SVT Les Causes De L'infertilité
Note de Recherches : SVT Les Causes De L'infertilité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar • 27 Avril 2014 • 2 027 Mots (9 Pages) • 2 289 Vues
Les causes de l’infertilité
Alors que certains couples cherchent à limiter leur nombre d’enfants grâce à la contraception, d’autres connaissent la déception de ne pouvoir accéder à une grossesse tant désirée. Depuis une trentaine d’années, de nouvelles techniques regroupées sous l’appellation "d’aide médicale à la procréation" permettent de résoudre de nombreux cas d’infertilité.
Avant d’avoir recours à ces nouvelles techniques, il convient de déterminer l’origine du trouble pour mieux comprendre les alternatives médicales vous permettant d’avoir un enfant.
La proportion de couples connaissant des difficultés à concevoir un enfant est, selon les dernières statistiques, de l’ordre de 5 à 10 %. On parlait facilement de couples stériles, et, plus particulièrement, de femmes stériles. Mais il apparaît aujourd’hui qu’un tiers des cas d’infertilité est d’origine masculine.
La première consultation pour infertilité
En l’absence de cause évidente, il est habituel en France de n’initier une prise en charge des couples hypofertiles qu’après deux ans de vie commune avec des rapports sexuels réguliers non protégés. Cependant, depuis la référence médicale opposable parue dans le Journal officiel d’août 1998, il est apparu qu’avec le recul de l’âge du désir du premier enfant, ce délai pouvait être ramené à un an si : la femme a plus de 35 ans, si les troubles du cycle sont patents, s’il existe une pathologie de l’appareil génital connue ou suspectée chez l’homme ou la femme.
L’interrogatoire et le bilan du couple sont des étapes primordiales dans la compréhension de l’infertilité.
L’examen clinique pour infertilité
Tout d’abord, il est important de rappeler que le médecin doit rencontrer les deux membres du couple lors de cette première consultation. Le médecin va tenter de déterminer s’il n’existe pas d’obstacles physiques ou psychosexuels à l’intérieur du couple.
Pour la femme
L’âge de la femme est important car la fécondité naturelle diminue progressivement, en particulier après 35 ans. La meilleure maîtrise de la fécondité et la vie professionnelle des femmes ont repoussé l’âge du désir du premier enfant. Cependant, des études ont démontré que l’âge influait fortement sur le taux de succès des différentes techniques d’AMP, en particulier la fécondation in vitro et l’insémination artificielle. Les inconvénients du temps largement démontrés ont banni du discours médical les "il faut laisser le temps au temps", "attendez un peu, ça va venir…". En 1991, 70 % des femmes de plus de 40 ans souffrant d’infertilité inexpliquée ont attendu plus de cinq ans avant d’entrer dans un protocole FIV1. Ainsi, la prise en charge de problème de femmes ayant dépassé cet âge devra se faire plus rapidement que chez une femme d’une vingtaine d’années.
La durée d’infécondité est également un paramètre important. Le médecin s’intéressera à la vie génitale de la femme, lui demandant de préciser ses éventuelles précédentes grossesses, la régularité des cycles, le type de contraception utilisé précédant le désir d’enfant et le caractère des règles.
Le poids devra également être noté car une obésité ou une maigreur trop importante peuvent être à l’origine d’une perturbation des cycles.
Le médecin notera également la prise de médicaments, d’alcool, l’exposition à des toxiques et au tabac.
L’enquête tentera également de déterminer les antécédents médicaux : les maladies pouvant entraîner des troubles de l’ovulation, présentant des contre-indications aux traitements de l’infertilité.
Enfin, certains antécédents chirurgicaux tels que l’appendicite, péritonite devront être signalés.
Concernant les antécédents gynécologiques, le docteur notera le caractère des cycles, l’existence d’une période d’absence de règles (aménorrhée), les épisodes infectieux (les infections génitales sont responsables de 40 % des stérilités féminines), les antécédents obstétricaux ainsi que le rythme des rapports sexuels.
Pour l’homme
Hormis les questions auxquelles il aura pu répondre avec sa femme, le partenaire devra au cours de l’entretien préciser ses antécédents médicaux, chirurgicaux et génitaux (pathologie infectieuse, descente de testicule, traumatisme…).
L’examen clinique
L’examen de la femme est un bilan gynécologique habituel. Il est important d’examiner la pilosité, de palper les seins, la thyroïde et de réaliser un examen au spéculum avant de réaliser un toucher vaginal.
L’examen du mari est essentiel et il consiste à noter le morphotype, la pilosité, à examiner les bourses pour palper les testicules, les canaux déférents et rechercher unvaricocèle : une dilatation veineuse entourant le testicule.
Les examens complémentaires pour infertilité
Certains examens complémentaires pourront être prescrits par le médecin afin de diagnostiquer la cause de l’infertilité et diriger le couple vers l’AMP adaptée.
On citera chez la femme : une courbe de température, un test post-coïtal, une échographie pelvienne, des dosages hormonaux, une hystéroscopie et une hystérosalpingographie.
Chez l’homme, les examens complémentaires les plus courants sont le spermogramme et le spermocytogramme (étude de l’aspect morphologique des spermatozoïdes).
En cas d’anomalie, d’autres examens peuvent être demandés : un caryotype (étude de la formule chromosomique d’une cellule, cet examen ne nécessite qu’une prise de sang), des dosages hormonaux, des recherches immunologiques, une biopsie testiculaire, etc.
Au terme de ces différents examens, les causes de l’hypofertilité seront connues et votre médecin sera à même de vous présenter les traitements disponibles. Dans certains cas, plusieurs solutions pourront être envisagées alors que dans d’autres une cause majeure d’infertilité sera mise à jour et le recours à une manipulation des gamètes sera conseille
Inséminations artificielles
À la suite de votre consultation en fertilité avec l'un des médecins spécialistes de PROCREA Cliniques et au diagnostic final de votre situation et de celle de votre conjoint, il est possible que vous conveniez de faire appel à une technique de procréation médicalement assistée : l'insémination artificielle.
Le principe de l'insémination artificielle
• Au cours d'un examen gynécologique, le médecin introduit un petit cathéter (tube fin en nylon) souple afin de franchir le col de l'utérus de la patiente et d'y injecter un échantillon de sperme. Cette injection est indolore et la patiente peut reprendre une activité normale dans les minutes qui suivent.
• Le sperme introduit dans l'utérus de la patiente a préalablement été lavé en laboratoire afin de le débarrasser du liquide séminal et de le concentrer.
• Le sperme peut provenir du conjoint (insémination artificielle avec sperme du conjoint- IAC) ou d'un donneur (insémination artificielle avec sperme de donneur-IAD).
Les indications pour recevoir une IAC
• Les causes d'infertilité masculines avec insuffisance du nombre de spermatozoïdes, ou problèmes liés à la motilité ou à la morphologie de ces derniers.
• L'infertilité masculine à la suite d'un traitement anticancéreux ou d'une vasectomie (dans ce cas-ci, le patient aura prévu de faire congeler son sperme avant le début du traitement).
• Des échecs répétés de stimulation ovarienne
• L'infertilité inexpliquée
Les étapes préalables à l'IAC, le déroulement de cette dernière et la marche à suivre complète sont indiqués dans le Carnet de traitement de fertilité remis par le médecin aux patients enregistrés en traitement chez PROCREA Cliniques.
Les indications pour recevoir une IAD
• Importantes anomalies des spermatozoïdes du conjoint, comme absence totale de spermatozoïdes
• Affection génétique héréditaire ou maladie infectieuse transmissible chez le conjoint
• Problème d'isoimmunisation ou autre
• Infertilité masculine à la suite d'un traitement anticancéreux ou d'une vasectomie
Particularités
• Les spermatozoïdes injectés dans l'utérus de la patiente sont ceux d'un donneur ayant fait don de son sperme à la banque de sperme de PROCREA Centre de Cryoconservation ou à d'autres banques approuvées par Santé Canada. Pour obtenir des détails sur le mode et les conditions de sélection des donneurs chez PROCREA Centre de Cryoconservation, nous vous invitons à consulter la rubrique "Donneur de sperme" dans la section Cryoconservation
• Une rencontre avec un(e) psychologue/psychiatre spécialisé(e) en fertilité est obligatoire dans le processus d'insémination avec sperme de donneur. Cette consultation permet de passer en revue les questions relatives à ce type d'insémination et de valider votre souhait de faire appel au sperme d'un donneur.
Les étapes préalables à l'IAD, le déroulement de cette dernière et la marche à suivre complète sont indiqués dans le Carnet de traitement de fertilité remis par le médecin aux patients enregistrés en traitement chez PROCREA Cliniques.
Les causes de l'infertilité
De toutes les causes de l'infertilié, l’une des causes connues demeure l’anovulation chez la femme, soit une absence de la production d’ovules par l’ovaire.
Les causes de l’infertilité peuvent avoir des origines diverses. De celles qui sont répertoriées et reconnues par les spécialistes, l’une des causes connues demeure l’anovulation chez la femme, soit une absence de la production d’ovules par l’ovaire. Par ce fait, les chances de concevoir demeurent nulles puisqu’il est impossible qu’un spermatozoïde arrive à féconder l’ovule.
L'infertilité masculine constitue un second élément à la stérilité d’un couple étant donné qu’elle dépend de la production de spermatozoïdes contenus dans les testicules, de la circulation du sperme dans les voies génitales masculines et de l’absence d’anomalie du dépôt du sperme dans le vagin. Une déficience dans l’une de ces voies est suffisante pour empêcher la conception.
L’infertilité tubaire ou l’obstruction (ou encore altération) des trompes de Fallope peut également empêcher la conception d’un enfant. Dans ce cas-ci, les trompes de Fallope permettant la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde.
Pour ce qui est de l’endométriose, une muqueuse dont les fonctions sont de recouvrir entièrement l’intérieur de l’utérus et de se renouveler après chaque menstruation, une déficience de ses fonctions premières peut occasionner l’infertilité, notamment si elle se retrouve à l’extérieur de l’utérus.
Quant à l’infertilité inexpliquée, rien ne peut expliquer ses causes réelles.
De ces causes énumérées ci-haut, il existe, fort heureusement, plusieurs options pouvant compenser au problème de l’infertilité. Il y a le traitement médical et toute sa gamme de cures thérapeutiques, dont, entre autres, les corrections chirurgicales, les inséminations artificielles et les fécondations in vitro.
Petit bilan de santé
Afin de tenter de découvrir les raisons de votre infertilité, des examens de base se révéleront de la plus haute importance si vous voulez comprendre les fondements de votre infécondité. Une échographie de type pelvienne pour la femme et une évaluation de la taille des testicules, du scrotum et du rectum pour l’homme lèveront le voile sur plusieurs points lors de cette première évaluation.
Un bilan sanguin et une culture vaginale et cervicovaginale pourront déterminer l’absence de rubéole, de syphilis, du SIDA, d’hépatite B et C, de la chlamydia, etc., tandis que l’analyse de la courbe de température vérifiera l’ovulation de la femme et de ses périodes productives.
Le spermogramme testera la qualité des spermatozoïdes de l’homme, sa viabilité, sa vitesse, ses mouvements et ses formes.
Si l’hystérosalpingographie permet de visualiser les trompes de Fallope et la forme de la cavité utérine afin de déceler toute anomalie, la laparoscopie s’assurera du bon état des organes reproducteurs. Toutefois, cette opération est pratiquée sous anesthésie générale.
Quant aux tests endocriniens, ils mesureront le niveau des différentes hormones avant la fécondation in vitro ou s’il y a anovulation et une anomalie identifiée au spermogramme
Les inséminations artificielles
Pour remédier à l’infertilité, l’une des méthodes employées est l’insémination artificielle. Le principe repose sur différentes étapes. La première est celle où le médecin introduit un petit cathéter souple qui franchira le col de l’utérus de la femme et qui permettra l’injection du sperme du conjoint ou du donneur anonyme.
Pour recevoir une insémination artificielle du sperme de son conjoint, quelques justificatifs précis seront nécessaires. L’insuffisance des spermatozoïdes, des problèmes liés à la motilité ou à la morphologie de ceux-ci, à la suite d’un traitement anticancéreux ou d’une vasectomie, des échecs répétés de stimulation ovarienne et bien sûr, l’infertilité inexpliquée sont des cas où l’insémination artificielle peut être revendiquée.
Quant à l’insémination artificielle avec sperme de donneur, les indications retenues sont liées à d’importantes anomalies des spermatozoïdes du conjoint, voire même l’absence totale de ces derniers. Une affection génétique, maladie infectieuse, un problème d’immunisation, d’infertilité masculine à la suite de traitements anticancéreux ou d’une vasectomie peuvent également être mis en cause.
Une insémination artificielle consiste à déposer les spermatozoïdesdirectement dans la cavité utérine. En général, une stimulationovarienne est réalisée au préalable. Lorsque la maturation des follicules est satisfaisante, l'ovulation est déclenchée par injection d'un médicament qui va provoquer le pic de LH.
Le sperme utilisé pour l’insémination est :
• soit celui du conjoint : il est alors recueilli le jour de l'insémination,
• soit celui d'un donneur. En France, le don de sperme est gratuit et anonyme. Le sperme des donneurs est congelé et transmis sous forme de paillettes aux médecins.
Comme les spermatozoïdes ne vont pas passer par la glaire cervicale, le sperme doit subir un traitement avant d'être introduit dans l'utérus. Ce traitement vise à reproduire ce qui se passe dans la glaire cervicale : sélection des spermatozoïdes mobiles, élimination des débris cellulaires... L'insémination artificielle est préconisée lorsque la glaire cervicale est trop épaisse (insémination avec sperme du conjoint) ou en cas de déficience des spermatozoïdes du conjoint (insémination avec sperme du donneur).
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