ParaText

1,1, Le paratexte est défini par les éléments qui entourent le texte et permettent ainsi de tirer certaines informations à propos de l'auteur, du contexte ou encore de l’œuvre à laquelle il appartient sans avoir recours à la lecture complète du texte.

Commençons par énumérer les éléments qui concernent la provenance ou l'auteur. Pour cela on regarde à la fin du texte où il y a la note « Jacques Prévert, paroles, 1934 ». Cette dernière nous apprend le nom de l'auteur, Prévert qui est un grand poète de XXe siècle. Ce poème, écrit en 1934, fait parti de l'ouvrage Paroles qui doit certainement être un recueil de poèmes.

Sous le titre Chasse à l'enfant l'auteur a apposé une dédicace « A Marianne Oswald ». Une note précise plus tard que cette personne est une amie du poète.

Relevons à présent les éléments du paratexte qui ont trait au contenu.

Ces derniers ne sont pas donnés par l'auteur mais par une tiers personne non-indiquées (probablement l'éditeur). Ils sont présentés en deux paragraphes d'introduction au texte : la présentation de ce dernier puis celle de l'auteur.

Le premier est un rappel concernant le contexte temporel à l'aide d'une date et d'un fait divers ; Août 1934, les jeunes pensionnaires d'une maison de redressement située à Belle-île-en-mer, las des mauvais coups qui leurs sont infligés par les gardiens, incendient des bâtiments avant de prendre la fuite et de s'éparpiller sur l'île. La population et quelques touristes se lancent alors dans une chasse à l'enfant. Tous sont retrouvés sauf un.

Ce texte nous apprend que ce fait divers a, à l'époque, fait grand bruit dans la presse, que cet établissement établissement va être condamné mais aussi qu'il sera une source d'inspiration pour Prévert.

Le second paragraphe concerne l'auteur Jacques Prévert. C'est une brève biographie. Cet intellectuel de renom est né en 1900 et s'est éteint en 1977. On apprend également que ce dernier a toujours voulu défendre les plus faibles. Nous pouvons donc deviner sans peine que l'écrit de Prévert est centré sur ce fait divers. Son poème s'intitulant Chasse à l'Enfant s'axera sans aucun doute au jeune individu qui cette nuit d'Août s'était évanoui dans la nature,

1,2, Etudions à présent le paratexte du second document. Concernant la provenance ou l'auteur, on relève diverses informations dans la note situé à la fin du texte « Jacques Bourquin, le monde diplomatique, Juin 2002 ». L’auteur est donc Jacques Bourquin et c'est dans la revue périodique « Le monde diplomatique » qu'est publié son écrit en Juin 2002. Le paratexte ne nous apprend cependant pas qui et quelle est la fonction de Jacques Bourquin.

Le titre de l'article donne des indications sur le sujet que l'auteur va aborder plus bas ; « Jeunes délinquants entre éducation et punition. Le fantôme des maisons de redressement ». On peut d'ores et déjà deviner que Mr Bourquin va nous parler d'un fait en rapport avec une réouverture de maison de redressement pour mineurs délinquants.

Précédant le corps de cet article, il y a quelques lignes qui ont pour but d'encourager le lecteur à continuer la lecture en approchant le sujet. On appelle cette introduction le chapeau.

Énumérons donc à présent les éléments du paratexte qui ont trait au contenu.

Ce dernier nous éclaire en premier lieu sur un contexte ; en 2002 (date de publication de cet article) le ministre français de l'éducation, Luc Ferry, et celui de l'intérieur, Nicolas Sarkozy annoncent vouloir de nouveau ouvrir des centres fermés pour les adolescents visant à punir tout en éduquant par la contrainte et cela malgré les échecs de toutes les expériences similaires depuis le XIXe siècle. On nous oriente aussi vers l'idée qu'il ne faut pas considérer les enfants comme des coupables systématiquement et les priver de liberté. Ils peuvent être des enfants victimes et la priorité est donc de les protéger et réinsérer.

2,1, Le

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