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L'autisme

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Par   •  21 Février 2013  •  Cours  •  1 987 Mots (8 Pages)  •  1 590 Vues

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1- Historique/Préambule/Introduction

Définition : c’est un trouble envahissant du développement (Ted) qui apparaissent dans la jeune enfance, habituellement avant l’âge de 3 ans et qui persiste à l’âge adulte. Il associe à des degrés divers un déficit des fonctions cognitives, linguistiques, psycho relationnelles et psychomotrices.

Historique : Autisme est un mot créé au XXème siècle, à partir de la racine grecque « autos » qui signifie « soi même ». Jusqu’aux années 40 les enfants autistes sont considérés comme débile et laissé abandonnés dans les hôpitaux psychiatrique et souvent maltraités. La première définition moderne de l’autisme a été défini pas Leo Kanner en 1943 suite à l’observation des comportements de 11 enfants. Il défini donc l’autisme comme une incapacité innée a établir le contact affectif habituel avec les personnes, biologiquement prévu, exactement comme d’autres enfants viennent au monde avec des handicaps physique ou intellectuels. Au fil des années d’autres psychiatres étudient le comportement de ces enfants tel que Hans Asperger et Lorna Wing qui sera par ailleurs le premier à utiliser le terme de syndrome d’Asperger. En 1957, l’autisme est catégorisé dans les psychoses puis en 1980 comme trouble envahissent du développement (TED). Aujourd’hui, l’autisme est considéré comme un handicap et non une psychose, et dont les seules approche éducatives amènent des résultats probants.

Les signes apparaissent souvent vers l’âge de 18 mois, mais un diagnostic clair est impossible avant l’âge de 3 ans, c'est-à-dire lorsque les retards de langage, de développement et des interactions sociale sont plus évidant.

Le 11 février 2005, une loi garanti un droit a l’accès a la scolarité pour les enfants autistes, car il faut savoir que 80% des autistes ne sont pas scolarisés, même si il présente pour la plupart une grande intellectualité.

L’autisme a été déclaré Grande cause nationale 2012 par le premier ministre aux collectifs d’associations « Ensemble pour l’autiste »,  afin de « souligner et encourager la démarche de rassemblement des principales associations œuvrant en matière de prise en charge de l’autisme »1. De plus, les politiciens ont prévu un nouveau plan appelé « Autisme 3 » pour début 2013 afin d’apporter une meilleure prise en charge de ces enfants autistes.

2- Epidémiologie

La prévalence de l’autisme infantile est de 6 à 7 pour 1000 personnes de moins de 20 ans soit un enfant sur 150 qui nait autiste (car on nait autiste on ne le devient pas). L’autisme touche principalement des garçons (4 garçons pour une fille) et dans les deux tiers des cas ceux-ci ont un QI inférieur à 50 (QI « normal » : 100). En France, il y a actuellement 600 000 personnes avec autisme dont 100 000 enfants.

Les causes exactes demeurent encore inconnues, même si certains chercheurs émettent l’hypothèse de l’influence de facteurs génétiques (différents gènes interviennent dans l’autisme) et environnementaux, tel que exposition aux substances toxiques, qui influenceraient ainsi le développement du cerveau avant et après la naissance.

Certaines personnes peuvent être à risque tel que les personnes ayant des frères et sœurs déjà atteints, les personnes atteintes d’un désordre du développement comme le syndrome du X fragile ou le syndrome de down 4.

Par ailleurs, il n’existe aucune association entre l’injection du vaccin contre la rougeole, oreillon, rubéole (ROR) et l’apparition de l’autisme. Il n’y a pas de moyens de prévenir l’autisme.

3- Les signes cliniques de la pathologie

Les signes cliniques de l’autisme sont appelé signes de Kanner. Ils apparaissent avant la fin des deux premières années de vie.

Retrait autistique : enfant isolé, « dans sa bulle », paraissant insensible aux stimulations de l’environnement, avec un désintérêt total des personnes et des objets,

Besoin d’immuabilité : l’enfant a besoin de maintenir son environnement à l’identique, sous peine de déclencher une crise d’angoisse massive ou de colère, a du mal à accepter les changements,

Stéréotypies : elles peuvent être gestuelles (balancement du tronc, battement des mains), ou verbales (répétition de phrases) => gestes étranges et répétitif,

Troubles du langage : soit l’enfant n’a pas accès au langage, soit il est présent mais retardé et n’a pas pour but la communication avec les autres => aphasie, bribe de mots,

Trouble des fonctions intellectuelles : dans les deux tiers des cas, il existe un retard mental,

Trouble du sommeil,

Trouble alimentaire.

Il existe des signes précoces de l’autisme, présents avant l’âge de 1 an :

Une sagesse particulière,

Une indifférence au monde extérieur, impression de surdité,

Une aversion du contact physique,

Un évitement du regard, particulièrement celui de sa mère (signe fondamental),

Une absence de sourire de réponse après l’âge de 3 mois,

Une absence de réaction à la séparation après l’âge de 8 mois,

Une absence de pointage,

Une absence d’ajustement postural (impression de tenir dans ses bras une poupée de chiffon),

Ne tend pas les bras à l’âge de 4 mois,

Se balance pour s’endormir, souvent violement jusqu'à se cogner,

Enfant trop sage (reste allongé, les yeux ouverts sans rien réclamer),

Pas d’angoisse devant le visage de l’étranger, à l’âge habituel.

1- Les répercussions (sur tous les plans) de la pathologie sur l’adulte

Les répercussions de la pathologie sur l’adulte dépendent principalement de son évolution et des prises en charge dont il a pu bénéficier.

Sur le plan social et professionnel : en moyenne à l’âge adulte, 10% des autistes sont intégrés.

Il faut savoir que 25% des autistes sont épileptiques, ce qui altère

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