Corpus sur la lecture et ses effets
Fiche : Corpus sur la lecture et ses effets. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Eva Lourme • 1 Décembre 2018 • Fiche • 523 Mots (3 Pages) • 710 Vues
Nous sommes en présence d’un corpus de 4 extraits de romans qui prêtent tous sur le thème de la lecture et de ses effets. Il s’agit de Don Quichotte de la Manche de Miguel de Cervantès (1605), Madame Bovary de Gustave Flaubert (1857), L’enfant de Jules Vallès (1972) et Fahrenheit de Ray Bradbury (1953). Ce qui nous amène à nous demander: Comment est présentée la lecture dans les textes de ce corpus? Dès lors, il s’agira de s’interroger sur les sentiments que nous procurent les livres et par quelle manière.
Premièrement, la lecture permet d’ éveiller notre curiosité et notre imagination. Par exemple dans le texte de Miguel de Cervantès, le hidalgo passait des nuits entières à comprendre et approfondir ses livres pour en tirer leurs sens, il «se donnait la torture». Au point de perdre la tête, son esprit était rempli de tout ce qu’il avait lu, son imagination était remplie de romans chevaleresques. Dans le résumé de Madame Bovary, on nous dit que «la réalité lui semble bien éloignée de ce qu’elle a pu lire dans ses livres». Flaubert évoque également le verbe «rêver». Quand on lit, on s’évade, on est dans une bulle. C’est ce que nous montre Jules Vallès dans L’enfant, où le personnage se «réveille» après sa lecture, il ne se rend pas compte du temps qu’il a passé devant ce livre, il est «dévoré par la curiosité» et «pris d’une émotion immense», le temps a filé et le personnage a laissé libre court à son imagination pendant sa lecture en imaginant les scènes.
Également, la lecture peut créer une sorte de déception ou même une guerre notamment dans Fahrenheit où l’on décrit le livre comme «un fusil chargé dans la maison d’à côté». Brûler des livres c’est pour Beatty une «protection de la paix et de l’esprit». Ray Bradbury présente les livres comme des objets de destruction par la culture et le désir de s’instruire. En temps normal, les pompiers sauvent des vies, dans ce texte, ils brûlent des livres pour que les gens soient «égaux». Bradbury utilise le champ lexical de la guerre pour approfondir cet aspect malsain des livres. Dans Madame Bovary, Flaubert nous montre qu’Emma rêvait tellement souvent de ses romans à l’eau de rose que même sa propre histoire d’amour n’était pas à la hauteur de ses attentes. L’écrivain évoque des noms de personnages qui ont marqué l’histoire, allant de Jeanne d’Arc jusque Louis XIV. Il utilise également le champ lexical de l’amour à l’eau de rose comme avec un soupçon de mélancolie pour renforcer le désarois
Finalement, les textes présents dans ce corpus sont partagés à l’idée que les livres soient bons ou mauvais. Miquel de Cervantès et Jules Vallès donnent une image positive du livre tandis que Ray Bradbury nous montre les livres comme étant malsains et dangereux. Flaubert lui nous partage sur ce fait car d’un côté il nous décrit le côté rêveur de Madame Bovary mais de l’autre il nous montre sa déception de la réalité.
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