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Zouhour City

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Par   •  12 Mars 2014  •  690 Mots (3 Pages)  •  809 Vues

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Le poème est constitué de trois strophes initiales de narration et de une strophe finale de narration après le dialogue.

1. Le décor symbolique

- Ces strophes de narrations encadrent donc le poème de façon dissymétrique. Les distiques sont unis par les rimes (plates = monotonie, tristesse) AABBAA…

- Le dialogue est encadré par les rimes AA et BB (décor). Ce cadre est connoté par la tristesse, le froid, l’abandon. (vers 1) « vieux, solitaire, glacé » => cela retrace la mort et la souffrance.

- Verlaine est hanté par les fantômes et il se sent abandonné « avoine folle »

- La répétition du vers 1 au vers 5 est l’image d’un enfermement

- Il y a une opposition fantastique qui disparaît au vers 15 et dont on se demande si l’on a réellement entendu les paroles.

2. Le temps à fait son œuvre

- Le début du poème est au passé composé donc un passé proche évoqué par le complément « tout à l’heure » (les présents « sont molles » « sont mort » ont un caractère intemporel)

- Au vers 6, le passé semble s’éloigner. Au vers 15, après l’imparfait, on a une rupture avec le passé simple qui nous montre la fin définitive du poème (vers 16) => il correspond à la fin des paroles, la fin du rêve d’un des interlocuteurs. C’est un passé qui ne peut être ravivé. Le dialogue cesse mais a-t-il existé ou provient-il de l’imagination du poète ?

- Verlaine fait un effort pour revivre le passé (vers 7) mais il va être arrêté par le présent (vers 8) qui est désenchanté par rapport au passé magnifique (vers 13).

3. Les deux personnages

Les deux personnages sont deux interlocuteurs anonymes qui ont une absence de vie.

Vers 2 : « deux formes », vers 6 : « deux spectres », vers 3 : « leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles » => absence de réalité physique

Vers 16 : « Et la nuit seule entendit leur parole » => leurs paroles ne s’accordent pas

II. L’impossible dialogue

1. L’échange dissymétrique

- On remarque une opposition du tutoiement pressant (vers 7-9-10-12), de la complicité (nous => intimité) et du vouvoiement pour mettre la distance (vers 8 puis plus de référence à l’autre dans les réponses).

- Répliques longues exprimant une vision idéale de l’amour, avec des mots hyperboliques : « extase », « ton cœur », « mon âme », « bonheur indicible » => exalté. Ces répliques sont différentes aux réponses froides ou l’interlocuteur est maître de lui => négation de l’amour, désenchantement (vers 14)

2. Le refus de communication

Il y a une accumulation de questions (vers 7-9-10) et d’exclamation (vers 11-12-13) auxquelles l’interlocuteur répond en monosyllabes ou en phrases très brèves, très sèches. Il fait

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