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La médecine Est à La Fois Un Art Et Une Science

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Par   •  8 Novembre 2014  •  1 181 Mots (5 Pages)  •  3 973 Vues

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Etymologiquement, la médecine signifie en latin l’art de guérir, nous pourrions donc prétendre que la médecine est avant tout un art. Mais, en approfondissant, nous découvrons dans le dictionnaire qu’elle est une science étudiant l’anatomie et la physiologie du corps humain afin de rétablir l’homéostasie par la thérapie et la prévention d’un déséquilibre métabolique. Afin de clarifier notre énoncé, étudions les définitions de l’art et de la science appliquons-les à la médecine occidentale.

La Médecine est-elle un art ?

En regroupant différents points de vues sur la définition de l’art, nous pourrions dire que l’art appliqué à la médecine est un ensemble de connaissances, de règles, d’expressions humaines à travers une technique définie qui sont liés à l’exercice d’une activité pour atteindre un certain résultat, une finalité.

L’ensemble des connaissances de la médecine est né bien avant l’Antiquité au travers de guérisseurs, puis par l’intermédiaire des philosophes et des savants jusqu’à nos scientifiques spécialisés. Depuis, la médecine n’a cessé d’accroitre ses connaissances sur la structure et la fonction de cette machine complexe qu’est l’être humain et sur son environnement. Cependant, dés l’Antiquité, il y a eu des périodes de stagnation et de régression dues aux religions et aux lois du moment comme les interdictions de la vivisection et de la dissection sur les animaux et sur les hommes. Malgré ces interdictions, certains médecins sont partis à l’exploration de ce fabuleux corps humain. Il est intéressant de noter que l’anatomie et la physiologie étaient étroitement liées, voire mêlées à la religion et à la théurgie. Hippocrate, père fondateur de la médecine moderne, décide non seulement de faire une scission entre la pratique de la médecine et de la théosophie (religion et magie), et met le malade au centre de ses préoccupations. Il construit ses connaissances par l’observation clinique dont le mode d’acquisition est très limité, car elle ne permet pas d’étudier les mécanismes de la santé en profondeur, au-delà de la barrière de la peau. Il instaure le diagnostic, le pronostic et la thérapie lors de chaque consultation. Ces limitation n’ont permis qu’une progression lente des connaissances en médecine jusqu’au 18éme siècle. A cette période, des avancées ont eu lieu par le biais d’outils technologiques permettant d’approfondir les perceptions connues et limitées aux aspects extérieurs, aux symptômes décrits par le malade, aux théories énoncées et expérimentées.

Cependant, la médecine n’a pas attendu l’ère moderne pour mettre en place des règles de la pratique. Sur l’aspect humain, Hippocrate suggérait qu’un médecin devait être rigoureux, honnête, sérieux et compréhensif. Sur l’aspect technique, il décrivait aussi la façon de procéder lors des observations du patient, la retranscription des informations, le pronostic, la manière d’intervenir sur le patient, ainsi que les prescriptions thérapeutiques. Ces examens cliniques étaient essentiels à la bonne pratique de son art. Au fil de temps, ces procédés ont également évolués et mutés. Aujourd’hui, il est important que le médecin soit sérieux, inspire confiance par ses connaissances et sa pratique. Malheureusement, il se limite souvent à une évaluation succincte, à un diagnostic et à une prescription thérapeutique médicamenteuse souvent dus au rythme effréné de notre société, l‘attrait financier et le pouvoir sur le malade.

La notion de pronostic est aussi importante que la connaissance dans la définition de l’art de la médecine. En effet, elle introduit le lien étroit du trio Malade, Médecin et Maladie évoqué et défendu par Hippocrate. Le Médecin est inséparable de sa pratique, la pratique du médecin du malade et le malade de sa maladie. Hippocrate utilisait les quatre humeurs pour définir le déséquilibre fonctionnel du malade. Cette technique était approximative, subjective, mais démontrait une certaine habileté de sa part pour prévoir à l’avance l’état de santé futur

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