Les dépendances
Note de Recherches : Les dépendances. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dada.m • 20 Mai 2013 • 2 045 Mots (9 Pages) • 657 Vues
Les dépendances
On estime qu’actuellement, 90% de personnes sont victimes d’une dépendance quelconque.
Ceci peut aller d’une simple habitude à une addiction complète avec conséquences physiques et psychiques néfastes. En France et dans d’autres pays d’Europe, les addictions constituent aujourd’hui un problème de santé publique. Les addictions sont néfastes pour le sujet dépendant mais entraînent également des conséquences pour son entourage. Par addiction ou dépendances, on entend une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire. Le sujet se livre à son addiction (utilisation d'une drogue, participation à un jeu d'argent), malgré la conscience aiguë qu'il a - le plus souvent - d'abus et de perte de sa liberté d'action, ou de leur éventualité. Selon le Ministère de la Santé Français, la dépendance à des substances psychoactives entraîne plus de 100 000 décès par accidents et par maladies en France et est responsable de 30% de la mortalité avant 65 ans.
Ainsi, en quoi les différentes formes d’addictions tendent-elle à se développer et à toucher de plus en plus de personnes ?
Dans un premier temps, nous verrons les différentes formes de dépendance (I) puis dans un second temps que de nouvelles formes apparaissent et tendent à se développer (II).
I/ Les différentes formes de dépendance
A. La dépendance physique et psychologique
Il existe deux types de dépendance :
- Le premier est la dépendance physique. C'est un état dans lequel l'organisme assimile à son propre fonctionnement la présence d'un produit développant des troubles physiques parfois graves en cas de manque (non-présence du produit dans l'organisme). Elle apparaît donc lorsque la personne développe une tolérance, c'est-à-dire que son corps s'habitue à la substance et qu'il lui en faut de plus en plus pour atteindre les effets souhaités. De plus, l'arrêt de la consommation de la substance peut provoquer des réactions de sevrage telles que des tremblements, des sueurs, des nausées et des vomissements.
- Le second implique la dépendance psychique qui se subdivise en deux groupes :
La dépendance psychologique : c’est un état de malaise et d’angoisse qui suit la privation d’une chose, d’une situation ou d’une personne. Elle est un besoin irrésistible de consommer une ou plusieurs substances. La personne sent qu'elle ne peut s'en passer. Elle consomme non par plaisir, mais parce qu'elle croit avoir besoin d'en prendre pour se sentir bien dans sa peau et pour mieux composer avec le stress, la peur, la peine, l'angoisse ou les situations difficiles. La personne en état de dépendance psychologique à l'égard des drogues a du mal à maîtriser sa consommation. Elle est donc beaucoup plus longue à traiter que la dépendance physique et peut parfois se traduire par des manifestations psycho-somatiques (véritables douleurs physiques sans cause physiologique). La dépendance psychologique est bien plus liée aux caractéristiques des individus (états affectifs, styles de vie) qu'au produit lui-même. Des exemples de dépendance psychologique très répandues sont la dépendance au travail, à l'activité physique ou intellectuelle, qui peut parfois aboutir au surmenage.
La dépendance comportementale ou environnementale : elle correspond à des stimulations générées par les habitudes ou l'environnement, ce sont des facteurs de rechute (le geste qui consiste à allumer une cigarette…).
B. Les formes classiques de dépendance
Parmi les formes classiques de la dépendance, l’alcool, la cigarette et la toxicomanie sont les plus courantes.
S’agissant de l’alcool, L'alcool fait partie de la vie courante et pour une majorité d'hommes et de femmes, sa consommation ne présente aucune difficulté. L'alcool devient un problème lorsqu'une personne continue d'en consommer et ne peut changer ses comportements, malgré les difficultés qu'entraîne cette consommation, tant sur le plan de la santé physique et psychologique, qu'au niveau de la famille, de l'emploi et des autres domaines de la vie. D’ailleurs, depuis 1978, l’alcoolisme est reconnu comme une maladie par l’Organisation mondiale de la santé. Toutefois, la consommation excessive d’alcool et l’installation d’une dépendance est, dans la plupart des cas, facilitée par des facteurs psychologiques favorisants qui initient et entretiennent le comportement de consommation (troubles anxieux, déficits dans les capacités à gérer le stress et l’anxiété, un état dépressif, des déficits dans les habiletés de communication avec autrui…). Encore des facteurs psychosociaux peuvent exercer une influence notable comme l’isolement, le sentiment de solitude, le chômage… Afin de traiter cette addiction, différentes solutions existent, à savoir le sevrage à domicile ou l’hospitalisation qui consiste en une cure basée sur des entretiens avec un psychologue, des ateliers, des séances collectives…
Une autre forme bien connue de dépendance est celle à la nicotine. Tout comme l’alcool, le cannabis ou encore l’héroïne, la nicotine est une drogue qui procure une sensation de satisfaction. La dépendance s’explique par des phénomènes purement biologiques mais pour autant, il ne faut pas négliger le rôle de l’environnement qui entoure le fumeur. Les gestes et les habitudes associés à la cigarette sont perçus par notre cerveau comme autant de signaux capables de provoquer une envoie de fumer. Responsable de 90% des cancers du poumon et de plus 66 000 décès par an, le tabagisme est la première cause de mortalité évitable. La lutte contre le tabagisme en France fait l’objet de plusieurs campagnes de prévention et d’informations de la part des autorités sanitaires : fin des cigarettes light, plan cancer, loi Evin (1991 : principe de l’interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif…), augmentation des prix, cigarette électronique… Pourtant près de 50% des personnes âgées de 18 à 34 ans fument et 37% des adolescents de 11 à 15 ans fumeurs estiment ne pas pouvoir se passer de la cigarette.
Enfin, d’autres formes de drogues amènent à la dépendance parmi elles : la cocaïne, le cannabis, la marijuana, le haschich ou encore les médicaments
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