Prévision FFE

Introduction

La fédération française d’équitation permet le développement des disciplines équestres en France et assure la promotion et la gestion de la filière. C’est une association loi 1901 créée en 1987 qui comptabilise 628 262 licenciés cette année, malgré une baisse de 77 521 licenciés depuis 2015.

Les femmes sont les principales concernées par ces chiffres puisqu’elles représentent actuellement 83% de la filière. Cependant, on note que beaucoup de femmes n’arriveront pas en haut niveau, où l’on trouvera majoritairement des hommes. On remarque, aussi une forte baisse d'effectif lors de l’entrée au lycée des pratiquantes, qui ont alors autour de 15-16ans. Cela est lié au manque de temps, voir d’argent, durant les études des jeunes filles, ainsi qu’au besoin de fonder une famille et d’avoir des enfants pour les femmes.

Nous avons fait le choix de nous positionner à la place de Serge Lecomte, président de la fédération depuis 2004. À travers les missions éducatives, sportives et économiques que nous voulons faire perdurer, nous souhaitons répondre à la problématique suivante :

“Comment fidéliser les cavalières lors des périodes clefs de leur vie ?”

Source : Fédération Française d’équitation I.1 Les jeunes femmes arrêtent l’équitation pendant leurs études

6 498 cavalières, c’est le nombre de jeunes filles que nous avons perdu en 2018 lors de leur entrée au lycée. L’adolescence est un moment difficile par lequel chaque jeune femme doit passer. C’est une période faite de joies, tristesses, de déceptions mais aussi de choix. Particulièrement en ce qui concerne les études. De plus en plus variées et permettant d'accéder à de hauts postes auxquels les femmes n’avaient pas leur place il y

I- Lier étude et passion

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a quelques années. Les perspectives d’emploi sont très nombreuses et intéressantes, c’est pourquoi bon nombre de ces cavalières ont privilégiées les longues études pour tenter de briser le plafond de verre et s’épanouir sur ces postes au détriment de l’équitation.

Nous pouvons comptabiliser 148 758 licenciés en moins entre la population des juniors (-18 ans) et la population des seniors (+19 ans).

Le statut d’étudiant est également un frein à la pratique de l’équitation. Les horaires variables selon les semaines en faculté où le travail très intense en classe préparatoire ne permettent pas de monter régulièrement à cheval. La fatigue, le stress et les montagnes de travail s’accumulent, il devient alors difficile de trouver du temps pour se détendre et de penser à autre chose que la réussite aux examens. De plus, le budget est un point déterminant dans le choix d’arrêter ou non l’équitation, certaines peinent à finir les mois et sont obligées de prendre des emplois étudiants pour subvenir à leurs besoins. Il devient difficile dans la vie de ces jeunes femmes de concilier tous ces éléments.

I.2 Des formules étudiantes

Pour que ces jeunes filles, qui sont le futur de la filière, puissent allier étude et passion en continuant de s’épanouir dans leur quotidien, nous voulons aider les centres équestres à mettre en place plusieurs solutions.

Nous voulons que les établissements équestres adaptent leurs horaires. En effet les rythmes scolaires évoluent et tendent vers une sortie des cours plus tôt l’après midi pour le secondaire. Les études supérieurs quant à elles proposent des horaires totalement différentes en fonction des filières. Cependant beaucoup de centres équestres se contentent de garder des horaires de cours unique le samedi , mercredi après midi et parfois quelques cours le soir en semaine.

Des cours placés à des moments stratégiques en fonction des établissements à proximités permettrait à de nombreuses jeunes filles de continuer leur sport de prédilection. De plus, la mise en place de formules “à la carte”, proposant des prix plus attractifs pour ces étudiantes faciliterait la gestion entre leurs études, leurs finances et leurs activités. Nous sommes conscient que cela demande un sacrifice financier et en temps de travail pour les moniteurs d’équitation. Cependant grâce au nombre de licence qui ne se perdront plus par la mise en place de ce dispositif, la fédération s’engage à mettre en place une aide financière à destination des centres équestres coopérants.

Aussi, certains établissements équestres obtiennent le label sport étude en s’associant à des lycées proposant des filières générales, et même dans certains cas des études supérieures, tout en gardant des tarifs abordables de tous. Nous soutenons cette initiative, qui permet en plus, la promotion

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