Professeur du Département de chirurgie générale
Rapport de stage : Professeur du Département de chirurgie générale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Octobre 2013 • Rapport de stage • 1 253 Mots (6 Pages) • 692 Vues
Je suis en stage à HEH à l'unité I4 dans le service de chirurgie générale du Professeur BARTH.
Ce service de 20 lits prend en charge des pathologies de chirurgie digestive et de proctologie.
Présentation de la situation:
Je travaille ce jour-ci du soir, nous avons dans notre secteur un nouveau patient qui est entré ce matin et opéré pour une hernie inguinale gauche.
Nous commençons notre tour à 16h et nous passons auprès de Mr. X. A chaque passage auprès d'un patient, on pose systématiquement les quelques questions suivantes:
Avez vous mal ? Si oui, sur une échelle de 0 à 10, vous vous coté à combien? La localisation de la douleur ? Le type de douleur ?
Transit : gaz et selles ?
On vérifie également:
Les bas de contention
Les constantes
La diurèse
Le pansement
Le type d'alimentation ( à jeun, boisson libre, boisson-bouillon-compote, boisson-bouillon-yaourt, alimentation légère, alimentation normale, alimentation normale sans résidu, alimentation normale pancréatique, alimentation diabétique...)
Les médicaments à administrer.
Ce patient est à J0 et a été levé il y a quelques instants, il passera en alimentation légère à 18h.
Au niveau de la douleur, le patient évoque une douleur à 9/10, nous sommes un peu alertés par la douleur que le patient exprime.
Immédiatement, nous vérifions nos prescriptions et nous lui préparons ainsi un contramal 20 mg en IV de suite.
Nous poursuivons notre tour et repassons 30 min plus tard auprès du patient pour évaluer la douleur.
Le patient exprime une douleur très peu soulagée qui reste à 8/10, face à cette situation l'infirmière me demande de lui préparer 1g de perfalgan en IV. Elle m'explique qu'on peut associer palier 1 et palier 2.
Puis nous retournons voir le patient une nouvelle fois 30 min après, le patient continue de nous évoquer une douleur insupportable, il se côte à 8/10 et exprime que nos traitements ne lui ont strictement rien fait.
Face aux dires du patient, nous restons un peu perplexe car malgré la douleur qu'il exprime le faciés du patient, son comportement, son attitude et sa posture traduisent le contraire.
En effet le patient, n'a aucune posture algique, regarde la télé d'une manière détendu, ne grimace pas, n'a pas un visage pâle, ne transpire pas et se lève à sa guise notamment pour regarder les hélicoptères se posés sur le toit d'à côté, de plus ses constantes hémodynamiques sont bonnes.
Nous regardons plus précisément son dossier médical et nous nous apercevons que ce patient est en réalité un toxicomane à l'héroïne.
Observations, étonnements
Le patient étant à J0 d'une hernie inguinale et s'agissant d'une opération réputée pour être douloureuse, nous avons appliqué en systématique les antalgiques prescrit à J0.
Cependant malgré l'association de palier 1 et de palier 2 et surtout en ayant respecter les prescriptions des anesthésistes, le patient reste très algique.
L'infirmière est embarrassé car physiquement le patient parait non douloureux mais il nous évoque l'inverse, de plus lorsqu'à chaque fois qu'on lui demande la description de sa douleur et le type de douleur, il nous décrit toujours la même douleur (au niveau du site opératoire et la sensation d'un coup de poignard).
Face à la découverte de la toxicomanie du patient, bien évidemment tout s'éclaire cependant cela n'altère pas le jugement et la façon d'être de l'infirmière.
L'infirmière a vraiment su bien réagir, elle a poursuivit son recueil de donnée sur la douleur de Mr X pour avoir ainsi une vision objective et des données concrètes: elle a écouté les plaintes du patient, lui a demander de décrire sa douleur et de la localiser a multiples reprises, elle lui a montré qu'elle essayait de prendre en charge sa douleur le mieux possible, elle a été présente pour lui. En somme elle a tout simplement essayé de mettre en place une relation de confiance.
Elle en a discuté en équipe et a également appeler le médecin anesthésiste responsable de ce patient pour l'avertir de la difficulté de soulager la douleur de Mr.X.
Par
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