Stage à l'hôpital de Toulouse

I- Lieu

Lors de ma première année de formation en soins infirmiers, j'ai effectué un stage de 5 semaines dans un hôpital de Toulouse, dans l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) du pavillon des urgences.

Ce service accueil des patients qui ont en premier lieu transité via les unités d'accueil des urgences et qui seront par la suite orientés vers d'autres services ou qui rentreront chez eux après une surveillance. Cette unité fonctionne 24H/24, la durée du séjour à l'UHCD ne doit pas excéder 24 heures (au maximum 2 nuits consécutives). Elle est composée de 13 lits ouverts ainsi que de 4 lits dédiés spécifiquement aux intoxications médicamenteuses volontaires.

Les infirmiers et aide soignants tournent en 3 équipes (matin, après midi et nuit), 2 infirmiers et 2 aide-soignants se partagent les chambres et travaillent en constante collaboration, le matin et l'après midi. Durant la nuit 2 infirmiers et 1 aide-soignante travaillent ensemble.

II- Situation

Après 3 semaines dans le service, j'ai pu apprendre avec l'aide de mon infirmière référente l'organisation et les particularités du service, au fur et à mesure j'ai suivi et observé le travail des infirmières et des aide-soignantes ce qui m'a permis d'acquérir une certaine confiance pour agir en autonomie quand mon infirmière me le demande.

La situation que j'ai choisi se déroule un vendredi matin, après plusieurs prises de sang effectuées par mes soins en présence de l'infirmière, cette dernière me dit d'en faire une seule à une patiente, j'accepte car je me sens capable de le faire.

La patiente que je vais voir est une jeune fille de 16 ans, que j'appellerais J. elle est entrée dans le service après avoir fait une intoxication médicamenteuse volontaire à son domicile, la patiente étant mineure, elle est placée dans une chambre seule, exceptionnellement. Elle est dans ce service depuis la veille en attendant une consultation avec un psychiatre qui l'évaluera pour juger de son devenir, c'est un protocole du service obligatoire pour tous les patients ayant fait une intoxication médicamenteuse volontaire.

Cette patient qui était d'abord hostile et qui rejetées les soins c'est vite adaptée et confiée à moi, mon infirmière référente a pensé directement que mon âge devait la mettre plus en confiance.

Avant tout, je prépare le matériel que j'aurais besoin dans l'infirmerie du service en respectant les règles d'hygiène et de stérilité, je fais validé le matériel par l'infirmière pour m'assurer que j'ai tout pris et que les tubes correspondent au prélèvement prescrit pas le médecin.

J'entre ensuite dans la chambre de la patiente, j'explique au parent, qui sont présent avec elle que je vais lui faire une prise de sang et je leurs demande d'attendre à l'extérieur de la chambre.

J'ai directement vu que la patiente était sur la défensive et avait les larmes au yeux, je décide donc pendant que je prépare mon plan de travail en le nettoyant et en installant mon plateau décontaminé avec tout le matériel, d'amorcer la discutions pour prendre de ces nouvelles, elle évite mes questions et préfère en savoir plus sur la nature de la prise de sang et des résultats recherchés, je lui explique comme me la demandé mon infirmière référente. Je commence par mettre mes gant ainsi que le garrot pour visualiser la veine que je piquerais, après l'avoir visualiser, j'enlève le garrot et prépare mon aiguille en l'adaptant sur le corps de pompe, je remet ensuite le garrot et je désinfecte l'endroit où je vais piquer avec une compresse et de l'antiseptique, après m'être installé correctement je la prévient que je vais piqué, du premier coup je trouve la veine et fini le prélèvement en tenant le corps de pompe avec une main et en adaptant chaque tube avec l'autre main. Pour finir je lui met un pansement.

Je commence à me lever pour partir et elle m'interpelle en me demandant si elle

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