Situation Relationnelle

Situation relationnelle entre un soignant et une personne soignée

J'effectue mon stage dans un service de chirurgie qui comprend deux services. Le service A comprend 27 lits avec 4 chambres doubles et 23 chambres seules dont 4 suites. Le service B comprend 13 lits avec 1 chambre double et 12 chambres seules dont 2 suites.

L'équipe soignante est composée d'une surveillante, deux infirmières, deux aides soignantes, les chirurgiens, médecins anesthésistes, brancardiers et l'équipe hôtelière. J'entame la 4ème semaine de mon stage. La situation se déroule dans l'après midi, il est environ 15h00 lorsque la patiente reviens du bloc opératoire. Cette dernière vient d'être opérée de la hanche gauche, pour une arthroplastie.

Je décide alors d'aller faire son retour avec la présence de l'infirmière. Avec l'aide du brancardier, nous installons la patiente dans son lit et lui met un coussin d'abduction entre les jambes et un cerceau. La patiente est dans une chambre double, nous mettons alors un rideau entre les deux lits, afin de préserver l'intimité de la patiente. Je commence par lui prendre la tension artérielle, le pouls et la saturation. Sa saturation est basse, je vérifie alors la prescription médicale sur son dossier. Je constate alors une prescription d'oxygénothérapie à 3L par minute. L'infirmière lui installe l'oxygène en lui expliquant qu'elle manque un peu d'oxygène mais la patiente ne répond pas. Dans la chambre, je remplis la fiche de retour de bloc de Mme B, en y notant, la perfusion, les paramètres vitaux, l'oxygénothérapie, la qualité du pansement, la quantité du redon. L'infirmière lui demande ensuite d'évaluer sa douleur sur une échelle de 0 à 10, la patiente ne répond pas, nous comprenons alors qu'elle ne parle pas très bien français. À son faciès, nous déterminons la douleur à 2, en effet la patiente est encore sous anesthésie et ne montre pas de signe de douleur. Nous lui expliquons qu'elle n'a pas le droit de se lever seul jusqu'à la venue du chirurgien, qu'elle ne doit surtout pas croiser les jambes, et qu'elle pourra manger dans deux heures. Nous réinstallons l'environnement de la patiente, et lui indiquant que si elle a besoin de quoi que ce soit, elle sonne. Arrivé au poste de soin, l'infirmière n'est pas très satisfaite de ce retour de bloc car il n'y a pas eu de communication avec la patiente. Elle me dit alors qu'elle va appeler une soignante qui sera mieux apte à communiquer avec elle, car la patiente parle une langue étrangère. Je me propose d'aller reprendre la conversation, je me rend donc dans la chambre de Mme B, et lui demande comment elle se sent et si l'intervention s'est correctement passé, la patiente me répond avec des signes de tête et elle m'explique qu'elle ne comprend pas très bien français jusqu'à que je me m'aperçois que je connais quelques mots qui pourront nous aider à entretenir une conversation plus approprié. Je me tiens debout à côté de la patiente qui est allongé dans son lit, ma main au niveau de son épaule. Je sens la patiente un peu crispée et lui demande ce qui ne va pas, elle ne répond pas. J'essaye donc de « placer » quelques mots de sa langue. C'est

...