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ANALYSE DE LA PRATIQUE

La situation présentée se déroule lors de ma 2ème semaine de mon premier stage en E.H.P.A.D.. Elle concerne la mise au fauteuil d’une patiente âgée de 82 ans.

Madame G. est entrée en HEPAD le 17/03/2011. Avant son hospitalisation, elle habitait un appartement en ville. Elle bénéficiait d’une aide à domicile 2 fois par semaine, de la visite d’une infirmière une fois par semaine. Une de ses voisines lui faisait les courses car elle n’aimait plus sortir. Elle s’occupait de son chien qui est décédé l’année dernière.

Suite à une hémiplégie gauche brutale, Madame G est entrée en urgence le 14/11/10 où elle y reste 78 h puis est hospitalisée le 17/11 en neurologie Babinski. Elle est vigilante, un peu désorientée dans l’espace et connaît la date. Elle est admise en soin de suite et de réadaptation à l’Ermitage dès le 2/12/10 avant d’entrer en HEPAD le 17/03/11 toujours à l’Ermitage. Elle a eu un accident vasculaire cérébral sylvien droit. Ainsi, les cellules nerveuses alimentées par ces branches sont privées soudainement d'oxygène et de sucres, ce qui provoque en quelques minutes leur détérioration ou leur mort. La conséquence directe de cet A.V.C. fut une hémiplégie gauche brutale.

Mme G. est, maintenant, alitée, sa toilette est totalement faite au lit. Un jour sur deux elle est mise au fauteuil, position qu’elle dit ne pas aimer et se plaint souvent de douleur au dos. Mme G. s’exprime difficilement, elle est atteinte d’aphasie gauche. Elle ne s’exprime quasiment pas volontairement, si ce n’est pour exprimer sa douleur. Elle verbalise difficilement mais de manière compréhensible. Elle communique aussi avec les yeux ou la tête pour exprimer un refus ou un accord.

Situations ou activités vues ou réalisées :

Ce jour, la patiente doit être mise au fauteuil. Pour la première fois, j’observe le mode opératoire et notamment l’utilisation du lève malade . L’aide soignante lui dit simplement qu’on va la mettre au fauteuil jusqu’à l’heure du repas. Au fauteuil, je vois, à l’expression de son visage, qu’elle n’est pas très à son aise. Je lui demande si quelque chose ne va pas et elle me répond qu’elle à mal au dos et qu’elle désire repartir au lit (à peine 10 minutes après son transfert). Impuissant, je vais voir l’équipe afin de leur exposer la situation : la patiente est au fauteuil et elle se plaint de douleurs au niveau lombaire. Que peut-on faire ? On me répond « c’est normal, elle a toujours mal et elle ne veut pas aller au fauteuil. » Et donc ?????? Pas de solution, elle doit rester au fauteuil.

Observations, étonnements :

Je me pose donc les questions suivantes :

Comment peut-on imposer ce transfert à la patiente sans lui expliquer pourquoi ?

Comment peut-on minimiser la douleur de cette patiente ?

Que peut-on faire pour qu’elle accepte ce transfert ?

A cette dernière question, je pense que si la douleur est soulagée alors elle l’acceptera très certainement.

Cette situation m’a permis

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