Les facteurs de risques auditifs

Les facteurs de risques auditifs

Il existe toute une série de facteurs qui augmentent le risque de déficience auditive. Ils peuvent être classés en deux catégories : les facteurs de risque de la période prénatale et les facteurs de risques de la période péri- et postnatale. (Vos, Lagasse, 2009)

A. Période prénatale :

- Les facteurs génétiques : Les déficiences auditives sont bien plus fréquentes chez les enfants ayant des antécédents familiaux de surdité, mais également chez les enfants nés de mariages consanguins ou d’unions de personnes étroitement apparentées. Des malformations congénitales de l’oreille peuvent également entraîner la perte d’audition.

- Les infections in utero : Pendant la grossesse, la mère peut contracter certaines infections comme le cytomégalovirus (CMV), la toxoplasmose, l’herpès, la rubéole ou la syphilis. Ces infections peuvent entraîner une perte d’audition chez l’enfant.

- Les intoxications : Diverses intoxications (alcool, stupéfiants) chez la mère pendant la grossesse peuvent être à la base de déficiences auditives.

B. Période péri- et postnatale :

- Les affections périnatales : Il peut s’agir de la prématurité (âge gestationnel inférieur à 36 semaines), d’un faible poids de naissance (inférieur à 1500 grammes), d’un Apgar de 0 à 6 à 5 minutes ou d’un manque d’oxygène (asphyxie périnatale).

- Séjours en soins intensifs néonataux : Un séjour au soins intensifs supérieur à 5 jours ou une ventilation assistée supérieure à 24 heures.

- Prise de médicaments ototoxiques (toxiques pour l’oreille) : Certains médicaments utilisés dans le traitement des infections néonatales peuvent entraîner une perte d’audition irréversible.

- Exsanguino-transfusion (transfusion de sang).

- Malformations : Une malformation de la tête, du cou et tout syndrome polymalformatif associé à une hypoacousie.

- Maladies : Les maladies neurologiques (méningite, …) ou endocrinienne (pathologie thyroïdienne, …)

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