Lettre à Margot

Chère Margot,

J'espère que tu vas bien et que tout ce passe bien à Valogne. Je suis arrivée à Paris il y a déjà quelques jours avec Jean et Pépé, mon dieux que c'est beau, j'aimerais que tu sois avec moi pour voir ça!

Dans la rue où mon oncle habit, il y a un magasin immense, c'est incroyable, j'avais jamais vu ça! La vitrine est géante et à l'intérieur c'est magnifique, tu peux presque tout acheter dans ce magasin, c'est plusieurs magasins en un seul. « Au bonheur des dames » c'est comme ça que le magasin s'appelle et il porte bien son nom.

Arrivée chez mon oncle, il nous a expliqué sa situation, il a perdu beaucoup d'argent depuis que ce magasin de nouveauté comme ils disent est là. Tous les petits commerçants de la rue perdent de l'argent et certains sont même rachetés par le patron du grand magasin, Octave Mouret. J'ai emmené Pépé chez une nourrice et Jean travaille chez […]. Malgrès les soucis de mon oncle, j'y suis restée quelques jours jusqu'à ce que je décide d'aller me présenter comme vendeuse chez « Au bonheur des dames », ce magasin me fascinait. Le jour où j'y suis allée pour me présenter, j'ai longuement attendu devant le magasin avant d'y rentrer, j'étais très intimidée, dans la rue j'ai rencontré un homme qui lui aussi était venu pour être vendeur. Ce jeune homme ainsi que moi avons été pris.

Lors de ma première journée

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