La Peau
Thèse : La Peau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clever092 • 18 Janvier 2014 • Thèse • 1 291 Mots (6 Pages) • 965 Vues
La peau
Ce chapitre présente un bref aperçu de l’évolution de la transplantation de peau, suivi des fonctions et des pathologies courantes de la peau. Il se conclut par les principaux faits ayant trait à l’opération.
Evolution
La peau et sa fonction
Maladies et lésions
Evolution
Au XIXe siècle, les premières expériences menées en médecine de la transplantation ont aussi porté sur des greffes de peau. On en distingue différentes formes : la transplantation autologue, à partir de la peau du patient lui-même, et la greffe allogène, à partir de la peau d'un donneur.
Réalisée par le chirurgien britannique Astley Cooper, la première greffe autologue de peau documentée a eu lieu en 1817 au Guy's Hospital de Londres. Par la suite, des greffes autologues de lambeaux de peau ont pu être réalisées avec succès. La première tentative de greffe de peau allogène a eu lieu en 1870 ; elle s'est soldée par un échec. C'est seulement avec l'introduction des médicaments permettant de supprimer la réaction immunitaire (immunosuppresseurs) que ce type de greffe est devenu possible.
La greffe de la peau du patient lui-même est considérée comme le traitement optimal des blessures de grande étendue, comme par exemple les brûlures graves. La greffe allogène est, quant à elle, utilisée lors de lésions cutanées importantes ou de plaies à problèmes, qui bénéficient ainsi d'une « couverture » à court terme. Cette peau est rejetée par l'organisme, mais il a été démontré que la cicatrisation était par la suite visiblement améliorée grâce à la production de substances messagères spécifiques stimulée par le traitement.
Les greffes de peau occupent aussi une place importante dans le développement de nouvelles techniques, comme celle du génie tissulaire. Ainsi, en 1998, l'organisme américain de surveillance des médicaments, la FDA (Food and Drug Administration), a approuvé pour la première fois une technique permettant de cultiver des cellules de la peau d'un patient afin de les greffer, par exemple, sur des lésions ne parvenant pas à cicatriser.
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La peau et sa fonction
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© MedOCTgroup, Zentrum für biomedizinische Technik & Physik, Medizinische Universität Wien
Avec sa surface d’environ 1,5 à 2 m2, la peau recouvre notre corps comme un manteau. Sa structure se compose de plusieurs couches, avec, de l’extérieur vers l’intérieur, l’épiderme, le derme et le tissu sous-cutané. L’épiderme a pour tâche principale le renouvellement des cellules cutanées. Le derme, composé essentiellement de tissu conjonctif, renferme entre autres des récepteurs de la douleur, de la pression, du froid et de la chaleur, des vaisseaux lymphatiques et sanguins pour la régulation thermique ainsi que d’innombrables cellules du système immunitaire. Un tissu conjonctif particulier maintient l’élasticité de la peau. Celle-ci est reliée aux tissus sous-jacents par le tissu sous-cutané.
La peau protège du froid, de la chaleur, des rayonnements, de la pression et des coups, ainsi que des atteintes chimiques. Par la transpiration, elle joue un rôle essentiel dans la régulation de l’équilibre thermique et hydrique. Enfin, elle abrite plusieurs « capteurs » qui permettent la réception de toute une palette de stimuli sensoriels.
Dans sa fonction de barrière avec l’environnement extérieur, la peau fait partie prenante du système de défense immunitaire. En cas de blessures cutanées, elle lutte contre les agents pathogènes. En général, il est possible de remédier rapidement à la blessure, ce qui implique dans certains cas la formation de tissus cicatriciels.
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Maladies et lésions
Organe particulièrement exposé, la peau est livrée à de multiples agents pathogènes et risques de blessures. Elle peut subir des infections, tumeurs ou blessures. La prise en charge et le traitement des maladies et des blessures cutanées peuvent se faire de multiples façons.
Les brûlures graves peuvent dépasser les capacités d'autoguérison
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