionnelles du commerce international : avantage absolu et comparatif ; théories des dotations factorielles HOS)
- L’internationalisation des entreprises permet de perdurer le cycle de vie du produit et de maintenir un rythme accéléré de production, de réduire les coûts et de diversifier l’offre ;
- L’ouverture commerciale permet le transfert technologique et d’améliorer les gains de productivité
- le libre échange facilite l’accès à la technologie, l’automatisation des systèmes de production et l’augmentation de la productivité
- Or, le progrès technologique constitue un facteur essentiel pour la croissance (théorie de la croissance exogène : R.Solow) ;
- L’augmentation des gains de productivité entraîne une augmentation des revenus, une amélioration du pouvoir d’achat et donc une augmentation de la demande ;
- Développés dans le cadre du libre échange, les IDE constituent un facteur favorable à la croissance économique
- Ils permettent d’élargir la capacité de production grâce aux capitaux étrangers
- Ils facilitent également le transfert de la technologie ;
- Effet d’entraînement intersectoriel
- La relation ouverture commerciale et croissance n’est pas automatique, elle dépend du modèle économique adopté et de la compétitivité des pays
- Dans le modèle de croissance tirée par la demande intérieure :
- Dans ce modèle la consommation intérieure représente la source principale de la croissance, la demande est satisfaite en grande partie par la production locale en plus des importations ;
- Dans ce modèle l’ouverture peut agir en facilitant l’accès à la matière première, les biens d’équipement et la technologie aux producteurs locaux, cependant, en l’absence d’un tissu productif compétitif l’ouverture pourrait finir par gonfler les importations sans profit pour la production locale (aggravation donc du déficit commercial) ;
- Dans le modèle de croissance tiré par la demande extérieure :
- Dans ce modèle les exportations représentent la source principale de la croissance (exemple de la Chine);
- Donc ici la croissance est tributaire de la capacité du pays à exporter, une capacité qui dépend de sa compétitivité et son positionnement au niveau international ;
- Or la compétitivité des pays repose désormais sur leur capacité à réduire les coûts et innover (endogénéisation des facteurs de croissance dans le cadre des théories de la croissance endogène)
- Ce modèle parait encore risqué dans la mesure où il dépend de la conjoncture internationale : une crise économique poussent les partenaires commerciaux à réduire leurs commandes provoquant une baisse des exportations (effet tequila en 1995 ou encore le cas de la Chine après la crise de 2008 qui a même dû revoir son modèle en portant désormais plus d’attention à sa consommation intérieure) ; la soutenabilité de la croissance devient donc difficile (effet cyclique de la croissance) ;
- l’ouverture commerciale profitent donc aux pays qui ont :
- Une forte compétitivité-prix (cas de la chine) : avantage de coût de travail + politique de dévaluation compétitive ;
- Une forte compétitivité hors prix (les pays industrialisés) : nécessité de mesures structurelles en terme d’industrialisation, d’innovation et de valorisation de l’offre (politique de différenciation).
Conclusion …………………………………… ….… 1point
Présentation et qualité de la rédaction …………… 1point
Droit
Dossier 1. Barème indicatif. 8 points
Résumé des faits.
Ipsos, un client de la société AL AFRAH, a passé une commande pour fourniture de repas pour toute l’année universitaire. Suite à une baisse de son activité, il décide de réduire ses commandes de 75 %. AL AFRAH pour répondre à cette commande d’une manière optimale, a pris l’habitude, comme il se fait dans la profession, de sous-traiter des pans entiers d’activités à des professionnels spécialisés avec lesquels il est lié par des contrats de fourniture de longue durée pour profiter de prix compétitifs. S’estimant lésé par une telle tournure des événements et devant les conséquences que cela aura pour ses relations avec ses propres sous-traitants (certains n’hésiteront pas à réclamer des dommages et intérêts), ALAFRAH réclame des dommages et intérêts.
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