Histoire de la monnaie

Brève histoire de la monnaie :

Le document retrace l’histoire de la monnaie, depuis ses premières formes, dites primitive à ses formes les plus modernes, à savoir, la monnaie électronique.

La première forme de la monnaie est la monnaie primitive contrairement aux formes actuelles. Cette monnaie primitive assurait les transactions et les achats. Il s’agissait par exemple du bœuf pecus, le sel, les coquillages et les perles. Toutefois, certaines de ces formes n’étaient pas pratiques,  comme le bœuf, et d’autres étaient prisées à l’image du sel qui fut convertible en or. Certaines de ces formes ont persisté, comme la forme de coquillage en Mélanésie, les fils de cuivre en Afrique ou les cigarettes durant la SGM. Cette monnaie remplissait trois fonctions : fonction commerciale, sociale et religieuse. Elle est également regroupée en deux grandes catégories :

• Les produits naturels : nous pouvons citer le tabac, les dents d’animaux, les coquillages spécialement les cauris. Ces derniers étaient particulièrement appréciés par les commerçants, coloniaux et voyageurs qui répandirent leur utilisation en Occident, et ce jusqu’au 19eme siècle.
• Les objets manufacturés : notamment les tissus de soie, les perles et les objets métalliques en or, argent ou fer. Le métal devint un moyen d’échange idéal vu sa solidité et sa divisibilité et a évolué vers la monnaie actuelle. De même le métal a facilité de transport de la monnaie.

La deuxième forme est les pièces de monnaie. La première monnaie fut créée en Chine puis se répandit en Occident à base de l’électrum, un alliage naturel d’or et d’argent. On retient principalement la chouette athénienne, une pièce grecque comprenant 16 valeurs. Durant l’époque médiévale, la monnaie a connu son essor suite aux activités de commerce et d’urbanisation, ainsi sont nés des monnaies internationales comme le gros tournois, l’esterlin anglais et le gros de Flandre. Au 18e siècle, on assiste au développement et l’extension du franc en Europe jusqu’à l’arrivée de l’euro sous sa forme scripturale en 1999.

En parallèle, se développa une autre forme monétaire. Il s’agit du papier-monnaie ou billet qui vit le jour au 13e siècle. Le billet comprend l’émetteur, la valeur, l’année d’émission et une clause spécifique. L’introduction de cette monnaie reposait essentiellement sur la confiance en la valeur nominale du billet. Les billets de banque se répandirent à partir du 18e siècle et étaient émis dans un premier temps par les banques privées puis par les banques centrales. Les premières banques centrales sont la Banque de Suède et d’Angleterre. Les billets étaient émis en contre partie de dépôts de métal et de terres. Suite à l’introduction de l’euro en 2002, 15 milliards de coupures en euro furent introduites par la BCE. La production annuelle de billet est proportionnelle à l’accroissement et à la demande de billets.

La quatrième forme de monnaie est la monnaie scripturale et électronique. Cette forme atteste de la dématérialisation de la monnaie. La monnaie scripturale permet le transfert d’argent, d’un compte à l’autre, par simple jeu d’écritures comptables, crédit et débit. Ce jeu d’écritures est d’autant plus renforcé par la forme électronique de la monnaie, par le biais de cartes et d’internet. Les cartes électroniques stockent les montants, reposant sur le principe de prépaiement. Aujourd’hui, le téléphone portable est également devenu un moyen de paiement.

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