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Médecine alternative

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Par   •  7 Février 2016  •  Cours  •  4 204 Mots (17 Pages)  •  925 Vues

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L'expression médecine non conventionnelle désigne en Occident une grande variété de méthodes de traitement issues de traditions parfois séculaires ou de pratiques ayant émergé aux environs du xixe siècle, en général avant l’avènement de la méthode scientifique. Les médecines non conventionnelles sont pour cette raison globalement considérées comme pseudo-scientifiques par une partie de la communauté médicale, mais un nombre croissant de médecins les étudient et les ajoutent à leur pratique médicale.

Elles sont également connues sous les noms de médecines alternatives, médecines parallèles, médecines holistiques, médecines traditionnelles, médecines naturelles, médecines douces, soins de support. L'appellation recommandée par l'Académie de médecine française est celle de « thérapies complémentaires » (« ThC »)1.

Selon les pays, et leurs traditions et législations, elles peuvent être répandues (Danemark, Allemagne, Suisse, Angleterre…), tolérées (comme en France et certains pays de tradition latine) ou bien interdites. Elles peuvent avoir une vocation préventive dans un cadre de soin hors des références de la médecine moderne, mais sont aussi utilisées dans les hôpitaux. Elles se développent en complément ou en alternative à la médecine classique et sont utilisées par 20 à 50 % des populations de la communauté européenne selon une statistique de la fin du xxe siècle2.

Cette appellation regroupe un grand nombre de pratiques aux fondements scientifiques très variables, et rarement contrôlées par des instances officielles. Certaines d'entre elles sont étroitement surveillées par les pouvoirs publics en France en raison des éventuels dangers qu'elles présentent pour la santé ou du risque de dérive sectaire3.

Sommaire [masquer]

1 Origines

1.1 Origine de l'appellation

1.2 Origines des médecines regroupées sous cette appellation

2 Liste

3 Conventionnelle, non conventionnelle, une approche différente

3.1 Le naturel et la tradition ancienne

3.2 L'interprétation des troubles

3.3 Les postulats

3.4 L'approche scientifique

4 Aspect légal

4.1 France

4.2 Suisse

5 Utilisation des médecines non conventionnelles

5.1 France

5.2 États-Unis

5.3 Pays en développement

6 Pratique des médecines non conventionnelles par des médecins en France

7 Une économie publique

8 Recherches

8.1 Points de vue des deux médecines

8.2 Affaires

9 Notes et références

10 Voir aussi

10.1 Bibliographie

10.2 Articles connexes

10.3 Liens externes

Origines[modifier | modifier le code]

Origine de l'appellation[modifier | modifier le code]

Le terme « médecine non conventionnelle » est celui retenu par la Commission européenne2 pour qualifier des méthodes de soin parfois également appelées « médecine douce », « médecine complémentaire », « médecine naturelle », « médecine alternative », « médecine parallèle » ou encore « médecine holistique » et dont certaines font l'objet d'une reconnaissance progressive en Europe depuis les années 1990. La médecine conventionnelle est généralement désignée par les tenants des médecines non conventionnelles sous le terme de médecine allopathique.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) inclut les médecines complémentaires et alternatives dans les médecines traditionnelles. Elle précise : « Le terme “médecine complémentaire” ou “médecine alternative” est utilisé de manière interchangeable avec “médecine traditionnelle” dans certains pays. Elles concernent une large gamme de pratiques de soins qui ne font pas partie des traditions du pays et qui ne sont pas intégrées dans le système de santé dominant4. »

Pour la médecine scientifique, parler de « médecine parallèle » semble signifier qu’il y aurait deux conceptions de la médecine impliquant deux systèmes de soins fonctionnant indépendamment l’un de l’autre, avec le même degré d’efficience et de scientificité : les patients auraient donc le choix entre deux thérapeutiques qu’ils peuvent envisager comme alternatives et concurrentes ou comme complémentaires l’une de l’autre. D'autre part, l’appellation « médecine douce » semble considérer comme agressives les pratiques de la médecine conventionnelle. En disant « médecine alternative », on envisage ces pratiques de soins comme substitutives, donc susceptibles de remplacer une démarche thérapeutique classique et conventionnelle. Les sceptiques préfèreront parler de pseudo-médecines ou pseudo-sciences afin d'éviter cet effet de rhétorique.

Le terme « holistique » constitue un reproche fait à la médecine conventionnelle de s'attacher à traiter un organe, un symptôme ou une fonction précise et non le patient dans sa globalité, ce qui s'applique aux spécialités médicales mais pas systématiquement à la médecine en général.

Le terme « médecine complémentaire » privilégie l’idée d’associer des traitements impliquant des « philosophies thérapeutiques » différentes mais capables de coopérer dans l’intérêt du malade5,6.

L'Académie de médecine française recommande pour sa part l'appellation de « thérapies complémentaires » (« ThC »). Cette appellation regroupe un grand nombre de pratiques aux fondements scientifiques très variables, et rarement contrôlées par des instances officielles. La liste du MeSH comporte ainsi 17 catégories de thérapies complémentaires et la MIVILUDES dénombre 400 pratiques « à visée thérapeutique »1. Certaines d'entre elles sont étroitement surveillées par les pouvoirs publics en raison des éventuels dangers qu'elles présentent

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