La Culture Générale

La culture générale est un concept bien enraciné dans notre civilisation occidentale, lequel, à cause de sa nature indéfinie, a reçu un certain numéro de définitions partiales et d'échec.

Sa composition extrêmement complexe comprend les savoirs, les savoir-faire et savoir-etre qui sont clairement subordonnés à la nature humaine. A coté de ce caractère personnel, il y aussi un fond collectif qui s'identifie dans la transmission des valeurs familiales, économiques et financières. En particulière sont les valeurs économiques et financières qui jouent le rôle fondamental dans notre société, en attribuant respectivement à chaque individu une place dans la pyramide hiérarchique sociale.

Dans cette pyramide sociale, les relations humaines ne sont pas fortuites, mais elles se construisent selon la production de chaqu'un, dont le but est toujours la création d'argent. L'argent, en effet, est le seule claire régulateur dans les relations avec les mondes et avec les autres.

De l'autre coté on a la transmission de valeurs familiales comme le respect de l'etre-humain et des peuples qui sont partagé au niveau collectif et sont transmis uniformément de génération en génération.

A cause de cette suprématie de la technologie et de l'économie, on assiste à une mise de coté toujours plus forte de la filière humaine au profit d'une connaissance technologique qui, selon la philosophe Nussbaum, est à la base d'une grave crise du système scolastique fondante la démocratie.

Tel enseignement technique, inauguré par le système éducatif asiatique, est aussi en train de envahir notre civilisation occidentale, comme démontré par les États-Unis qui l'ont pris à modèle pour relancer leur compétitivité économique.

Devant cette tendance toujours plus inquiétante, le sociologue et philosophe Edgar Moris prône pour une régénération de la culture générale en termes de réforme de l'enseignement, lequel selon lui a toujours fourni des connaissances séparées, cloisonnées et disperses functionnantes sur des problèmes particuliers, mais "incapables de voir les problèmes fondamentaux et capitaux".

A coté de la transmission de valeurs, on a les savoirs, ou contenus de connaissance, qui sont transmis par le système scolaire et qui servent aux hommes comme socle commun pour communiquer. Parmi ces savoirs on a: le savoir-faire soit technique qui concerne respectivement le progrès matériel, comme le secteur industriel toujours plus productive mais moins de qualité, soit de base qui touche la transmission de ces techniques ainsi que tous les savoirs plus simples comme compter et bien lire.

Puis on a les savoirs, ou contenus de connaissance qui se divisent entre les différentes matières enseignées à l'école et à l'université et qui appartiennent à la filière littéraire ou scientifique.

En particulier c'est la filière littéraire qui a joué son élitisme près des Anciens pour lesquels la même notion de culture générale se rapprochait à l'idée de citoyenneté. Donné cette priorité, l'instruction des jeunes citoyens helléniques se fondait sur l'enseignement de la littérature, de la géographie, de la philosophie, histoire, théologie. Cette élitisme des humanités faisant office de culture générale persistait jusqu'au siècle des Lumières, les quels prônaient pour une influence des Encyclopédies en jugeant les lettres comme instrument de contrôle de l'Ancien Régime.

Telle renversement a amené à l'introduction des matières scientifiques comme la biologie, la chimie, la physique, la médecine, jusqu'à celle plus moderne de l'informatique.

De la synthèse des deux époques précédente on est parvenu à une notion très moderne de culture générale qui correspond à une transmission de connaissances, compétences et valeurs équitablement partagé du genre humain. En effet son adjective "générale" est un indicateur très spécifique, qui démontre comme la culture générale aspire à une unité de valeurs et savoirs, en tension vers

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