Les ambiguïté de la dignité
Cours : Les ambiguïté de la dignité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sabou • 19 Novembre 2012 • Cours • 791 Mots (4 Pages) • 1 003 Vues
La dignité est-elle intrinsèque à la personne humaine, ou bien peut-elle se perdre sous l’effet des conduites ou des situations?
Comment concilier le sens ontologique (la dignité comme valeur) et le sens postural (la dignité comme maintien, comme tenue) du mot dignité ?
Les ambiguïtés de la dignité:
Dignité est intrinsèque à l’homme. Tout homme en est dôté, c’est une valeur absolue, et ce concept induit forcément le respect quel que soient sexe, intelligence, religion, état, condition sociale…tous sont d’accord sur ce principe : église/loges ; droite/gauche ; juriste/moraliste …
Cependant la dignité est porteuse d’une triple ambiguïté :
Premier problème : Est la coutumière difficulté des champions de la dignité à produire le fondement sur lequel s’appuyer
Deuxième problème : Tout en se posant que la dignité est intrinsèque à l’humanité comme telle, nombre de nos contemporains jugent que certaines situations font perdre à l’homme sa dignité
Troisième problème : Difficulté qu’éprouve le contemporain à maintenir ensemble l’idée d’une dignité inaliénable de l’homme et la stigmatisation de certaines conduites comme radicalement indignes.
Premier problème : Est la coutumière difficulté des champions de la dignité à produire le fondement sur lequel s’appuyer
Deuxième problème : Tout en se posant que la dignité est intrinsèque à l’humanité comme telle, nombre de nos contemporains jugent que certaines situations font perdre à l’homme sa dignité
Troisième problème : Difficulté qu’éprouve le contemporain à maintenir ensemble l’idée d’une dignité inaliénable de l’homme et la stigmatisation de certaines conduites comme radicalement indignes.
L’homme et sa conduite
CONTEMPORAIN A DIFFICULTE A MAINTENIR ENSEMBLE L’IDEE D’UNE DIGNITE INALIENABLE DE L’HOMME ET LA STIGMATISATION DE CERTAINES CONDUITES COMME RADICALEMENT INDIGNE.
Pas seulement certaines conditions qui portent atteinte à l’homme, mais aussi certaines de ses conduites.
L’indignité d’une conduite doit-elle cependant entrainer l’indignité de l’homme ?
Réponse bourgeoise : tout dans la retenue sinon = indigne car pour eux la dignité n’est pas un attribut ontologique
Réponse Kantienne : celui qui a une conduite indigne est indigne de sa indignité, n’est pas à la hauteur de sa dignité ; il faut donc distinguer entre l’homme (digne car c’est une personne) et sa conduite (qui peut être digne/ indigne)
Refuser de porter qq jugement que ce soit sur les conduites huamines au nom de l’égale dignité des hommes.
Il n’est pas nécéssaire que Dieu existe pour que tous les hommes soient dignes, Kant donne à cette idée un fondement dont on la prive coutumièrement. Mais on tiendrait à cette idée sans lui donner de fondement qu’elle risquerait de vite s’affoler. Et le fol passage se ferait de l’idée que tous les hommes doivent être respectés à l’idée que toutes les conduites sont
...