Situation Etonnement

Mme B, … ans, est une personne sans pathologie particulière. Mais depuis quelque jour elle n’a pas le moral. Elle semble fatiguée, elle demande à voir le médecin. Celui-ci lui trouve une petite bronchite. Mme B doit se reposer. Cependant, quelques jours plus tard, elle est en hyperthermie 38°c, avec une dyspnée (difficulté à respirer) et se plaint d’avoir mal coté cœur. L’infirmière décide donc de rappeler le médecin, qui la place sous O2 et lui prescrit un électrocardiogramme et une prise de sang. L’électrocardiogramme ne révèle rien d’anormal.

Le lendemain matin, je suis l’infirmière. Nous préparons le matériel nécessaire pour effectuer la prise de sang. Nous nous dirigeons vers Mme B.

Mme B n’a pas très bien dormie cette nuit, elle est assise au bord du lit. Elle pleure, elle dit qu’elle veut mourir car elle a toujours mal et que personne ne l’aime.

L’infirmière ne tient pas compte de ses plaintes et lui explique qu’elle va procéder à une prise de sang.

Mais Mme B refuse le soin. L’infirmière s’énerve sur la patiente en lui disant qu’elle n’avait pas le choix et qu’il fallait qu’elle arrête de se plaindre car il y avait pire qu’elle.

Plusieurs questions me viennent ainsi à l’esprit :

- Comment peut-on parler à quelqu’un ainsi ?

- La charte des droits des personnes hospitalisées est elle vraiment respectée ?

- Peut-on parler de maltraitance ?

Selon la charte de la personne hospitalisée : Un acte médical ne peut être pratiqué qu’avec le consentement libre et éclairé du patient. Celui-ci a le droit de refuser tout traitement. Toute personne majeure peut exprimer ses souhaits quant à sa fin de vie dans des directives anticipées. Cependant, dans ce cas, la volonté du patient n’est pas respectée car l’infirmière pratique quand même le soin malgré le refus du patient.

Pourquoi l’infirmière ne respecte elle pas cette volonté ? Il n’a cependant pas de réelle urgence. En effet, un soin peut être pratiqué de force lorsque c’est un un cas d’urgence; ou si le gouvernement oblige le traitement immédiat d’une maladie infectieuse, comme la tuberculose; soit si la personne est inapte à consentir seule à des soins de santé. L’infirmière doit donc respecter le choix du patient.

Dans ce cas, on peut parler en quelque sorte de maltraitance. Car le soignant agit contre le consentement du patient. De plus, elle tient des propos assez durs en vers la patiente n’ayant pas le moral.

...