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Neuroleptique à Action Prolongé

Mémoire : Neuroleptique à Action Prolongé. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2014  •  4 147 Mots (17 Pages)  •  4 323 Vues

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ANALYSE DE PRATIQUE N° 1

Cette pratique de soin a été exécutée dans un service d'entrée en psychiatrie, qui accueille des patients présentant toutes les pathologies psychiatriques avec prédominance des psychoses aigues ( manie, mélancolie, confusion mentale, bouffée délirante aigue...) et chronique ( schizophrénie, paranoïa, psychose hallucinatoire chronique et paraphrénie).

Le service comprend 27 lits plus 2 lits en chambre d'isolement, ainsi que 3 places en hospitalisation de jours.

Les patients sont issus de cinq modes de placement :

▪ Les soins psychiatriques libres (SPL),

▪ Les soins psychiatriques à la demande d'un tiers (SPDT),

▪ Les soins psychiatriques en péril imminent (SPPI),

▪ Les soins psychiatriques à la demande d'un tiers des urgences (SPDTU),

▪ Les soins psychiatriques sur décision du représentant de l'Etat (SPDRE).

1 - Laquelle :

Injection intramusculaire (IM) d'un traitement neuroleptique à action prolongé (NAP) à M.X., patient psychotique de type schizophrénie. La schizophrénie est une psychose, qui se manifeste par la désintégration de la personnalité, et par la perte du contact avec la réalité. Le trouble fondamental réside dans la dissociation mentale, la discordance. L'inhibition de l'activité mentale favorise un repli sur soi, ou autisme, avec apparition de fantasmes délirants ou hallucinatoires.

2 - Pour quelle demande :

2.1.- Objectif du soin :

Le NAP est un neuroleptique qui a, de ce fait, une action antipsychotique, prescrit pour améliorer des troubles psychotiques (schizophrénie, autres troubles) et une action prolongée dans le temps. Cela permet de l’administrer de façon espacée selon une fréquence définie et simplifie la prise du traitement en garantissant une régularité dans l’action du médicament. Il évite une rechute sévère et une rupture de traitement, garanti une meilleure observance de ce dernier et réduit la majoration de la psychopathologie. Il favorise une vie plus équilibrée et permet une insertion sociale.

Le NAP administré à M.X. est le « RISPERDAL CONSTA 37,5 mg LP » en IM. Ce traitement est un neuroleptique de deuxième génération, appelés aussi anti-psychotique ou neuroleptique atypique. Ils sont aussi efficaces que les neuroleptiques de première génération sur les signes « positifs » (délire, hallucinations, excitation). Ils semblent également être plus un peu plus efficaces sur les signes « négatif » (ralentissement, retrait affectif), la désorganisation et les troubles cognitifs (mémoire, attention, concentration, apprentissage...). Ils améliorent la qualité de vie des patients schizophrènes, et permettent une meilleure insertion dans la communauté.

2.2. - Sens du soin :

M.X présente une schizophrénie, il a besoin d'un traitement psychotrope pour stabilisé son état psychotique et lui permettre de retrouver un équilibre concernant sa vie personnelle, familiale et sociale.

2.3. - Textes réglementaires :

▪ Rôle prescrit :

Art.R4311 – 7 : « l'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin :

Alinéa 1 : scarifications, injections et perfusions autres que celles mentionnées au deuxième alinéa de l'article R4311-9 instillations et pulvérisations

Alinéa 6 : administration des médicaments sans préjudice des dispositions prévues à l'article R4311-5 »

Art.R4312 – 29 : «  relatif au règles professionnelles, l'infirmier ou l'infirmière applique et respecte la prescription médicale écrite, datée et signée par le médecin prescripteur, ainsi que les protocoles thérapeutiques et de soins d'urgence que celui-ci a déterminés. Il vérifie et respecte la date de péremption et le mode d'emploi des produits ou matériel qu'il utilise. Il doit demander au prescripteur un complément d'information chaque fois qu'il le juge utile, notamment s'il estime être suffisamment éclairé. L'infirmier ou l'infirmière communique au médecin prescripteur toute information en sa possession susceptible de concourir à l'établissement du diagnostic ou de permettre une meilleure adaptation du traitement en fonction de l'état de santé du patient et de son évolution ».

▪ Rôle propre :

Art. R4311-1 : « Dans l'ensemble de ces activités, les infirmiers et infirmières sont soumis au respect des règles professionnelles et notamment du secret professionnel ».

Art. R4311-5 : « Dans le cadre de son rôle propre, l'infirmier ou l'infirmière accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage.

Alinéa 19 : recueil des observations de toute nature susceptible de concourir à la connaissance de l'état de santé de la personne et appréciation des principaux paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression artérielle, rythme respiratoire, volume diurèse, poids, mensurations, réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observations des manifestations de l'état de conscience, évaluation de la douleur ».

3 - En relation avec qui :

Tout d'abord le patient qui est l'acteur principal de ce soin, ensuite avec le psychiatre qui prescrit l'injection IM et l'infirmière qui réalise l'injection, la trace dans le classeur des NAP en programmant la prochaine injection. Je réalise le geste sous la surveillance de l'infirmière.

4 - Les informations dont j'ai eu besoin pour réaliser le soin :

▪ De vérifier l'identité

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