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"médicament" histoire et définition

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Par   •  8 Décembre 2014  •  907 Mots (4 Pages)  •  1 285 Vues

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Histoire du médicament

Définitions

• Douleur : expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire existant ou potentiel ou décrite en terme d’un tel dommage

• Antalgie/analgésie : lutte contre la douleur

• Anesthésie : abolition de la douleur ; procédure visant à permettre des actes invasifs douloureux

• OPIUM : substance issue de la déshydratation du suc de pavot

• Opiacés : substances dérivées de l’opium agissant sur les récepteurs opiacés

• Opioïdes : opiacés synthétiques ou endogènes agissant sur les récepteurs aux opiacés

I De la préhistoire à la naissance de la chimie

a. Les préparations d’opium

En Egypte, l’opium était utilisé non seulement comme analgésique mais aussi comme sédatif : « Il permet d’éviter que les bébés ne crient trop »

Homère disait que l’opium calme toute colère et fait oublier la douleur.

Théophraste décrit la récolte de l’opium : le latex du pavot est obtenu par incisions de sa capsule.

Hippocrate propose l’usage du méconium (jus de pavot) pour les maladies utérines et reconnaît les effets constipants et hypnotiques.

Galien (IIème après JC) : confectionne la thériaque impériale contre la plupart des maladies : préparation pharmaceutique.

XVIIe-XVIIIe siècles : l’opium, placé dans l’estomac, ôte le sentiment de la douleur par un vertu admirable et qu’il n’est pas facile d’expliquer car en le faisant avaler, sa ténacité résineuse fait qu’il reste longtemps dans l’estomac de sorte qu’il ôte le sentiment de douleur au moins pendant 8 heures.

b. Attitudes religieuses, philosophiques et sociales

La religion

Pour les chrétiens, la douleur est expiatoire, c’est la volonté de Dieu et il ne faut donc pas la soulager. Comme c’est Dieu qui nous inflige la douleur, c’est aussi à lui de la soulager. Les remèdes analgésiques sont donc considérés comme de la sorcellerie.

La philosophie

Pascal : acceptation voire recherche de la douleur  « il n’est pas honteux de succomber sous la douleur (…) ce n’est pas la douleur qui nous tente mais c’est nous-même qui la choisissons et voulons la faire dominer sur nous, de sorte que nous sommes maîtres de la chose, et en cela c’est l’homme qui succombe à soi-même (…) »

Descartes : analyse de la transmission douloureuse et douleur des membres fantômes (douleur ressentie à la main mais aussi au cerveau). La douleur n’est qu’une interaction entre l’âme et le corps.

La société

1ère anesthésie générale : à Boston en 1846 (suppression de la sensation douloureuses mais aussi lutte contre la douleur, perte de la conscience et relaxation musculaire)

II La chimie extractive

a. La production de morphine

François Magendie (1783-1855) :

1819 : prescrit des sels de morphine pour calmer les névralgies

1821 : emploi et préparation de médicaments tels que la morphine

1847 : la perte de conscience est quelque chose de dégradant et d’avilissant que tout homme un peu courageux ne saurait souffrir

 Concurrence avec les préparations d’opium

 De la morphine aux autres alcaloïdes : codéine (1832), papavérine (1848)

III La chimie de synthèse

a. Les dérivés de la morphine

1874 : découverte de l’héroïne

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