La Vache Qui Rit
Dissertation : La Vache Qui Rit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kooki • 4 Avril 2013 • 2 090 Mots (9 Pages) • 1 482 Vues
La grande force de la marque: sa traduction littérale dans toutes les langues.
L’histoire de La Vache qui rit® débuta en 1865 dans un ancien monastère de France où Jules Bel, un homme d’affaires, fonda une petite entreprise de fromage. Pendant la guerre, afin de se remonter le moral, les soldats français entreprirent un concours de dessin dans le but d’attribuer un emblème à chaque unité militaire. L’unité de Léon, un des fils de Jules, reçut l’emblème d’une tête de bœuf qui rit, ce qui aurait fourni l’inspiration pour le logo de La Vache qui rit®.
A la fin de la guerre, Léon retrouva son entreprise de fromage. Il cherchait un nom pour sa nouvelle compagnie qui aurait un fort impact auprès des gens, et choisit finalement « La Vache qui rit ».
De nos jours, La Vache qui rit® est dégustée dans plus de 120 pays dans le monde et est fabriquée avec fierté à Saint-Nicolas, Québec depuis 2007. L’évolution de quelques-unes des boites en images :
PACKAGING
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Gamme :
• Une marque universelle
Icône des enfants, des parents et des grands parents, La vache qui rit® fait le bonheur des petits et des grands depuis plus de 90 ans.
en plein cœur du village de Lons-le-Saunier, qu’est fabriquée La vache qui rit. Sa création remonte à 1921. Depuis, il est devenu le fromage préféré des enfants. Pour preuve, 8 familles sur 10 en consomment.
Dès les premiers pas dans l’usine, une délicate odeur de fromage et de beurre chatouille les narines. Rien de surprenant, ces deux ingrédients sont les matières premières de La vache qui rit. Contrairement aux idées reçues, il faut du « vrai fromage » pour la fabriquer.
L’usine stocke pendant 2 à 5 jours ses matières premières. Il n’existe pas une recette unique de vache qui rit. Tout dépend des goûts et des habitudes des consommateurs. Ainsi, plusieurs fromages sont utilisés pour la fabrication : le comté, le gouda, l’edam, l’emmental ou encore le cheddar, présenté ici en blocs rectangulaires.
A tour de rôle, le beurre et le fromage sont placés sur le tapis roulant pour être pesés. Le calcul de la proportion de chaque matière première est très précis.
• A chaque tapis sa recette : La vache qui rit est exportée dans 120 pays, avec autant de recettes différentes. Sur chaque tapis, les ingrédients correspondent à une préparation particulière. Concrètement, la proportion de beurre et le type de fromage utilisé varient d’une recette à l’autre.
Après avoir été pesés, le beurre et le fromage (emmental ou cheddar) sont broyés séparément en gros spaghettis.
La poudre de caséine, indispensable à la fermentation, est pesée, tout comme les sels de fonte. Ils vont ensuite être acheminés vers le mélangeur pour être ajoutés à la pâte de base.
• Le mélangeur : A l’intérieur de cette grande cuve sont versées toutes les matières premières, dont 60 % d’eau.
Après un passage dans la cuve de mixte pour obtenir un mélange homogène, la pâte est brassée, puis stérilisée à 145°C, avant d’être refroidie par le vide. Dernière étape importante : la cuve d’écrémage.
Des feuilles de papier aluminium sont découpées pour contenir chaque triangle de fromage fondu. Le petit V en surbrillance se transformera à la sortie de l’usine en ouverture facile.
Une machine donne à la feuille de papier aluminium la forme du triangle, la marque de fabrique de la célèbre vache qui rit.
Une fois la portion triangulaire entièrement emballée, elle est acheminée vers une petite plate-forme ronde de la même taille que la boîte. Quand le rond est complet, il continue son chemin.
Ça y est, les portions de vache qui rit sont rangées dans la petite boîte blanche en carton.
Une par une, les boîtes blanches défilent sur un gigantesque tapis roulant. Sur le dessus de chaque boîte, une machine colle un rond de papier avec l’emblème de la marque. En un clin d’œil, le consommateur reconnaît le produit.
Dernière étape importante : une bande entoure la boîte pour assurer une fermeture hermétique, gage de qualité et de sécurité.
Environ 3h30 se sont écoulées depuis la première étape de fabrication. Maintenant, la boîte de vache qui rit est prête à rejoindre les cartons de conditionnement, pour ensuite être acheminée dans les rayons des magasins.
Du lait, des fromages à pâte pressée (emmental, gouda, edam, cheddar), du beurrre, des poudres de lait, des sels de fonte (polyphosphates) et de l'acide citrique comme correcteur d'acidité. L’usine stocke pendant 2 à 5 jours ses matières premières. Il n’existe pas une recette unique de vache qui rit. Tout dépend des goûts et des habitudes des consommateurs. Ainsi, plusieurs fromages sont utilisés pour la fabrication : le comté, le gouda, l’edam, l’emmental ou encore le cheddar, présenté ici en blocs rectangulaires.
"La recette est adaptée en fonction du marché", explique Rémy Manera. La Laughing Cow américaine n'a donc pas le même goût que la Lachende Kuh allemande ou la Vaca que rié espagnole...
Dans l'atelier de préparation, les ingrédients solides nécessaires à un batch de production sont disposés sur un tapis de pesée. Une quinzaine de batches sont réalisés chaque jour, soit une production d'environ 40 tonnes.
Une fois la pesée informatique réalisée en fonction de la recette à préparer, les ingrédients sont passés dans une broyeuse pour un mélange à froid.
Trente minutes plus tard, le "mix" d'ingrédients est transféré des mélangeurs à l'étage supérieur où la pâte va subir une pré-cuisson à 80°C : la matière grasse est divisée en petits globules qui vont être stabilisées par les protéines. Le mélange est alors brassé pour enlever l'air emprisonné dans la pâte.
Ensuite, la pâte subit une stérilisation UHT à 145°C pendant trois à six secondes pour détruire la flore microbienne
Un procédé "flash" de mise sous vide permet un refroidissement de la pâte, qui sera ensuite écrémée
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