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Synthèse - La Politesse

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Par   •  16 Février 2014  •  641 Mots (3 Pages)  •  4 147 Vues

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Dans cette synthèse, nous allons parler de la politesse. Elle exerce diverses fonctions dont plusieurs exposées ci-après, elle suscite de nombreuses réactions diverses et variées et les méthodes utilisées pour l’inculquée sont nombreuses et parfois des opposés.

La politesse occupe une fonction culturelle. Dans chaque culture il existe des codes différents qui définissent les comportements sociaux. Claude Zaidman, dans « Manières de table », explique d’ailleurs que la « continuité morale » des règles de politesse propres à chaque famille prouve cette fonction culturelle de même que les règles implicites que toute personne capable de raison connaît.

Elle occupe également une fonction intellectuelle, comme peut le démontrer Anne Debarède dans « De la politesse ». En effet, cette dernière explique que la politesse est aussi une sorte d’exercice mental. L’enfant doit prendre en compte le statut de la personne, sa relation avec, les besoins des deux parties, etc. Elle indique également que l’application de ces règles de politesse est une épreuve de savoir-vivre chaque moment.

La politesse occupe également une fonction sociale. Anne Debarède en parle également et indique que des enfants bien élevés seront toujours mieux considérés par les adultes et auront ainsi une vie sociale plus fournie. Molière, dans « Le misanthrope », démontre que trop de politesse peut mener à un exercice social qui se révèle vite ennuyeux et rapidement haïssable.

Mais la politesse n’est pas que fonctions et un débat à son propos est facile. Les idées sont d’ailleurs partagées.

Il y a tout d’abord ceux qui la rejettent. Molière parle du fait que la politesse est surtout hypocrite. Du fait de la politesse, l’on doit traiter de la même manière une personne qui nous est agréable et une autre qui nous est détestable du fait de leur statut équivalent. Il explique que considérer out le monde de la même manière c’est ne considérer personne. Daumier, avec son dessin « Professeurs et moutards » illustre cette hypocrisie en représentant une élève faisant un pied-de-nez à son professeur qui est en train de se gausser du fait d’avoir inculqué le respect à ses élèves.

Puis il y a ceux qui nuancent la politesse. Anne Debarède souligne le fait d’une difficulté à définir la politesse de nos jours. Elle explique que le mélange de l’ancienne méthode et d’un laisser-faire moderne peut amener à la confusion. Claude Zaidman lui constate le passage d’un code de bonnes manières rigide et inflexible à une sorte de code tacite que toute personne douée de raison devrait connaître.

Il n’y a pas que les opinions qui divergent. Au fil du temps les codes de la politesse ont changés mais les anciens sont toujours appliqués par certaines personnes, comme les nouveaux.

Tout d’abord, il existe le « dressage à l’ancienne », un code de bonne manière archaïque et qui, si l’on essaie de l’appliquer à la lettre, peut se révéler ardu.

Ensuite il y a une sorte d’éducation mélangée, un mixe entre le « dressage à l’ancienne » et un « laisser faire ». Anne Debarède parle de ce mélange et de l’apparition de limites qui, si elles sont franchies, mène à un brusque retour à l’ancienne méthode.

Claude

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