Présentation des références de l’ouvrage

1. Présentation des références de l’ouvrage :

« Réparer les vivants » est un roman écrit par Maylis de Kerangal. Il est édité par Verticales Phase Deux et est publié pour la première fois en France le premier janvier 2014. C’est un roman qui comporte 281 pages.

Maylis de Kerangal est un écrivain français née le 16 juin 1967 au Havre, où elle y passera son enfance. Elle étudie en classe préparatoire pendant 5 ans, l'histoire, la philosophie et l'ethnologie. Elle commence à travailler chez Gallimard jeunesse à 24 ans pour la première fois. Elle reprend sa formation en passant une année à l'EHESS à Paris en 1998.

 Elle publie son premier roman, « Je marche sous un ciel de traîne », en 2000, puis en publie 4 autres : « La Vie voyageuse » en 2003, « Ni fleurs, ni couronnes » en 2006,  « Dans les rapides » en 2007 et enfin « Corniche Kennedy » en 2008. Ce dernier roman figure cette année-là dans la sélection de plusieurs prix littéraires. Elle crée en même temps les Éditions du Baron Perché spécialisées dans la jeunesse où elle y travaillera pendant 4 ans avant de se consacrer à l’écriture. Son roman « Naissance d'un pont » est publié en 2010 et remporte à l'unanimité et au premier tour le prix Médicis le 3 novembre 2010. Elle est l'une des participantes du Salon du livre de Beyrouth au BIEL en 2011. Elle remporte le prix Landerneau pour son roman « Tangente vers l'est » paru aux éditions Verticales en 2012 et est la première lauréate du Roman des étudiants France Culture en 2014, pour son roman « Réparer les vivants ». Celui-ci a été également couronné par le Grand prix RTL-Lire 2014 ainsi que par le Prix des lecteurs de l’Express-BFM TV.

1. Analyse de l’ouvrage :

« Réparer les vivants » est un roman et récit écrit par Maylis de Kerangal. Le thème principal mis en avant par l’auteur concerne le don d’organe mais plus particulièrement la transplantation cardiaque. A travers ce roman l’écrivain traite de la problématique du don d’organe dans notre société car il est vrai que de nos jours ce sujet reste délicat et tabou. Nous le constatons dans le roman lorsque Simon, 19 ans, passionné de surf est victime d’un terrible accident de la route, suite auquel il est déclaré en état de mort encéphalique et devient donc un  donneur potentiel. Il apparaît là une grande difficulté pour ses parents Sean et Marianne de prendre une décision sur le don étant donné qu’ils ne connaissent pas le choix de Simon, et ne lui ont jamais demandé.

Dans son roman, M. de Kerangal choisit de mettre en avant le don d’organe qui permet de « Réparer les vivants » dans le but d’attirer l’attention et de sensibiliser ses lecteurs à ce sujet. Nous remarquons qu’elle est pour le don d’organe et nous transmet comme message que donner ses organes à sa mort, c’est donner la vie à d’autres. Nous le constatons lorsque Simon donne son foie, ses reins, ses poumons puis son cœur à quatre personnes différentes. L’auteur se positionne aussi bien du côté du donneur que du receveur. On le distingue lorsqu’elle décrit la douleur d’une famille en deuil qui est favorable au don puis également lorsqu’elle décrit la joie d’une famille receveuse d’un don après une attente interminable.

Maylis de Kerangal nous informe principalement sur l’importance de faire connaître son consentement à ses proches et de connaître le leur. De plus nous comprenons que même si les soignants portent tous la même blouse blanche, ce sont tous des êtres uniques ayant une vie privée différente  les uns des autres. Nous remarquons également que les familles ayant des difficultés à prendre des décisions concernant le don, sont suivies et soutenues par des professionnels quel que soit leur choix final. En outre, nous admettons que dans le roman, la définition de  la mort cérébrale est claire, mais qu’il est difficile pour les soignants de la faire comprendre aux parents de Simon, alors que le corps de leur enfant est chaud, coloré, le cœur battant, la poitrine se soulevant. Comme il est difficile pour Marianne et Sean d’admettre que le cerveau de Simon est mort  ainsi que celui qu’ils aimaient. Maylis de Kerangal dénonce la vitesse des jeunes au volant, en effet c’est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes conducteurs derrière l’alcool. C’est pourquoi elle choisit de faire « mourir » Simon dans un accident de voiture suite à une vitesse supérieure à celle autorisée. Elle rappelle également l’importance du port de la ceinture de sécurité, on le constate lorsque Chris et Johan ont survécus à l’accident.

1. Résumé du contenu de l’ouvrage :

« Réparer les vivants » est le roman d’une transplantation cardiaque qui raconte en 24 heures l’histoire tragique d’un jeune garçon : Simon.

Simon Limbres, 19 ans, est un jeune homme ordinaire avec une vie comme les autres.  Ses parents Sean et Marianne sont séparés mais sont restés amis, il a une petite sœur, appelée Lou, et une petite amie : Juliette. Simon est passionné de surf, une passion qu’il partage avec ses deux meilleurs amis : Christophe Alba alias Chris et Johan Rocher surnommé John. Ce matin il est 5 h 50 au  Havre quand le réveil de Simon sonne. Il a rendez-vous avec ses deux amis pour une session de surf très attendue ; une vague phénoménale est annoncée sur la côte. Ils se rejoignent et montent tous les trois à bord du van que leur a prêté le père de Chris. Ils prennent la route en direction de la plage. Après une session de surf réussie, les trois garçons reprennent la route, chauffage et musique à fond. C’est Chris qui conduit, comme d’habitude. Ils roulèrent en direction du Havre lorsque tout à coup, Chris perd le contrôle du véhicule et percute un poteau de plein fouet. Sommeil ? Chaussée glissante ? Vitesse excessive ? Impossible d’expliquer cette perte de contrôle étrange.

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