Contre l'usage de la drogue

SUJET ELOQUENCE 4

CONTRE L’USAGE DE LA DROGUE

Un plaisir, un besoin, une addiction, une simple soirée entre amis et à partir de là tout commence…

Au début c’est pour s’intégrer, passer un bon moment s’amuser et essayer. Tout ce passe très vite, une proposition, une bouffée de fumée et arrive les première sensations, assez plaisante. L’apparition d’un sourire, l’humour assez facile ca devient l’euphorie. Un sentiment de légèreté qui t’entraine qu’a des futilités. Les yeux rouges et la bouche sèche te voilà maintenant partis sur une autre planète.

Le temps passe et la consommation augmente, chaque soirée, chaque anniversaire, chaque occasion chaque prétexte est bon pour ce moment de détente qui t’apaise et te fait du bien. Chaque bouffé est de plus en plus intense et pourtant l’effet te parait maintenant anodin.

Arrive ensuite la dépendance. Autre fois tu fumé avec tes amis, aujourd’hui tu t’en procure seul et fume le soir dans ta chambre. Les bons moments sont maintenant bien loin, place à la nervosité et l’anxiété. Tu parais nerveux car tu as besoin de cette drogue pour t’apaiser, tu as besoin de te sentir plané pour te calmer. Le sommeil ne vient plus sans s’est cette substance et oui c’est devenue une dépendance.

Thomas,

Aujourd’hui j’ai le courage de t’écrire cette lettre, après 6 ans d’absence. J’aimerais prendre de tes nouvelles savoirs si tu vas bien, ce que tu deviens. Peut-être papa, marié, salarié … Cela fais tellement d’année … le temps passe si vite cela me rend nostalgique. Je me rappel de nos moments passé ensemble, nos fou rires, nos balades, nos sortis, ont été jeune et tout nous paraissait si génial.

Tu étais de loin mon meilleur ami celui à qui je me confié l’épaule sur laquelle je me reposé. Sans cesse de bon conseils, tu étais le seul qui pouvait me comprendre dans n’importe quel situation, que ce soit des histoires de cœur ou de famille tu avais toujours les bons mots pour me donner le sourire et me remonter le moral.

Je me rappel de ton talent caché pour le dessin, je me suis toujours dis que tu aurais dû faire carrière dans l’art. Tes dessins été tellement beau raffiné et bien dessiné. Je me suis toujours demandé comment tu faisais pour imaginer et créer d’aussi belle chose. D’ailleurs j’ai toujours gardé ceux que tu m’avais fait, les trois tableaux sont dans mon armoire rangé précieusement.

 Tu te souviens de ce fameux jour où nous sommes partis au parc Astérix ensemble, un début de journée incroyable des jeux de sensations à ne plus en finir,  la boule au ventre à chaque début d’attraction mais quel plaisir. Malheureusement ça n’a été que de courte durée, le midi est arrivé tu avais besoin de fumé, malgré le fait que tu te sois caché la sécurité t’a arrêté et puis nous nous sommes fait viré. Il a répété plusieurs fois «  un parc d’attraction pour enfants mélangé à des personnes inconsciente » Des rires aux larmes il n’y a qu’un pas je m’en rappel comme si c’était hier je t’en avais tellement voulu …   et puis finalement pour me remonter le moral tu m’as emmené sur Paris et une très belle fin de journée c’est terminé. Souvent je me demande, comment aurais pu être cette journée si le THC ce se serais pas interposé

Halalaa il y a qu’avec toi que des histoires comme ça peuvent arriver mais c’est qui fait ton authenticité.

J’espère que ta famille se porte bien. Ta sœur a du tellement grandir je me rappelle qu’elle courait de partout étant petite j’adorais m’occuper d’elle, aujourd’hui elle doit être une jeune fille épanouie. Pour ma part je vais bien, j’ai continué mes études je suis actuellement en première année de master en alternance. D’ailleurs je vais être tata d’une petite princesse j’ai tellement hâte qu’elle arrive, un petit bonheur de plus dans ma famille.

Thomas,

Je me dois d’être sincère avec toi si je t’écris ce n’est pas seulement pour prendre de tes nouvelles. J’aurais pu prendre mon téléphone et te chercher sur les réseaux sociaux .mais aujourd’hui si j’ai décidé de te faire cette lettre c’est pour des raisons beaucoup plus personnelles.

Il y a trois mois, comme à mon habitude j’ai vu Maryline et oui tu le comprendras c’est toujours ma meilleur amie. On a longuement discuté dans ma voiture, elle a terminé par m’expliqué une chose qui m’a brisé le cœur. Elle m’a dit que tu étais interné dans un hôpital psychiatrie depuis peu … il semblerait que tu passes la semaine à l’hôpital et que tu as une autorisation de rentrer chez toi le weekend.

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