L'intégration des minorités.
Analyse sectorielle : L'intégration des minorités.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lucas Collados • 27 Novembre 2016 • Analyse sectorielle • 2 827 Mots (12 Pages) • 728 Vues
Dieudonné Mbayo
Lucas Collados
Projet Écrit (Plan)
Individu et société
Travail présenté a
Karine Foucault
Groupe 03
Cégep de l’Outaouais
Campus Gabrielle-Roy
27 septembre 2016
TABLE DES MATIÈRES
PAGE
INTRODUCTION 1
QUELQUES HISTORIQUES 6
PROBLÈME DE L’INTÉGRATION 8
ANALYSE DU SPORT 12
CONCLUSION…………………………………………………………………………..6
ANNEXES
ANNEXE I : Extraits du journal de bord 16
ANNEXE II : Sondage pour l’évaluation du but et du produit 16
ANNEXE III : Exemple de résultat du sondage 17
ANNEXE IV : Photos du guide 18
ANNEXE V : Grille d’évaluation de la fiabilité des sources 20
BIBLIOGRAPHIE 21
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L’intro
L’immigration est une des sources qui fait en sorte que la société canadienne aujourd’hui peut encore assurer son économie. En effet, le taux de natalité au Canada a diminué et il faudrait que les couples aient plus d’enfants que présentement. Le taux de natalité en moyenne est d’un à deux enfants par famille, sans compter les couples qui ne veulent pas d’enfants. Il faudrait que les habitants du Canada aient au moins 5 enfants, en moyenne, pour pouvoir avoir assez de main d’œuvre. Malgré cela, les enfants ne viennent pas au monde apte à travailler, alors il a fallu à l’État une autre solution. Pour résoudre le problème de manque de travailleurs, le gouvernement a donc fait rentrer plusieurs immigrants pour occuper les postes vacants. Ceci ne résout pas complètement le problème. Bien sûr il y a plus de gens pour travailler, mais sommes-nous sûrs de pouvoirs les garder ? Vont il commencer à travailler tout de suites ? Lorsqu'on est nouveau on se sent, en quelque sorte menacé, inconfortable, nous ne sommes pas à l’aise. Nous savons bien que lorsqu’une personne se sent bien, elle a moins tendances à vouloir se sauver. Il faut alors que cette personne se sent bien, il faut qu’elle s'intègre dans son nouveau pays. Elle doit apprendre les règles, valeurs, normes, etc. Ce qui n’est pas toujours une chose facile. Une des choses qui peut permettre à une personne de bien se sentir dans un nouvel environnement est le sport.
L’impact de la pratique du sport amateur des minorités visibles joue-t-il un rôle important sur l’intégration sociale au Canada ? Nous pensons que la pratique sportive facilite l’intégration sociale et aide à développer un sentiment d’appartenance dans la société d’accueil.
On peut classer ce sujet dans l’interactionnisme car nous allons tenter de comprendre l'interaction entre les immigrants et les natifs à travers le sport. Le fait d’aimer le même sport peut permettre aux deux groupes différents de se trouver un point commun, qui va pouvoir les aider tisser des liens entre eux. Nous allons aborder sur le problème de l'intégration des minorités ethniques au Québec, en premier lieu. Ensuite, nous analyserons la façon dont le sport permet l'intégration plus facile pour les immigrants.
Quelques historiques
L’intégration est une chose qui peut être difficile pour certains mais plus simples pour d’autres. Par contre, on peut tous jouer un rôle dans l’intégrations des nouveaux arrivants. Cela dépend toujours de l’emplacement bien sûr. Par exemple en Suisse, un ancien joueur de football(soccer), Stéphane Chapuisat, a fait un match avec des réfugiés pour leur permettre de mieux s'intégrer. Au Canada, les nouveaux arrivants aiment de plus en plus le hockey, qui est le sport national du pays, ce qui leur permet une meilleure adaptation. Le hockey mineur a de plus en plus d’immigrants dans ses rangs. Les parents des jeunes joueurs admettent bien qu’au début c’était compliqué de comprendre ce sport mais avec le temps, ils finissent par l’apprécier et se font des nouveaux amis et amies car leurs enfants font partie de la même équipe sportive. Il y a plusieurs accents dans les gradins maintenant !
Comme mentionné ci-haut, l’intégration des nouveaux arrivants est plus facile si nous les aidons également à s'intégrer. Nous devons trouver des solutions qui peuvent leur permettre de se sentir mieux dans notre société. Bravo à Stéphanie Tardif, coordonnatrice en intervention communautaire en diversité au Centre d’accueil et d'accompagnement francophone des immigrants(CAFi), qui a créé une ligue sportive dans le sud-est du Nouveau-Brunswick. C’est une ligue sportive non compétitive qui permet aux immigrants de faire deux sports différents par mois. Les participants sont âgés entre 20 et 65 ans et ça leur permet de rencontrer d’autres gens. Certains sont même arrivé à vaincre leur peur. C’est le cas d’une des participants qui est originaire de Madagascar, Tiavina Rabeniana. Elle a dit ‘’ Avant j’étais très introvertie, j’avais peur de parler aux autres, même de juste discuter un peu. Mais le sport permet d’échanger, même de faire des blagues.’’ Cette ligue sportive a également aidé Alain Moota, qui vient du Cameroun, qui s’est exprimé en disant ‘’ Oui et là vous pouvez remarquer que tout le monde ici s’appelle par son prénom, on se connait, on a des contacts, et ces contacts c’est ici qu’on les a noués. En dehors du sport, on se rencontre déjà bien après, que ce soit au campus, que ce soit dans les rues, que ce soit dans les cafés’’. Il n’y a pas que le CAFi qui a réussi un exploit qui a facilité l’adaptation au pays des immigrants. Il y a également le club de hockey SLAP, qui a permis à plusieurs jeunes immigrants d’être sur la glace avec plusieurs autres cultures qui ne se ressemble pas. En apprenant à jouer à ce sport, les jeunes ont plus de sujets à communiquer et se sentent plus inclus dans leur nouvel environnement. Certains prévoient même de jouer pour les canadiens de Montréal plus tard. C’est le cas de Sukman Shergill, un jeune sikh de 12 ans.
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