Les postures de travail en cinq points
Mémoires Gratuits : Les postures de travail en cinq points. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 3 Février 2013 • 2 433 Mots (10 Pages) • 1 365 Vues
Comment rendre mon poste de travail plus confortable ?
Les postures de travail en cinq points :
L’aménagement des postes de travail doit être conçu de façon à éviter la compression des tissus et à favoriser la circulation sanguine.
Le travail en station debout prolongée, sans déplacement, n’est pas recommandé.
La position neutre des poignets (sans rotation interne) est respectée lorsque la main tient un crayon pour écrire.
Les accessoires de travail doivent favoriser une position neutre qui réduit le travail musculaire statique.
L’aménagement des postes de travail doit être conçu de façon à libérer les muscles de leur fonction de maintien et de stabilisation et de permettre aux membres supérieurs d’adopter une position naturelle.
Avec la prédominance du travail informatisé, nous nous retrouvons de plus en plus dans une position figée et statique : main sur le clavier, œil sur l’écran. En ajoutant à cela les facteurs éventuels de stress, nous nous trouvons potentiellement dans un contexte inconfortable, pouvant entraîner fatigue, inefficacité, démotivation, absentéisme...
L’utilisation de mobilier adapté et d’un espace de travail bien conçu devient primordiale pour réduire cet inconfort et s’assurer de la fonctionnalité du poste de travail et de la préservation de la santé, et de la sécurité de l’utilisateur.
Il permet d’éviter les dysfonctionnements connus comme :
un plan de travail trop haut ;
une commande trop éloignée entraînant l’adoption d’une posture déséquilibrée
une poignée de commande d’un siège mince et étroite qui empêche la prise à pleine main.
une force à exercer trop importante pour l’ouverture d’un tiroir…
Problèmes au bureau
La conception et l’agencement de votre matériel et de votre espace de travail peuvent avoir un impact sur votre confort, votre santé et votre productivité. Le poste de travail constitue l’environnement qui entoure votre ordinateur : meubles (siège et bureau), matériel informatique (ordinateur, moniteur, clavier et souris), accessoires (supports de documents, repose-pieds, téléphone, repose-paume) et facteurs ambiants (bruit, éclairage, température, etc.). De nombreux exemples peuvent être cités, où des dimensions d’aires de travail, d’outils, de machine et les forces à exercer, choisies empiriquement, provoquent un effort physique inutile ou exagéré, des difficultés dans la manipulation d’objets. La conception empirique des objets, et notamment pour les espaces de travail, génère inconfort, accident voire, dans certains cas, des Troubles Musculo Squelettique (TMS).
L’objectif est de concevoir un espace de travail qui s’ajuste au corps plutôt que de forcer physiquement le travailleur à s’adapter à son milieu pour créer un environnement confortable et éviter l’apparition de troubles, douleur, accident et inconfort au travail.
Voici quelques exemples de blessures communes découlant d’habitudes de travail peu ergonomiques :
Tendinites = Mouvements répétitifs
Syndrome du canal carpien = Travail répétitif avec poignet plié
Douleurs dorsales = Positions voûtées, flexions, soulèvements
Tension au cou ou aux épaules = Posture avancée de la tête, posture balancée en arrière
Problèmes de circulation = Posture statique
Exemples de facteurs de risques/mouvements anormaux du corps à l’origine de telles blessures :
Poste de travail non ergonomique ;
Mouvements répétitifs (taper à l’ordinateur pendant de longues périodes sans repos) ;
Postures inconfortables (cou plié trop vers l’avant ou poignets trop pliés vers l’arrière) ;
Postures statiques (rester assis durant de longues périodes sans se lever ni s’étirer, restreint le flux sanguin vers les tissus) ;
Extensions poussées (se baisser dans une position inconfortable pour chercher quelque chose situé dans un tiroir sur le côté ou derrière un siège, plusieurs fois par jour).
Il faut considérer que lorsque l’on étudie la conception d’un poste de travail, les sièges, la surface de travail, les accessoires, le moniteur et les périphériques d’entrée peuvent aider ou nuire au maintien d’une bonne posture, mais ils ne peuvent en soi être à l’origine d’une bonne posture. Le simple fait d’avoir un siège dit « ergonomique » ne garantit pas une bonne posture ; ce dernier ne fait que faciliter l’adoption d’une posture neutre. Il appartient à la personne d’apprendre à adopter une bonne posture et à la maintenir.
Les postures au bureau
Aucune posture de travail n’est "neutre". Une "mauvaise" posture (torsions du corps, inclinaisons, déséquilibre) n’est pas adoptée "librement" par l’opérateur, mais est le résultat d’un compromis. Toute déviation par rapport à la position "idéale" va entraîner une augmentation de la dépense énergétique et, à plus ou moins long terme, des raideurs et douleurs du dos, du cou, des bras, selon la posture adoptée. La posture peut avoir des conséquences pathologiques, en cas d’efforts importants effectués dans une posture défavorable.
La posture adoptée dépend d’abord et avant tout de ce que l’on fait dans une situation de travail, donc de l’activité de l’employé. Dans le travail de bureau, les postures adoptées dans des activités de saisie de documents peuvent différer de celles utilisées pour faire de la vérification de données déjà en mémoire ou de la consultation de sites Internet. Des muscles de presque toutes les régions du corps humain contribuent au travail
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