La sécurité Routiere
Note de Recherches : La sécurité Routiere. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lisou_34 • 17 Novembre 2011 • 3 164 Mots (13 Pages) • 4 011 Vues
LA SECURITE ROUTIERE
Avec 8437 morts sur les routes de France en 1998, nous détenons le triste record en Europe. En collaboration avec l'INRTS (Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité), la sécurité routière a permis depuis 1960 à lutter contre les accidents, à améliorer les routes, à secourir plus rapidement grâce aux SAMU et aux SMUR et à réformer le permis de conduire. Parallèlement à l'action réglementaire, des campagnes de prévention sont menées par la délégation interministérielle afin d'éduquer le public en matière de sécurité. En 1983, le programme Réagir a été mis en place pour analyser les accidents, déterminer les causes et proposer des améliorations.
1.Les constats
1.Qui ?
Ce sont en majorité les hommes, les jeunes de 15 à 24 ans, les ouvriers, en voitures particulières de 6 à 7 CV.
2.Quand ?
C'est principalement entre 18 et 19 heures, le jour, les veilles de fêtes et au mois de juillet que se produisent les accidents.
Schéma 1
3.Où ?
C'est en rase campagne, sur les routes départementales, hors des intersections, sur des voies rectilignes que se passent les accidents.
Schéma 2
4.Comment ?
La plupart du temps, les accidents n'impliquent que deux personnes, dans des chocs frontaux et sur un trajet court et connu que se déroulent les accidents.
Schéma 3
5.Pourquoi ?
Les principales causes d'accidents sont la vitesse, les conditions météo, l'alcool, les problèmes de priorité, les règles de circulation et les dépassements.
Schéma 4
2.La prévention des personnes:
Comme nous avons pu le constater précédemment, les accidents de la circulation sont particulièrement graves et nombreux. Pourtant une grande partie de ceux-ci pourrait être éviter si les conducteurs étaient plus vigilants et s’ils respectaient le code de la route. Afin de diminuer le nombre et parfois la gravité des accidents, de nombreuses initiatives sont portées sur la mise en garde des risques encourus au volant. D’ailleurs, nous démontrerons que les écoles, les entreprises, les mutuelles d’assurances, des associations ainsi que les forces de l’ordre luttent à leur manière contre ces désastres.
2.La prévention dans le milieu scolaire et dans les auto-écoles :
La partie précédente nous a démontré que l’ensemble des accidents les plus graves arrivait aux jeunes ayant entre 15 et 24 ans. C’est pour cette raison qu’une grande partie de la prévention a lieu pour les jeunes.
En effet, dès l’école primaire des officiers de la gendarmerie viennent effectuer des tests sur nos connaissances personnels et sur le code de la route. Ensuite, après un corrigé sommaire et quelques explications, il y a une mise en pratique. Pendant une demi-journée, les élèves se rendent sur un petit circuit formant des rues avec divers panneaux et feux. Là, ils circulent à bicyclette en essayant de faire le moins d’erreurs. Cette forme ludique permet aux enfants d’apprendre plus facilement les rudiments du code de la route. Au collège, en classe de quatrième, une épreuve similaire est organisée, mais cette fois-ci après le test de code, un petit parcours en cyclomoteur doit être effectué. Avant cela, il est rappeler que le port du casque est obligatoire, celui-ci permettant de protéger et de limiter les risques en cas d’accident.
De la même manière, à l’heure actuelle pour conduire un cyclomoteur de moins de moins 50cm3 entre 14 et 16 ans une sorte de permis est demandé, il s’agit du Brevet de Sécurité Routière (BSR). Il est délivré par l’auto-école après quelques heures d’étude théorique du code et de pratique sur un scooter.
De plus en plus appréciée et reconnue, la conduite accompagnée permet de prendre conscience des dangers de la route dans toutes les conditions. En effet lors des kilomètres effectués, nous pouvons rencontrer tous types de routes et différentes conditions météorologiques. Sinon lors d’un apprentissage normal, seuls 20 heures de conduite ne permettent pas d’être autonome.
2.Les initiatives du grand public et par les mairies:
Dans la première partie, nous avons observé que l’alcool est la première cause d’accidents après la vitesse. De nombreuses initiatives sont mises en œuvre par des groupes de particuliers. Certains d’entre eux se rendent aux sorties des boîtes de nuits et des grandes soirées avec les forces de l’ordre afin de sensibiliser les jeunes et leur faire prendre conscience des risques de l’alcool : souvent le test d’alcoolémie surprend. Aussi certaines communes ont décidé de limiter le nombre de jours des grandes fêtes. Par exemple, les fêtes de Bayonne ne se déroule plus sur une semaine mais sur quatre jours. De plus pour ces fêtes des bus gratuits circulent durant la nuit afin de diminuer les accidents. Pour Bayonne, ces deux initiatives ont permis une forte baisse des accident de la route.
3.Les initiatives des forces de l’ordre et les assurances :
Tout d’abord, il faut remarquer que " la peur du
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