Plan Cancer : Réduire les inégalités

II. Plan Cancer : Réduire les inégalités

Le plan cancer, portant sur la période 2014-2018, vise à lutter contre les inégalités, en assurant une prise en charge globale et personnalisée des personnes atteintes de cancer, avec un accompagnement adapté pour les personnes vulnérables et précaires.

Face à la maladie, les français ne sont pas tous égaux, tout particulièrement concernant les prises en charge. Pour cela, le plan prévoit des solutions, tout d'abord pour faciliter la vie quotidienne.

Par exemple, on propose aux femmes seules avec un ou plusieurs enfants à charge, des solutions de garde pendant leurs rendez-vous médicaux, car on remarque que les personnes ont des difficultés pour s'y rendre, donc cela pourrait leur permettre de les soulager.

Pour les personnes éloignées géographiquement de l'établissement de soin, le plan prévoit de mettre en place des offres d'hébergement adapté qui éviterait le surplus de déplacement.

Le plan prévoit également de permettre aux malades de maintenir leur activité professionnelle et de pouvoir adapter leur temps de travail. D'ici 2020, l’État prévoit d'augmenter de 50% les chances de retour à l'emploi, deux ans après le diagnostic de la maladie.

Autre projet, concernant les dépenses quotidiennes. Le plan prévoit d'améliorer l'accès aux indemnités journalières. Ce qui permettrait aux malades d'éviter de se priver de leurs besoins primaires (courses), car les frais médicaux sont très élevés.

Afin de préserver la dignité des personnes, le plan instaure le « droit à l'oubli ». Il s'agit de supprimer l’obligation de déclarer sa maladie ou son antécédent de cancer, pour souscriRe à une assurance ou un crédit. D'un point de vue personnel, cela permettrait aux personnes d' « oublier », et de ne pas à avoir à relater leur situation à chaque fois.

Pour les enfants les enfants de – de 15 ans, qui serait atteint d'un cancer, on propose des moyens de poursuivre leur scolarité et pour ceux qui ont plus de 16 ans, la possibilité de s’inscrire gratuitement au Centre National d'Enseignement à Distance (CNED). D'un point de vue scolaire, cela éviterait à l'enfant de se sentir exclu.

Enfin, on confie aux ARS (Agences Régionales de Santé) la gesrion de l'organisation des territoire en matière de prévention et de diagnostic. En effet, il s'agit par exemple de rassembler les établissements qui prennent en charge la pathologie du cancer, pour améliorer la qualité de prise en charge médicale. Suite à ça, nous sommes passés de 2200 à 890 établissements.

Pour finir, le plan prévoit de renforcer les moyens et accès au dépistage. En effet, les accès de dépistage ne sont proposé que dans 13 établissement pilotes, ce qui est peu. De plus, le plan vise à réduire le délai d'attente pour obtenir un examen. Par exemple pour une IRM, le délai d'attente devrait passer de 27 à 20 jours d'attente en moyenne.

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